#27

CNV : une communication sans violence ?

Avec Olivier L'anonyme

La Communication NonViolente est-elle l’outil idéal pour résoudre tous nos conflits ? Dans le couple, en entreprise, avec nos enfants, nos parents, et même entre communautés hostiles ou pays en guerre ? C’est en tout cas l’ambition affichée de son fondateur, Marshall Rosenberg. Lancée en 1963 et aujourd’hui pratiquée aux quatre coins de la planète, cette technique semble être la panacée à laquelle nous rêvions tous et toutes pour vivre en harmonie avec notre prochain.

« Il y a sur cette Terre des gens qui s’entretuent : c’est pas gai. Je sais. Il y a aussi des gens qui s’entrevivent. J’irai les rejoindre. » disait Prévert. Cette série en cinq chapitres donne la parole à un aventurier de l’esprit, mû depuis plusieurs décennies par le désir de trouver le mode d’emploi de l’interaction, la planète communicationnelle sur laquelle il nous serait donné de nous entrevivre.

Qu’est-ce que la Communication NonViolente ? Qui l’a créée ? Quel est son objectif ? Quels sont les quatre piliers de la CNV ? Comment communiquer sans conflit et sans jugement au quotidien ? La non-violence implique-t-elle de censurer certaines émotions comme la colère ? La CNV mène-t-elle à un discours convenu, vendu au politiquement correct ? Nous explorons ensemble le monde joyeux, mais aussi les aspects inquiétants de la Communication NonViolente : ses règles, ses codes, son vocabulaire et ses figures de proue.

Prêt•es pour la traversée ? Bien sûr que vous l’êtes !

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Illustration du chapitre n°1 de la série SHOCKING n°27 qui s’intitule : CNV : une communication non violente ? Le titre du chapitre est : Les bases de la Communication NonViolente. Au premier plan, deux mains essaient de s’attraper. Leurs doigts se touchent presque. L'arrière-plan est fait de différents tons de gris. On peut distinguer une ligne de fuite grâce à un couloir de piliers faits de ciment, rectangulaires et imposants. Cela laisse penser à une allée du mémorial de l'holocauste à Berlin.

Épisode #27.154mn
Les bases de la Communication NonViolente

Commençons par décortiquer les quatre grandes étapes de la CNV, aussi appelées “processus OSBD“ : observation, sentiment, besoin, demande. À l’aide d’exemples pratiques et d’une analyse critique affûtée, c’est un véritable tuto 5 étoiles que nous vous proposons ici !

Timecodes Épisode #27.1

00:02:42Présentation : l’intérêt de mon invité pour la communication, définition de la CNV, connexion de cœur à cœur, bienveillance, prendre en compte les besoins de l’autre, dans quel cadre utiliser la CNV ? relations interpersonnelles et intrapersonnelles, résolution des conflits en soi, introspection, introduire du changement social, déconstruire les structures oppressives.
00:12:51Le processus OSBD : les étapes de la CNV, observation, sentiment, besoin, demande. Observation factuelle, hors du jugement; prendre conscience de ses émotions, liste de vocabulaire des émotions, le sentiment est le signal d'un besoin, besoins universels, élan naturel à contribuer, évaluations cachées, différencier besoin et stratégie, sortir de l’urgence de la réplique, formuler une demande concrète, intention de connexion, différenciation clé, différence entre demande et exigence.
00:31:13À l’écoute de l’autre : conflit avec un enfant, écouter ses émotions, entendre ses besoins et exprimer les nôtres, trouver une solution commune, sortir de la punition, sortir de l’interdit.
00:39:01Peut-on exprimer sa colère ? pas de répression des émotions, communiquer au-delà du clivage, expression de nos besoins.
00:43:15Quelques aspects métacognitifs : stoïcisme, prendre conscience de nos conditionnements, tribus premières, montrer sa vulnérabilité désamorce le conflit, effet de surprise, erreur fondamentale d’attribution, attribuer la faute à l’autre, se penser comme la référence, étiquetage, biais de confirmation, identité enfermant.
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Illustration du chapitre n°2 de la série SHOCKING n°27 qui s’intitule : CNV : une communication non violente ? Le titre du chapitre est : La soif de communiquer. Deux Playmobils apparaissent au premier plan, une femme noire et un homme blanc, côte à côