#16

Contes et légendes de l’intelligence

Avec Stéphanie Aubertin, psychologue

Doué, surdoué, précoce, haut potentiel, zèbre, prodige, génie, EIP, HP, HPI, autant de termes qui désignent les personnes, enfants ou adultes, dotées de capacités intellectuelles largement supérieures à la moyenne.

Lorsqu’on en entend parler dans les médias ou les discussions de famille, c’est souvent pour évoquer des difficultés. L’intelligence serait donc une qualité rare qui se retournerait contre celui ou celle qui en est la dépositaire.

Depuis une vingtaine d’années en France, beaucoup d’idées, quelquefois contradictoires, circulent sur les surdoués. Ils seraient hyper-intelligents mais en échec scolaire, très empathiques mais incapables de s’intégrer, doués d’hyper-perceptions mais condamnés à l’incompréhension du monde qui les entoure.

Si la recherche a encore beaucoup de choses à découvrir, il est clair que ce sujet à la mode véhicule énormément d’idées fausses.

J’ai rencontré Stéphanie Aubertin, psychologue et neuropsychologue basée près d’Aix-en-Provence, spécialisée dans l’accompagnement des personnes surdouées, enfants et adultes.

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Épisode #16.160mn
L'intelligence, cette belle inconnue

Pour commencer, posons les bases. Qu’est l’intelligence ? Que mesure un test de QI et comment ? L’humanité est-elle de moins en moins intelligente ?

Timecodes Épisode #16.1

00:02:22Qu’est-ce que l’intelligence ? Définitions, différence entre intellect et intelligence.
00:09:32Bref historique de l’évaluation de l’intelligence, Binet et Simon, âge mental, échelle de Wechsler.
00:17:29Passer un test de QI (WPPSI, WISC, WAIS) : compréhension verbale (similitudes, vocabulaire, information), capacités visio-spatiales (cubes, puzzles), raisonnement fluide (matrices, balances), mémoire de travail (chiffres, images, arithmétique), vitesse de traitement (code, symboles).
00:26:31Le test comme outil clinique. Faut-il passer un test de QI ? Les variations de résultats (indice global et pics). QI non-interprétable.
00:50:11Les origines du surdouement : familiales, culturelles, génétiques ?
00:57:06Notre QI est-il en train de régresser ? Effet Flynn.
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Épisode #16.256mn
Fly-tox sur les mythes !

On sort l’insecticide et on s’attaque aux mythes. Car oui, le monde merveilleux du haut potentiel intellectuel est parsemé d’idées fausses et donc potentiellement d’idées dangereuses pour le petit cerveau de tous ceux et toutes celles, surdoué•es ou non, qui s’y reconnaîtraient.

Autant vous prévenir, le deuxième volet de cette série s’annonce épique ! Êtes-vous motivé•e à voir votre cerveau aussi clairement que possible ?

Timecodes Épisode #16.2

00:02:14Hypersensibilité : hyperesthésie (les 5 sens).
00:06:45Hyper-perceptions (vision à 360°, 6e sens).
00:10:04Compétences émotionnelles (empathie, neurones miroirs). Qu’est-ce que l’empathie ? Réflexe, théorie de l’esprit, processus visio-spatiaux.
00:20:38Sensibilité à l’injustice, ascenseur émotionnel. Test de Dabrowski.
00:22:35Intuition, pensée en arborescence, pensée divergente.
00:28:02Pourquoi ces stéréotypes sont attirants. Narcissisme ? Les biais mnésiques, le syndrome de Cassandre.
00:34:01Les conséquences de la croyance. Les professionnels qui alertent. La diffusion des mythes sur les réseaux sociaux (biais de confirmation).
00:47:39L’effet Barnum et le parcours de Stéphanie Aubertin.
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Épisode #16.353mn
Anatomie de la douance

Maintenant, on aimerait bien enfin savoir ce qu’est un, une surdouée ! Nous allons être gâtés ; Stéphanie Aubertin partage généreusement son expertise sur le sujet, toujours sur la base des dernières découvertes scientifiques.

Ah, et on avait oublié d’occire quelques mythes, encore ! De nouvelles secousses sont à prévoir. Mais vous avez l’habitude maintenant.

Timecodes Épisode #16.3

00:01:18Les caractéristiques du haut potentiel intellectuel : rapidité de traitement de l’information, mémoire à long terme. TDAH ? Lenteur ? Recherches en neurosciences IRM.
00:10:54Proximité et différences avec le diagnostic de l’autisme, Asperger.
00:18:43La notion d’effort, le mythe de l’échec scolaire.
00:26:15Les capacités motrices, le graphisme.
00:29:15Le Neurofeedback.
00:37:20Les philo-cognitifs.
00:42:59Le sentiment de décalage, le perfectionnisme, le sentiment d’imposture.
00:49:19Le très haut potentiel : HL (High Level), THP, THQI. Mensa.
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Épisode #16.461mn
Juste une mise au point

Vous vous dites que le plus dur est derrière nous. Que ce quatrième volet apportera paix et réconfort. Oui, c’est vrai la résolution est au bout du chemin, mais il nous reste encore à traiter un point important. Et nous allons le traiter.

Message personnel à ceux et celles qui vont tomber de haut et qui vont avoir mal. Si ce qui suit vous met en colère, demandez-vous pourquoi. Qu’est-ce qui, dans cette conversation avec Stéphanie Aubertin, vous donne envie d’arrêter d’écouter ou de décider que toute cette série est nulle et non avenue ? Comme toujours, je vous suggère de prendre le temps de la réflexion.

Timecodes Épisode #16.4

00:01:16L’identité “zèbre“.
00:09:22Le marché du “zèbre“. Offres de coaching spécifique, enfant indigo.
00:12:55Le cas Jeanne Siaud-Facchin.
00:36:57Quel accompagnement psychologique ? Faire un test ? La troisième vague des TCC, thérapie systémique, métacognition, roue des émotions.
00:44:45La méditation. L’émotion est-elle une pensée ?
00:51:10État d’esprit fixe / état d’esprit de développement.
00:56:41Étude sur un échantillon de patients.
00:57:53La Minute Stupide.
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L'émission en bref
Les meilleurs passages

Thème du mème :  | Citation :  | Auteur.rice : Stéphanie Aubertin | Émission : Contes et légendes de l’intelligence | Image d'illustration :
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Ressources
Pour aller plus loin

Ressources Épisode #16.1
L'intelligence, cette belle inconnue

Stéphanie Aubertin :

Définitions :

Histoire de tests d'intelligence :

Rationalité et intelligence :

Quelques caractéristiques des HPI :

Étude des origines possibles du haut potentiel :

  • L’examen clinique de l’intelligence de l’enfant. Fondements et pratique du WISC-V, de Jacques Grégoire (Editions Mardaga, 2019).

  • To be or not to be, l’héritabilité génétique en question, par Pierre-Antoine Gourraud (conférence à l’Université de Nantes, avril 2019) : https://www.youtube.com/watch?v=qT9t0MfEQ_I&feature=youtu.be

Les biais de stéréotype :

Hétérogénéité des scores au test :

Critiques de la régression du QI :

Ressources Épisode #16.2
Fly-tox sur les mythes !

Définitions :

Hyperesthésie :

Le cerveau interprète :

  • Et si le cerveau était bête ? de Nick Chutter (Éditions Plon, 2018).

  • Rationality and the Reflective Mind, de Keith Stanovich (Éditions Oxford University Press, 2010).

  • Système 1 / Système 2 : Les deux vitesses de la pensée, de Daniel Kahneman (Editions Flammarion, 2012).

Compétences émotionnelles :

  • Les compétences émotionnelles, de Moïra Mikolajczak, Jordi Quoidbach, Ilios Kotsou et Delphine Nelis (Éditions Dunod, 2020).

  • Étude du fonctionnement des compétences émotionnelles des jeunes à haut potentiel intellectuel, de Sophie Brasseur (Thèse à l’Université de Louvain, 2013) : https://dial.uclouvain.be/pr/boreal/object/boreal:130229/datastream/PDF_01/view

  • Les jeunes à haut potentiel sont-ils hyperémotifs ? par Brasseur S. et Grégoire J. (A.N.A.E., 2018).

  • Sensitivity to Nonverbal Communication (PONS), de Robert Rosenthal, Judith A. Hall, M. Robin DiMatteo, Peter L. Rogers , Dane Archer, (The Johns Hopkins University Press, 1979).

Empathie :

Test de Dabrowski :

Pensée en arborescence / vagabondage de l'esprit :

Personnalité et curiosité / créativité :

Pervers narcissique :

Livres de référence :

  • Les surdoués ordinaires, de Nicolas Gauvrit (PUF, 2014).

  • Le Haut Potentiel Intellectuel – Mise au point, de Vannetzel L., Gauvrit N. dirs (A.N.A.E., 2018).

Formations :

Ressources Épisode #16.3
Anatomie de la douance

Définitions :

Un cerveau plus gros (mais pas partout !) :

Vitesse de transmission de l'information (mais pas partout) :

  • Is general intelligence little more than the speed of higher-order processing? par Schubert A.-L et al. (Journal of Experimental Psychology: General, 2017) : https://doi.org/10.1037/xge0000325

  • Cortical glucose metabolic rate correlates of abstract reasoning and attention studied with positron emission tomography, par Haier R. et al. (Intelligence, 1988) : https://doi.org/10.1016/0160-2896(88)90016-5

  • Regional Glucose Metabolic Changes After Learning a Complex Visuospatial/Motor Task: A Positron Emission Tomographic Study, par Haier R.J. et al. (Brain Research, 1992) : https://doi.org/10.1016/0006-8993(92)90573-R

  • Cognitive functions correlate with white matter architecture in a normal pediatric population: a diffusion tensor MRI study, par Schmithorst V.J. et al. (Human Brain Mapping, 2005) : https://doi.org/10.1002/hbm.20149

  • The Parieto-Frontal Integration Theory (P-FIT) of intelligence: converging neuroimaging evidence, par Jung R.E., Haier R.J. (Behavioral and Brain Sciences, 2007) : https://doi.org/10.1017/S0140525X07001185

  • Development of the Brain’s Structural Network Efficiency in Early Adolescence: A Longitudinal DTI Twin Study, par Koenis M.G. et al. (Human Brain Mapping, 2015) : https://doi.org/10.1002/hbm.22988

Perfectionnisme chez les surdoués ?

Autisme :

Scolarité :

  • Réussite scolaire et professionnelle des personnes à haut potentiel intellectuel, par Nicolas Gauvrit et A. Guez (A.N.A.E., 2018).

  • Les enfants à haut potentiel : caractéristiques cognitives et développementales : En quoi sont-ils vraiment différents ? de Planche P. (Tikinagan, 2008).

  • Étude des croyances motivationnelles chez les adolescents à haut potentiel intellectuel. Des représentations à dénouer, de Catherine Cuche (Presses Universitaires de Louvain, 2014).

Hétérogénéité :

Neurofeedback :

Les “philocognitifs“, l'article original :

  • Hemispheric Differences in White Matter Microstructure between Two Profiles of Children with High Intelligence Quotient vs. Controls: A Tract-Based Spatial Statistics Study, par Fanny Nusbaum et al., (Frontiere in Neuroscience, 2017) : https://doi.org/10.3389/fnins.2017.00173

Régression vers la moyenne :

Autre :

Ressources Épisode #16.4
Juste une mise au point

Définitions :

Autour de Jeanne Siaud-Faccin :

Psychologie :

Suggestions
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Une thérapeute en blouse blanche passe ses mains au-dessus d'une femme allongée sur une table de massage, les yeux fermés. Il s'agit d'une séance de Reiki ou de magnétisme qui propose de travailler sur l'aura ou les énergies de la personne. Illustration de l'émission sur les soins énergétiques du podcast Méta de Choc.
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Commentaires

Commentaires (75)

  1. L Barbier
    Il y a 5 ans
    Concernant la baisse de QI des populations actuelles...n'est ce pas dû au fait que l'outil QI a été inventé à l'image de l'époque à laquelle il est apparu, et qu'aujourd'hui il faudrait inventer de nouveaux outils adaptés à notre époque pour mesurer l'intelligence? En bref, est-ce que les outils de mesure scientifiques, en sciences humaines, ne doivent pas se cantonner à un référentiel de temps et d'espace donné comme en sciences dures? 
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 5 ans
      Autrice
      Comme clairement dit dans le chapitre 1 et étayé par des liens en ressources, il n'y a pas de baisse de QI. Pour information, l'outil d'évaluation d'un quotient intellectuel n'a aujourd'hui plus grand chose à voir avec ce qu'il était il y a 100 ans. Ces tests évoluent très régulièrement (différentes versions) et restent à ce jour l'outil, certes imparfait, le plus efficace pour mesurer l'intelligence (efficience cognitive).
  2. Carodoute
    Il y a 5 ans
    Un peu surprise par l'interview , Albert moukeibher remet clairement en question l'appellation haut potentiel ... je trouve cela assez juste ...  Est ce que finalement chaque individu ne serait pas différent de chaque autre ?... au delà du QI et d'une appellation haut potentiel ... n'est il pas utile de faire ces tests juste pour établir des estimations des spécificités d'un individu en vue de l'aider à aller mieux ? Comme semble le dire votre invitée ? Et non pour se catégoriser ?... Elisabeth pourriez  vous être victime  d'  un biais de confirmation ?😉 Le bien que vous a apporté ce test de QI n'est il pas finalement lié à une nouvelle compréhension de vous même et a une catégorisations entre les "normaux" et les autres ? Cela me dérange beaucoup cette idée la ...
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 5 ans
      Autrice
      Je ne m'identifie pas particulièrement à ce terme de “haut potentiel“. Je l'emploie parce que c'est l'appellation courante, au même titre que “précoce“ il y a vingt ans.  Elle est aujourd'hui utilisée par les scientifiques et les professionnels... Et sera sans doute amenée un jour à laisser la place à une autre. Quoi qu'il en soit tout l'objet de cette série est d'essayer d'identifier s'il y a des spécificités cognitives et comportementales chez cette population, qui, comme le souligne effectivement mon invitée ne peut être définie de manière uniforme. Je le dis moi-même dans l'émission : il y a une multitude de types de surdoués. Mais dans le premier chapitre, nous n'avons fait que poser les bases théoriques et avons encore 3 chapitres devant nous pour explorer tout ça ;-) Pour ce qui est de mon vécu, ce que les résultats du test m'ont apporté, c'est justement l'identification de certaines différences vis-à-vis de la norme, que je n'avais pas identifiées et qui créaient des difficultés claires de communication avec l'autre. Comme le dit mon invitée, les surdoués, par leurs capacités cognitives accrues dans un domaine ou un autre, sont confrontés à des situations où leur interlocuteur ne peut tout simplement pas suivre leur raisonnement. Ensuite, qu'il y ait eu un effet psychologique positif additionnel, indépendant de cette nouvelle connaissance de moi-même, c'est sans doute le cas.
  3. Daunter
    Il y a 5 ans
    Une amie à moi, a lu le livre "Je pense trop" de Christel Petitcollin, vous en avez parlés quelques secondes. J'aurai aimé connaitre la rigueur scientifique de ce livre et si ce livre peut amener à certaines dérives de pensée. Ne l'ayant pas lu et n'ayant pas forcement les compétences pour en faire une critique je m'en remet à vous. Merci d'avance
    1. Stéphanie Aubertin
      Il y a 5 ans
      Invité•e
      Bonjour Le livre de Christel Petitcollin n'a pas de rigueur scientifique. Par ailleurs, elle n'est pas psychologue mais coach. Elle parle de ce qu'elle a pu voir en coaching en fonction de ses propres interprétations. 
  4. Franck Chasseur
    Il y a 5 ans
    Bonjour, Carlos Tinoco a publié deux ouvrages sur la "douance" qui, à mon sens, critiquent avec pertinence l'approche classique de ce phénomène et de ses notions satellites rébarbatives, pour en proposer une explication plus "anthropologique", voire "philosophique". Il me semble particulièrement intéressant de prendre en compte ses analyses qui, pour la plupart, bousculent les idées reçues sur les surdoués, mais aussi et surtout, les idées reçues sur les surdoués entretenues, malheureusement, par les psychologues et spécialistes de la "douance" eux-mêmes. Merci
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 5 ans
      Autrice
      Bonjour Franck, Carlos Tinoco affirme que le surdouement est une question de comportement et non de capacités intellectuelles. Il dit : "une personne surdouée n'est pas une personne plus intelligente que les autres (…) C'est une personne qui dès l'enfance ne peut pas ne pas voir que le monde est fou. » À aucun moment, il ne justifie ses dires par des études et l’on devine qu’il projette en réalité sa propre souffrance et qu’il crée de toute pièce une définition arbitraire, qui plus est, sous un prisme psychanalytique (donc pseudo-scientifique) puisque c’est sa formation. En cela, il rejoint malheureusement les rangs des autres figures trop connues colportant elles aussi des mythes sur le haut potentiel. Si chacun apporte sa propre définition suivant son vécu, alors tout est permis !
  5. Stéphanie Aubertin
    Il y a 4 ans
    Invité•e
    Bonjour Agathe Merci pour votre témoignage. On sent néanmoins que le test est encore important pour vous pour que vous le rejetiez autant en force. Il s'agit juste d'un test d'efficience de capacités cognitives et intellectuelles à un instant T. Il n'a pas le pouvoir de déterminer qui vous êtes. Il n'est pas fait pour cela. Il permet juste de positionner vos performances parmi les performances d'un très large échantillon. Et en cela, c'est le test le plus fiable qui existe sur le marché, c'est-à-dire avec le moins d'erreur de mesure. Le problème provient de ce qu'on y met derrière : "fonctionnement HP", explication de sa souffrance... Je réalise très souvent des questionnaires de personnalité avec le test de QI, et je m'aperçois alors que tous les profils existent, toutes les souffrances et tous les bonheurs existent, tout comme tout type type de fonctionnement. Avec les centaines, voire le bon millier de personnes reçues venant avec cette problématique-là, j'ai n'ai pu conclure à un fonctionnement particulier autre que l'efficience des capacités cognitives. Quant au concept de philo-cognitif, il ne tient pas la route scientifiquement, d'autant plus que Fanny Nusbaum, initiatrice de ce concept, a basculé complètement dans la pseudo-science avec son tout dernier livre. Enfin, Jean-Baptiste Alexanian, le psychiatre de la chaîne Fou de Normandie, dit énormément de bêtises et a des interprétations très personnelles de la psychologie. De nombreux psychologues s'insurgent devant ses propos. Je comprends qu'il ne soit pas facile de se retrouver parmi tous ces pros qui affirment des choses, et ce fut d'ailleurs une discussion récente sur un groupe facebook. En général, il vaut mieux se fier à celui qui présente ses sources, c'est-à-dire des articles scientifiques, et en nombre. C'est ce que nous avons fait avec Elisabeth sur cette émission, c'est ce qu'a fait Albert Moukheiber et c'est ce que fait Psykocouac sur sa chaîne Youtube. Il faut pouvoir justifier nos affirmations, sinon, elles sortent du chapeau et dépendent des interprétations des uns et des autres. Je vous souhaite une belle continuation.
    1. Agathe
      Il y a 4 ans
      Merci d’avoir pris le temps de partager votre point de vue Stéphanie. J’utilise le mot « philo-cognitif » parce que ça me semblait - étymologiquement parlant - être celui qui me parlait le plus (aimer penser). Je ne veux coller ni aux autres ni à moi-même une étiquette. Je n’ai pas lu d’ouvrage à ce sujet (philo-cognitif) donc j’ai sans doute tort (et vous avez raison de le relever) de l’utiliser sans savoir ce que les auteurs mettent derrière. J’ai juste choisi un terme parmi tant d’autres pour l’illustrer (haut potentiel, surdoué, zèbre…). Par contre, je suis curieuse et je cherche à rationaliser et comprendre tout cela. Et je pense qu’on se rejoint vraiment sur plusieurs choses même si je voulais apporter un point de vue différent. Il serait difficile de nier que nous avons TOUS des interprétations très personnelles de la psychologie, pas que JB Alexanian. Vous me permettez ici d’avoir juste un point de vigilance à son sujet. Je voulais partager que des neuropsychologues critiquent aussi le test neuro, il n’y a pas de consensus. Ce qui me gêne et me touche sans doute dans le test, ce n’est pas l’outil en tant que tel. C’est le chiffre et le classement. Si un jour on me propose autre chose, je le passerai peut-être, ou peut-être pas. C’est une question d’intégrité. Je ne peux pas envisager (pour le moment, j’ai bien précisé « tel qu’il est conçu et pensé aujourd’hui ») m’y soumettre alors que c’est ce que je rejette dans l’évaluation scolaire. Je ne veux surtout pas critiquer votre façon de faire avec votre patientèle, vous la justifier, l’argumenter. Ça me convient. Je voulais simplement, encore une fois, apporter une autre vision. La nuance est importante pour moi et je ne suis absolument aucun prédicateur. Je tente de me faire ma propre opinion parmi tout ça. Effectivement, je vous rejoins, ça n’est pas facile.
      1. Stéphanie Aubertin
        Il y a 4 ans
        Invité•e
        >>  « J’utilise le mot « philo-cognitif » parce que ça me semblait - étymologiquement parlant - être celui qui me parlait le plus (aimer penser). » - En fait, pour Fanny Nusbaum, les « philo-cognitifs » sont ceux qui « n’aiment que penser et penser autrement ». Et bien dans ce cas, on peut mettre tous ceux qui souffrent d’anxiété, de dépression, de paranoïa, de schizophrénie, même d’autisme et des tas d’autres problématiques qui ne sont pas forcément en rapport avec les capacités intellectuelles. Il a été estimé que 50 % de notre temps étaient passés à vagabonder dans notre tête. Cela concerne tout le monde. Quant au fait de penser autrement, il faudrait pouvoir définir ce que pense la majorité des gens pour pouvoir faire une comparaison. >>  « Il serait difficile de nier que nous avons TOUS des interprétations très personnelles de la psychologie, pas que JB Alexanian. » - Euh, non. Dans ce cas, ce n’est pas connaître ce qu’est la psychologie. La psychologie est une matière scientifique où l’on fait des hypothèses que l’on va expérimenter. Les conclusions seront données lorsque les statistiques tirées de ces expériences seront significatives. Lorsque JB Alexanian dit que l’on ne peut pas être intelligent si on n’est pas anxieux et si on n’a pas un TDAH, il n’est pas en accord avec la science. Son explication est qu’on ne peut pas être intelligent si on ne doute pas et que le doute, c’est l’anxiété. Bien sûr que non, le doute n’est pas l’anxiété. Le doute devient anxiété lorsqu’il amène des émotions négatives concernant la crainte de ce qui va se passer. Dans ce cas, la sceptique que je suis et celle qu’est Élisabeth ainsi que tous les autres septiques sont anxieux. Je peux vous dire que je ne suis pas anxieuse et Élisabeth non plus. Se poser la question « ah tiens, comment ça fonctionne ? Est-ce que c’est vraiment ça ? » n’est pas la même chose que « mais mon Dieu, il me faut savoir comment ça fonctionne sinon je ne vais pas bien ! ». Quant au fait qu’on ne peut pas être intelligent si on n’a pas un TDAH, JB Alexanian l’explique par le fait que pour être intelligent, il faut curieux et que la curiosité, c’est se laisser distraire par les choses environnantes. Or, se laisser distraire par les choses environnantes, c’est une attention exogène alors que lorsque l’on décide de lire des livres, on oriente notre attention endogène, on fait un effort pour mettre notre attention sur le livre en inhibant les stimuli extérieurs. Ce n’est pas du tout, mais alors pas du tout la même chose. C’est même l’inverse. C’est donc pour cela que je dis qu’il a une interprétation très personnelle des choses qui témoigne d’une méconnaissance complète des processus en jeu.   >> « Je voulais partager que des neuropsychologues critiquent aussi le test neuro, il n’y a pas de consensus. » - Il fut un temps, je lui trouvais plein de défauts, mais j’ai compris qu’il ne fallait pas interpréter au pied de la lettre. Dans cet article, paragraphe « stabilité de cette mesure » j’ai créé un schéma (en bleu) pour expliquer ce qui est à prendre en considération pour pouvoir interpréter un test : https://surdoue.fr/la-theorie-des-tests Quand vous dîtes « consensus », c’est-à-dire de consensus de quoi ? Parce que j’ai l’impression que ça signifie « l’aimer », « être d’accord avec ce qu’il mesure ». Or, il n’est pas ici question de consensus. Comme je le disais, les échelles de Wechsler sont les plus valides. C’est-à-dire : qu’elles ont les meilleures statistiques de validité, de stabilité, de sensibilité etc. Je vous encourage à lire entièrement le lien que je vous ai donné juste au-dessus. Que l’on ne soit pas d’accord sur le QI obtenu par un individu à ce test est une chose mais on ne peut pas ne pas être d’accord sur les propriétés psychométriques du test qui sont extrêmement bonnes. Il m’arrive bien évidemment de supposer que dans d’autres circonstances, une personne peut se montrer plus intelligente, mais il est également important en tant que psychologue de prendre en compte cette performance que l’on estimera inférieure à ce que la personne est capable de faire parce qu’elle nous apprend énormément de choses sur la personne, sur sa façon de gérer les situations complexes, sur son anxiété etc. Bref ça dépend encore une fois des enjeux que vous mettez dans le test : le Qi en tant que nombre qui résume votre personne ou la complexité et la richesse d’un fonctionnement beaucoup plus global ?
      2. Agathe
        Il y a 4 ans
        Merci Stéphanie pour la précision à nouveau au sujet des « philo-cognitifs ». J’ai vraiment utilisé ce terme sans savoir, « bêtement ». Quand je parlais d’interprétation personnelle, c’était en lien avec les biais cognitifs aussi. Ces processus qui piègent notre raisonnement n’épargnent pas les scientifiques me semble-t-il à ce que j’en ai compris. JB Alexanian fait sans doute des raccourcis oui, pour servir son propos (consciemment ou non consciemment, j’accorde le bénéfice du doute). Personnellement je n’ai jamais évoqué sa thèse du lien TDAH et HP dans le sens « absolument tous les HP sont TDAH » et inversement. Mais il y aurait un pourcentage de TDAH parmi les HP, ce que je voulais souligner dans mon premier post. Pour l’histoire du consensus au sujet du test de QI, ce n’est pas au sujet d’aimer ou pas. C’est au sujet de sa pertinence absolue, du choix de l’utiliser ou de ne pas l’utiliser. Je voulais vraiment illustrer qu’on peut être neuropsychologue et ne pas nécessairement avoir envie de le proposer. On peut être d’accord ou pas d’accord sur ce choix, je voulais partager ce cas de figure. J’ai bien lu votre page, la dernière partie sur la validité et la sensibilité, et j’avais déjà entendu que vous en faisiez cas dans le podcast. Vous dites vous-même que vous ne voyez pas l’intérêt de faire passer un test de QI pour avoir le QI isolé. J’ai bien entendu votre façon d’utiliser le test que je trouve super bienveillante et intelligente (et en plus on se fiche de ce que je pense, ça ne vous rend pas moins légitime, ce n’est pas à moi de le dire). Et j’ai bien compris que c’était un outil de mesure générique parmi tant d’autres. En fait, je suis d’accord avec le fait que le test de QI « mesure correctement une version restreinte de ce qu’on peut appeler « l’intelligence » » comme énoncé dans l’article suivant : https://www.lepoint.fr/societe/le-business-des-surdoues-est-tout-a-fait-juteux-denonce-nicolas-gauvrit-18-09-2019-2336561_23.php Il y a plusieurs jours, j’ai écrit ce post à un moment où j’étais en pleine analyse (qui se poursuit et évolue) sur le pourquoi j’avais du mal à adhérer au fait de devoir éventuellement passer le test de QI, si je trouvais cela vraiment justifié etc. Le travail que j’effectue avec ma neuropsychologue (bel et bien diplômée, pas coach de rien du tout en rapport avec l’article partagé ci-dessus, je préfère le préciser) me permet de mieux me comprendre (mon fonctionnement global comme vous dîtes) sans ressentir le besoin de passer par là. C’est un choix strictement personnel. Là aussi je voulais le partager. Cela occulte peut-être des choses, tant pis pour moi, mais c’est un choix moral. Effectivement, si je devais refaire mon premier post, je ne dirais plus que je ne veux pas d’un chiffre qui est censé me résumer et que c’est un mauvais outil. Je redirais : « cet outil ne m’intéresse pas tel qu’il est conçu et pensé aujourd’hui car il va à l’encontre de mes convictions profondes : rejet du jeu du classement et de la hiérarchisation (même si j’ai compris que vous ne l’utilisez pas personnellement à cette fin, mais c’est explicite à partir du moment où il y a une échelle de valeur), non prise en compte de toutes les formes d’intelligence (restreint, rigide), possibilité de triche (si je me mets à prendre des cours sur la pensée logico-mathématique pour gonfler mes scores…), utilisation très gênante (de mon point de vue) et élitiste du « score » de QI (Mensa et cie)… ». J’aime aussi beaucoup cet article et la vidéo suivante (surtout la conclusion), qui m’ont aidé à me forger ma propre opinion à ce sujet : https://www.echosciences-grenoble.fr/articles/les-tests-de-qi-mesurent-ils-vraiment-l-intelligence https://www.youtube.com/watch?v=Ew8niYptUlw Merci d’avoir pris la peine de corriger/nuancer les inepties dans mes posts. L’effet Dunning-Kruger n’est jamais très loin… Et puis l’écrit c’est difficile pour éviter les quiproquos, les mauvaises interprétations. Je m’y risque faiblement sur internet qui plus est.
  6. Sabrina Verbeque
    Il y a 3 ans
    Merci Merci merci !! Je suis en plein questionnement ....suite à la complexité de mes enfants TSA et multi dys.  C'est la nature humaine de se questionner sur le pourquoi, sur nous... Parents... Et à la deuxième émission, c'est un soulagement .. mon esprit peut se reposer et continuer de vivre normalement..( Sortir de cet effet Barnum polluant et envahissant). Et pourquoi pas franchir le cap du test qi pour mieux travailler sur moi.. et non pour l'étiquette. 
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 3 ans
      Autrice
      Merci Sabrina, pour ce retour ! Il me fait bien plaisir.
  7. Wolska
    Il y a 3 ans
    Scientifique la psychothérapie? Je dirait plutôt rationnel.. Peut être le débat a il une place il aussi ici. Nous avons besoin de nous dépasser de sortir des carcans de la science de Descartes sans pour autant en faire une maladie. Je trouve par cet interview très pertinente.
  8. Wolska
    Il y a 3 ans
    Ce qui m'agace n'est pas le contenu de cet émission mais le fait qu'elle me donne l’impression l'intervenante règle ses comptes personnels de ce fait le sujet perds de son intérêt et c'est dommage.
  9. Coline
    Il y a 3 ans
    J'allais laisser un commentaire râleur pour exprimer ma frustration sur l'absence de références scientifiques dans l'onglet référence, un comble pour une émission de débunkage des idées reçues... mais une recherche rapide m'a amenée sur le site de Stéphanie Aubertin, surdoué.fr, où on trouve tout ce qu'il faut, alors merci pour ce travail. Ne reste plus qu'à lire cette fameuse littérature!
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 3 ans
      Autrice
      Alors comme ça, on allait râler pour rien ? Non seulement il y a de nombreux liens vers des articles scientifiques dans les ressources ici présentes, mais en plus le site de Stéphanie Aubertin est indiqué en tout premier (et il contient effectivement un océan de références et d'analyses sur le sujet). Sans rancune, Coline. Bonne lecture, bonne réflexion
  10. Amandine S.
    Il y a 3 ans
    Bonjour, Je m'interroge sur la corrélation entre milieu socio-professionnel et douance. J'ai la sensation que la réponse à la question est un peu survolée en entendant dans l'épisode 1 que c'est normal qu'il y ait plus de personnes douées dans la catégorie CSP car ils parviennent plus facilement à un métier qui leur correspond. Il y a un coût non négligeable au passage de tests de QI donc c'est logique que les personnes hors catégorie CSP+ y soient moins représentés. Y'a t'il des études de corrélation entre le niveau social et les résultats aux tests de QI ? Y'a t'il des preuves scientifiques d'une indépendance entre le HPI et le milieu social ?Par ailleurs, les thérapeutes s'étalonnent ils entre eux régulièrement pour éviter les faux positifs et les faux négatifs, les dérives au cours d'une carrière ? (peut on imaginer un thérapeute qui attribuerait des résultats plus élevés ou minorés au cours de leur évolution professionnelle?)
    1. sophie
      Il y a 3 ans
      pas tout a fait d accord les CSP+regroupent un tas de profession qui n ont rien d HPI , pas de soif de connaissances , peu scientifiques, peu altruistes , peu lucides, peu empathiques... elle confond aussi l intelligence élevés par exemple des pervers(es) narcissiques dont les HPI pourtant eux aussi à l intelligence tres élevée mais qui sont les premières victimes de ces pervers ! dans le marketing par exemple un HPI ne peut se sentir à l aise quand les pervers y sont dans leur élément.
      1. Élisabeth Feytit
        Il y a 3 ans
        Autrice
        Encore une fois, merci de donner des sources étayant vos affirmations.
    2. sophie
      Il y a 3 ans
      celà contredit des réalités humaines, comme le fait que les HPI soient orientés extremes gauches alors que dans cette société le niveau social et les moyens financiers orientent les plus aisés financièrement vers des professions CSP+ , les HPI sont souvent marginalisés par leurs ultra connaissances et leurs consciences qui les poussent à fuire le choix de vie capitaliste. Il y a surtout des chercheurs en science médecine qui ceux qui cherchent à comment changer le monde , dans le but de l améliorer et non d accumuller de l argent.
      1. Élisabeth Feytit
        Il y a 3 ans
        Autrice
        Merci de donner des sources scientifiques étayant vos affirmations.
    3. Stephanie Aubertin
      Il y a 3 ans
      Invité•e
      Lorsque l'on parle de haut QI dans les CSP+, il ne s'agit bien évidemment pas de ceux qui vont passer un test chez un psychologue en libéral. Cela serait bien évidemment biaisé. Il s'agit des études d'étalonnage et d'études à plus grande échelle. Il y a des haut QI dans les CSP - mais ils sont moins nombreux que dans les CSP +. J'ai du mal à comprendre votre dernière question. Peut-être que le terme n'est pas "étalonnent ils entre eux" mais "s'évaluent ils entre eux". Si c'est le cas, la réponse est non. Certains psychologues se font superviser pour surveiller leur pratique mais ce n'est pas une obligation.
  11. david
    Il y a 3 ans
    il semble que ce podcast qui critique contient lui même son lot d erreurs , si en effet un HPI a un QI très élevé il a aussi un fonctionnement différent et une personne peut avoir un tres haut QI sans pour autant etre de type HPI , déjà ne pas connaitre ce point est une erreur monstreuse, surtout pour juger de l ouvrage "ttrop intelligent pour etre heureux" qui a aidé de nombreux HPI... le problème est peut etre aussi que les personnes du podcast n étant pas eux memes HPI parlent sans savoir ou du moins sans comprendre, on est pas loin de l ultracrépidarienisme ici !
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 3 ans
      Autrice
      Pouvez-vous donner des références scientifiques à l'appui de vos affirmations ?
    2. Stephanie Aubertin
      Il y a 3 ans
      Invité•e
      Jeanne SIaud-Facchin elle-même insiste sur le fait que HPI = surdoué = haut QI = Zèbre = ce que vous voulez. Ce sont des synonymes dans la bouche de l'autrice de "trop intelligent...". Ce sont aussi des synonymes, sauf le terme de "zèbre" chez les scientifiques et psychologues sérieux. Vos propos relèvent juste d'une croyance et non de faits.
  12. sophie
    Il y a 3 ans
    je rajouterai l erreur il n y pas de logique différente ! il y a etre logique ou etre illogique ! logique (définition) nom féminin Étude scientifique, surtout formelle, des normes de la vérité. Logique formelle. les croyances ésotériques par exemple ou ceux qui tombent dans les sectes/religions sont tout a fait aopposé à la logique. 99.9% de l élite scientifique mondiale est par exemple athée.
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 3 ans
      Autrice
      Bonjour Sophie, réduire la définition du mot “logique“ à son acception scientifique me semble très limitant. Ce n'est d'ailleurs pas celle qui est communément employée. Les croyances ont leur logique propre et c'est bien ça qui nous permet d'y adhérer. À mon sens, c'est un élément important à prendre en compte lorsque l'on veut comprendre et communiquer avec un•e croyant•e.
  13. Sophie
    Il y a 3 ans
    dans ce monde qui met la fake news la désinformation la publicité mensongère la troperie etc les HPI ne peuvent que souffrir car ils voient clairement ces procédés à l oeuvre partout , que çà soit chez les politiciens les religieux le commerce etc... les autres non HPI subissent ces propagandes et y plongent naivement quand les HPI s'en offusquent. L extreme droite le zemmourisme le raoulisme le macronisme etc en sont quelques exemples de bétises humaines .. humanité qui dans l ensemble se croit inytelligente et supérieur mais qui e réalmité est manipulé par des dominants manipulateurs qui nous menent au chaos . J 'aimerai aussi bien savoir ce qu'elle pense du processus d effondrement en cours si elle maitriqse un minimum ce sujet (les basiques du cours des mines de jancovici 16heures en video ou arthur keller et sa conférence par exemple pour les novices du sujet )
    1. Stephanie Aubertin
      Il y a 3 ans
      Invité•e
      Je suppose que vous parlez de moi en disant "elle", ce qui n'est pas très poli. Encore une fois et comme le dit Elisabeth Feytit, vous affirmez des choses sans citer de sources. Ce sont donc vos propres croyances.
  14. sophie
    Il y a 3 ans
    ps : il serait ultile que l on puisse modifier nos posts , car comme vous le voyez je tape à une vitesse maximale et d un trait sans me relire , d ou toutes les fautes de frappe et autres ..
  15. sophie
    Il y a 3 ans
    les HPI ne sont pas en échec scolaire , c est meme bien trop facile pour eux ! ils s ennuient ! en revanche les HPI sont souvent en échec disons "social" après le scolaire car trop lucide pour devenir des esclaves du "travail" comme nous le dicte cette société capitaliste. Les meilleurs psychologues sur ce sujet n en font d ailleurs pas commerce ni publicité.
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 3 ans
      Autrice
      Pouvez-vous nous donner les sources scientifiques qui étaieraient vos propos ?
  16. sophie
    Il y a 3 ans
    aussi la censure des commentaires est un exemple qui prouve que cette psychologue n accepte pas le contradictoire
    1. Stephanie Aubertin
      Il y a 3 ans
      Invité•e
      Si vous suivez un peu le principe du podcast, cette psychologue là n'est qu'invitée, et non la détentrice du bouton de censure. Quand je commente, mes commentaires sont aussi en attente de validation.
  17. Michael
    Il y a 3 ans
    etre "larguer" en 1ere S est en soi un signe qu on na pas le profil d un HPI
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 3 ans
      Autrice
      Sur quoi se fonde votre affirmation ? Merci de fournir des sources scientifiques.
    2. Fred
      Il y a 6 mois
      Bonjour Mickael, j'ai passé un test de QI à l'âge de 16 ans, le résultat a avéré que je me situais très au dessus de la moyenne, pourtant je n'étais pas bon à l'école à ce moment-là pour diverses raisons (manque de confiance en moi, un peu livré à moi-même dans une phase sensible de l'adolescence, qui sait?). J'ai quand même redoublé ma terminale S...
  18. milan
    Il y a 3 ans
    un peu trop de "certitudes" et pas toujours vraies dans ce podcast, et surtout très autaine
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 3 ans
      Autrice
      Merci de préciser les points qui vous semblent contestables et de préciser pourquoi, sources à l'appui. Mon invitée étaye tous ces propos avec des sources qui sont mises à disposition sur cette page. Je vous encourage à les consulter.
  19. SOPHIE
    Il y a 3 ans
    Pourquoi supprimez vous 95% des commentaires ?
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 3 ans
      Autrice
      C'est-à-dire ? Quels commentaires aurais-je supprimés ?
  20. SOPHIE
    Il y a 3 ans
    Hier j avais exposé longement plusieurs raisonnement interessant sur le sujet et je constate que vous avez supprimer TOUS mes commentaires ! Est ce donc un site qui censure ? Sinon quel motif pour refuser des avis complémentaires ... ppouvez accepter une petite contradiction de certains propos ???
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 3 ans
      Autrice
      J'ai approuvé tous vos commentaires et ai répondu à plusieurs. La modération peut prendre un peu de temps. Seriez-vous impatiente ?
  21. Gaelle
    Il y a 3 ans
    Bonjour, Merci pour cette série très intéressante qui propose un point de vue différent. Je m'interroge à propos du neurofeedback. Je n'ai pas trouvé de références affirmant une validation d'un lien pertinent entre les ondes EEG et les émotions, ou la possibilité d'étayer un diagnostic de troubles psychologiques ou développementaux grâce à cette technique (non plus sur le site de Stéphanie). J'imagine assez bien qu'un lien puisse être fait entre attention et EEG, ou qu'on puisse s'entrainer à des états de conscience modifiés grâce à ça, mais pour le reste...? Une recherche Pubmed ne m'a pas permis non plus de tomber sur des études contrôlées, mais il y a tellement d'articles... De plus, contrairement à la critique très intéressante d'autres études pendant l'émission, j'ai eu l'impression que Stéphanie décrivait cette technique de façon très rapide et enthousiaste, mais avec moins de rigueur que pour la critique des mythes. De nombreux sites vantent le neurofeedback EEG comme "révolutionnaire" pour le traitement de nombreux troubles, le coût est là aussi conséquent, ce qui m'amène forcément à me méfier...
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 3 ans
      Autrice
      Bonjour Gaëlle, avez-vous consulté ici-même les ressources mises à disposition sur le sujet (chapitre 3) ?
    2. Stéphanie Aubertin
      Il y a 3 ans
      Invité•e
      Bonjour Gaëlle En fait, tout ce que l'on fait avec notre cerveau se voit en EEG : notre cerveau fonctionne et on peut voir les ondes cérébrales sur le scalp. Toutefois, si 2 activations sont produites à des profondeurs différentes, on en verra qu'une trace sur le scalp qui est à la superficie. C'est là où le neurofeedback qui utilise l'EEG peut être un peu hasardeux alors qu'un neurofeedback qui utilise IRM est beaucoup plus efficace mais trop cher dans la pratique. C'est aussi pour cela qu'un EEG ne peut représenter un diagnostic. Il peut aider au diagnostic seulement. C'est vrai que les pros qui font du neurofeedback fleurissent à tout va, le titre ou même l'utilisation de la technique n'étant pas protégé par la loi. Et puis, il y a beaucoup de matériel qui se disent neurofeedback mais qui n'ont pas le côté feedback. Le principe du neurofeedback est de faire travailler certaines zones cérébrales qui posent problème et agit donc par renforcement. Le principe est logique et valide. Ensuite, il y a le matériel (très nombreux) et les compétences du praticien qui va aider la personne à entrer dans le bon état cérébral, et ça, c'est difficilement contrôlable. En tout cas, si je parle de mon expérience, j'envoie régulièrement vers une professionnelle qui est formée à plusieurs techniques, qui sait quelle technique utilisée pour tel profil EEG et qui obtient d'excellents résultats, remontés par les patients eux-mêmes. Mais je sais que les résultats ne sont pas les mêmes chez d'autres pros. C'est comme pour les psys.
  22. Gaelle
    Il y a 3 ans
    Oui, la seule étude qui semble vraiment intéressante (et notamment d'un point de vue méthodologique) est basée sur de l'IRM fonctionnelle (et non l'EEG) et suggère un lien entre le neurofeedback et la plasticité. Pour le reste, un lien suggéré entre douleur chronique et EEG, mais beaucoup de facteurs confondants, donc beaucoup de prudence à avoir, et encore plus sur tout le reste: les émotions, le diagnostic psychopathologique etc..
  23. Gabriel
    Il y a 3 ans
    Bonjour, Je pense qu'une référence essentielle manque sur la question du QI et de l'intelligence. "La Malmesure de l'Homme" de Stephen J Gould.
    1. Stephanie Aubertin
      Il y a 3 ans
      Invité•e
      Bonjour Merci pour la référence. Ceci dit, elle est très ancienne puisqu'elle date de 1980. Depuis, il s'en est passé des choses !
  24. Julie
    Il y a 3 ans
    Bonjour , D'abord merci encore pour vos émissions, Je rejoins les remarques de Gaelle sur le neurofeedback et l'enthousiasme de votre intervenante , Stéphanie Aubertin, qui semble étonnamment moins rigoureuse à ce propos. En effet, les revues de littératures scientifiques concernant le neurofeedback semblent indiquer l'absence de preuves robustes de son efficacité https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4892319/ (l'article souligne le caractère coûteux de la procédure, les bénéfices cliniques qui ne durent pas à long terme, et la longue durée de traitement parfois nécessaire pour avoir des effets) ou des tailles d'échantillon trop petit pour généraliser les conclusions https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33395987/ . Un manque de rigueur qui ne ressemble pas à Méta de choc ;). Je me permets également plusieurs remarques 1/ relative aux propos maladroits et validistes tenus par Mme Aubertin associant autisme et maladie (épisode 3, vers 18 minutes). Non, l'autisme n'est pas une maladie avec des symptômes qu'il faudrait guérir, ce que pourrait suggérer les propos de votre intervenante . " Ainsi les intérêts des enfants sur le spectre autistique sont certes différents des enfants « typiques » mais ne doivent pas être considérés comme « des sortes de parasites que l’on devrait supprimer pour révéler le « vrai » enfant caché sous des symptômes » (2) " https://www.hogrefe.fr/autisme-psychanalyse-aba-denver-lavis-tranche-de-laurent-mottron/ Pour Laurent Mottron, l’éducation d’un enfant autiste ne donc vise pas à le rendre « moins autiste » mais doit favoriser des voies accès à notre monde, via des chemins adaptés à cette manière d’être au monde." https://www.hogrefe.fr/autisme-psychanalyse-aba-denver-lavis-tranche-de-laurent-mottron/ L'ouvrage de Laurent Mottron est d'ailleurs cité dans votre page ressource. En tant que professionnel.les de santé et/ou vulgarisateur.ices dans une démarche d'éducation ppopulaire , nous devons de faire attention à ne pas propager les préjugés validistes de notre société aux effets délétères comme le montrent les réactions de la jeune patiente évoquée par Stéphanie Aubertin. 2/ De nombreuses associations et communautés d'autistes demandent à ce que le terme "Asperger" ne soit plus utilisé car il fait référence à un médecin ayant collaboré avec les nazis, et par la même participé, à leurs horreurs https://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/10/02/asperger-et-les-nazis-un-cas-plus-qu-embarrassant_5363064_1650684.html 3/ en relation avec la notion "d'autisme asperger" , ces mêmes assos et communautés dénoncent son caractère validiste et obsolète et demandent à ce que les termes "autiste de haut niveau" et "autiste de bas niveau" ne soient plus utilisés, En vous remerciant encore pour votre travail et l'intérêt que vous porterez à ce commentaire, bien cordialement
    1. Stéphanie Aubertin
      Il y a 3 ans
      Invité•e
      Bonjour Julie Merci à vous pour votre commentaire. Je vais reprendre les 2 points principaux. Concernant le neurofeedback, je viens de répondre à Gaëlle. Peut-être pouvez-vous aller lire cette réponse. Je rajouterai juste qu'on ne peut pas mettre tout ce qui s'appelle neurofeedback dans le même panier, comme on ne peut pas dire que tous les psys ou toutes les psychothérapies sont identiques ou fonctionnent de la même manière. Le neurofeedback est une technique qui permet de voir fonctionner son cerveau en temps réel via un EEG mais ça pourrait être un IRM et de pouvoir travailler certaines zones. C'est comme un miroir : vous voyez en temps réel que vous avez une marque sur le visage ; vous pouvez alors lever la main pour nettoyer cette marque car le miroir vous renvoie votre image en temps réel. Mais ce n'est pas le miroir qui fait tout. Il faut que vous fassiez le bon geste pour enlever la marque. Le neurofeedback donne juste une image de votre activité cérébrale en temps réel, ce qui donne l'opportunité de faire travailler la zone problématique ou à travailler. A force de le faire, il y a renforcement de la zone. Mais si vous n'êtes pas actif pour modifier les ondes cérébrales, il ne se passera rien. C'est au pro de vous aider à bien faire ce "geste mental". Or, il y a des matériels très différents ; certains ne sont pas vraiment du neurofeedback mais plus de la relaxation. Et les pros ne sont pas forcément correctement formés. Le neurofeedback est du comportementalisme (TCC) à ceci près qu'il est plus précis que de demander des faire des tâches sans savoir si on fait le bon "geste mental". Les TCC ne tiennent pas forcément sur du long terme si le patient retourne dans son ancien fonctionnement. Idem pour le neurofeedback. En fait les TCC créent de nouveaux schémas cérébraux mais les anciens existent toujours et peuvent se voir réactiver. Pour le TSA, je ne vois pas ce dont vous parlez. L'émission a été enregistrée en septembre 2019 avec les connaissances de cet instant. Cela fait 2,5 ans et je ne me souviens pas avoir parlé de maladie. Si c'était le cas, c'est par maladresse. J'ai beaucoup lu Mottron, ce pourquoi il est cité dans les sources. Mottron défend une posture que d'autres chercheurs dans le TSA ne défendent pas. Je ne souhaite pas entrer dans le débat "est-ce une intelligence différente ou un trouble" car il s'agit d'un point de vue. Je reçois de plus en plus de personnes que je détecte TSA et que j'oriente vers un diagnostic si elles le souhaitent. Certaines ont un diagnostic pour lequel je ne suis pas d'accord. Beaucoup en souffrent et ne voient aucunement le côté positif. Elles ne souhaitent pas non plus faire partie d'une association. Les associations défendent un point de vue mais ce point de vue n'est pas partagé par tous. Le terme Asperger a été supprimé du DSM V et beaucoup de professionnels l'utilisent encore dans leur compte-rendu. Je reprends à chaque fois avec les personnes.
  25. Gandalf
    Il y a 3 ans
    Bonjour, encore, et merci, toujours... Je n'ai que parcouru très rapidement (trop) les commentaires... Je n'ai écouté que la première émission de ce volet ! MERCI à vous 2. Vivement la suite... Vivement les futurs podcasts... Vivement le documentaire... à bientôt
  26. Océane
    Il y a 2 ans
    Merci ! Série très intéressante ! Qui répond à pas mal de questions... Dont un bon nombre de questions que j aurais du me poser avant de plonger tête baissée dans les livres de Mme Siaud Facchin. Je suis outrée, je trouve hallucinant que son discours soit repris et relayé aussi souvent. Ayant découvert il y a un an que ma fille et moi sommes haut potentiel, je me suis renseignée tardivement sur le sujet et je n avais aucune idée préconçue auparavant. Et bien je suis tombée très rapidement et quasiment exclusivement sur des livres/sites internet/émissions de radio/podcast.... qui relayaient ces discours. Et j ai embrassé la définition du "zèbre". C est là où avec le recul, je trouve fascinant de revenir sur mes biais (qu'on est sans doute nombreux à avoir eu...). Certe je tiquais un peu sur cette définition si large du surdoué. Je me suis fait la réflexion que je trouvais le livre de Mme Siaud Facchin décevant, que ça manquait de sources et de rigueur scientifique. Mais ce discours est tellement répandu, il y a tellement peu de discours alternatif facilement accessible et surtout cet effet barnum est tellement rassurant ! Ça fait du bien d avoir une étiquette qui explique la totalité de nos doutes, nos souffrances, nos inconforts. Et je suis impressionnée de voir à quelle vitesse j ai écarté les éléments qui auraient dû me faire douter. Un autre point que je retiens de votre série de podcast est qu'un haut potentiel a la capacité de traiter rapidement de l information, mais que les infos peuvent être fausses à la base ! Et qu'on peut se servir de notre efficacité de raisonnement pour justifier des croyances. Ça fait un an que je suis intriguée par ce point : comment des personnes que je sais être haut potentiel peuvent avoir des raisonnements si différents du mien, et défendre des idées qui me semblent absurdes ou dangereuses (lien entre haut potentiel et médiumnité, morphopsychologie, enneagramme, croyances New age...). J en avais conclu que comme ces personnes étaient intelligentes, elles avaient sans doute eu une démarche scientifique et rigoureuse qui les avaient amenées à penser ça. Je me rend compte à présent à quel point la dérive sectaire est proche. Un grand merci pour ce podcast qui contribue à lutter un peu contre l obscurantisme
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Merci pour ce partage de réflexion, Océane. Je vous confirme que nous avons tous•tes des biais et que nous ne pourrions en fait pas vivre sans :-) Et oui, les personnes qui ont de grandes capacités intellectuelles ont intérêt à se méfier de leurs certitudes si bien étayées ! Heureuse que cette série vous aient été utile.
  27. Nathalie nguyen
    Il y a 2 ans
    Merci pour cette émission claire et libératrice Je me sens triste d'avoir enfermé mon fils dans des caractéristiques que je pensais structurelles ne lui permettant pas de trouver d'autres possibilité d'être
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Heureuse que cette émission vous soit utile. En tant que parents, on fait rarement les choses à la perfection ;-) Ce qui compte, c'est de rectifier le tir, si besoin !
  28. Fanny
    Il y a 2 ans
    Détectée récemment à l'âge adulte en m'étant aussi reconnue dans ce qui circule sur internet, j'ai commencé à lire le livre de J. Siaud-Fachin "Trop intelligent pour être heureux" sur recommandation du psychologue, et j'ai commencé à douter du contenu : je me suis moi aussi endormie sur son livre... J'ai ainsi découvert Méta de choc en lisant l'onglet "Controverses" sur la page Wikipédia de J. Siaud-Fachin. Merci pour votre émission qui confirme mes doutes et qui démasque les supercheries. Je me suis abonnée au podcast par curiosité car le contenu a l'air très intéressant. Je vois qu'il est volontairement gratuit et sans publicité, bravo pour cette démarche courageuse !
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Heureuse que mon démarche vous plaise, Fanny. J'espère que ce que vous trouverez ici nourrira votre réflexion.
  29. Jordan
    Il y a 2 ans
    Bonjour, Je vous remercie pour cette émission, cela m'a permis de mieux comprendre le sujet. Il y a quelques temps je me suis intéressé aux tests cognitifs demandés aux pilotes (test DLR par exemple : mémorisation, conscience spatiale etc ...). Par la suite, je me suis poser la question sur le fait de s'entraîner à ces tests, en faisant des exercices de tout type. J'ai trouvé le site d'une Neuro-psychologue qui propose des entrainements cérébraux en plus de tests : https://www.mowgliebraincoaching.com/ Je ne pense par être HPI/surdoué, mais je serai intéressé de savoir à quel point s'entraîner avec des exercices à une répercussion sur les tests de QI. L'impact sera certainement minime (ou lissera les résultats ?), mais est-ce que cela présente un intérêt ? Ne serait-ce que pour être plus à l'aise au quotidien ? Et si c'est utile, est-ce qu'il y a des exercices plus pertinent que d'autres pour être polyvalent ? C'est aussi parti de l'observation que des personnes qui font des compétitions de mémorisation, pourront plus facilement réussir le tests d'Indice de Mémoire de Travail. Stéphanie Aubertin mentionne dans le chapitre 1, qu'elle a déjà eu l'occasion de faire des exercice de ce type, mais sans rentré dans le détail, c'est pourquoi je me permet de demandé. Merci encore !
  30. Christine
    Il y a 2 ans
    Mais pourquoi donc avez-vous utilisé un zèbre comme illustration... ? Cette appellation farfelue, sortie d'on ne sait où, n'a aucune base scientifique ou étymologique. Dommage, car cela fait la pub pour des spécialistes autoproclamé.es d'un sujet que vous abordez pourtant sérieusement et qui mériterait de sortir des clichés.
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Parce que j'ai un goût prononcé pour les pieds de nez !
  31. Christine
    Il y a 2 ans
    Et moi pour les nez de clown. Vous ne lui ajouteriez pas un beau rond rouge ? Ça lui irait bien aussi.
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      C'est une idée !
  32. Gaëlle
    Il y a 2 ans
    Merci pour ce podcast toujours aussi qualitatif. Est-ce que l'on sait d'où viennent d'où ces mythes autour de la douance?
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Merci de votre intérêt, Gaëlle. Beaucoup des mythes décrits dans l'émission sont franco-français et, à ma connaissance, émanent majoritairement des livres de Jeanne Siaud-Facchin (pensée en arborescence, hyper-sensibilité, etc.).
  33. Lary
    Il y a 1 an
    Bien le bonjour et merci pour ces podcasts qui font du bien ;-) ! Je me questionne sur la validité des critères diagnostics du HPI ainsi que de leurs limites : En effet dans l'épisode 1 a été abordé le thème de la limite arbitraire de 130 pour décrocher le Graal. Mais en effet, que fait on des personnes avec un QI calculé à 127, 128 ou 129 ? Je suppose que leur fonctionnement cérébral ne diffère pas énormément de celui de personnes à 132, 133 ou 134. Et par ailleurs, il n'existe pas de personnalité HPI type permettant de valider le diagnostic sur ce critère. Donc, en plus du test de QI et de la prise en compte des facteurs de stress lors de la passation du test, quels sont les autres critères diagnostics objectifs permettant à un.e neuropsychologue de valider ou non le HPI d'une personne testée à 128 ? Et ensuite, en plus du rassurement que le diagnostic de HPI peut conférer à certains, y aurait-il alors toujours un intérêt à parler de HPI si ce qui est intéressant n'est pas le chiffre mais plutôt l'interprétation des résultats ? Je vous remercie toutes deux par avance pour vos réponses
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 1 an
      Autrice
      Bonjour Lary, Merci de votre intérêt. Tout test de QI s'accompagne d'une interprétation de la part d'un•e professionnel•le formé•e. La limite de 130 est effectivement arbitraire et ne doit pas constituer en soi une limite ou un objectif. Ce qui compte, c'est le décryptage qui peut être fait des résultats aux différents items.
  34. Lamia
    Il y a 1 an
    Bonjour, J'ai adoré écouter cette série de podcast, merci de déconstruire tous ces dires et tout ce qu'on entend sur le HPI ...etc !
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 1 an
      Autrice
      Heureuse que cette série vous ait plu, Lamia.
  35. Sarah
    Il y a 11 mois
    Un grand merci pour cette série très éclairante! Décidément, quelle mine d'or vos podcasts! Je vais exprimer un questionnement/amener une info qui touche à ma vie personnelle: mon compagnon a été testé avec un QI de 147 lorsqu'il était pré-adolescent ... et à l'âge adulte ça ne se remarque plus (en tout cas, j'en ai l'impression). Je n'ai pas l'impression qu'il ait une vitesse de traitement de l'information remarquablement rapide ni même une bonne mémoire, ce qui m'étonne toujours avec un tel chiffre. C'est un homme très humble qui n'a jamais parlé à personne de son test de QI (ne sont au courant que ses parents et moi - d'où le fait que je ne peux "malheureusement" parler à personne de mes questionnements), et qui a mis toute son énergie à s'intégrer socialement pour vaincre son isolement et ses addictions. Et il y réussit assez bien! Peut-être que ceci explique cela... un shift de l'effort? Quoi qu'il en soit, son profil illustre pour moi très bien l’hétérogénéité des profils HPI !
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 11 mois
      Autrice
      Heureuse que cette série nourrisse votre réflexion, Sarah.
  36. Bertrand
    Il y a 9 mois
    Tout d'abord, merci pour ce podcast. J'avais lu et écouté Nicolas Gauvrit et Franck Ramus sur ces questions avant d'écouter ce podcast. Je vais rejoindre ce qu'a dit Océane précédemment. Si l'on s'intéresse à cette question des hauts QI, via des moteurs de recherche, on peut difficilement échapper à ce que Gauvrit et Ramus appellent "La légende noire des surdoués". Et personnellement, je n'y ai pas complètement échappé. Il faut sans doute pas mal de chance, ou être spécialement patient, pour finalement tomber sur des points de vue contradictoires sur ces questions. Par exemple, c'est une amie qui m'a parlé de votre podcast. Je ne l'ai pas trouvé au hasard de mes recherches! Et c'est bien dommage. Pour ma part, je suis scientifique et je connais le monde de la recherche. J'ai donc a priori l'habitude d'essayer de lire différentes sources avant de me faire un avis. Normalement, je devrais même avoir un esprit critique plus développé. Et bien, comme Océane, je n'ai pas toujours su prendre la distance nécessaire et remettre en question ce qu'on me livrait dans tous ces bouquins, même quand je ne m'y reconnaissais pas d'ailleurs. Ce qui confirme exactement ce que vous dites dans ce podcast. Toutefois, j'étais quand même souvent perdu par le manque de rationalité dans les appellations et définitions, notamment celle des zèbres. Ce qui est très bien illustré par le commentaire de David (plus haut) qui considère qu'on peut avoir un QI très élevé sans être "zèbre". Faut-il comprendre qu'on peut avoir un QI élevé et être bien dans sa peau, ce qui exclut de facto de la catégorie des zèbres ? (cette question n'attend pas de réponse). Je pourrais donc me flageller de me considérer scientifique en ayant fait preuve d'autant de naïveté sur ces questions. Mais grâce à vous, j'ai appris que même des prix Nobel peuvent verser dans l'ésotérisme. Donc je relativise.
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 9 mois
      Autrice
      Merci pour ce retour, Bertrand. Heureuse que cette émission nourrisse notre réflexion. La croyance est en effet un élément commun à toute personne humaine ; nous ne pouvons y déroger. Il est en particulier difficile d'interroger les croyances qui valident nos valeurs personnelles. Sachant cela, nous pouvons faire preuve de vigilance accrue vis-à-vis de celles qui engendrent chez nous des souffrances inutiles. Une entreprise passionnante mais fort complexe, vous l'aurez compris.

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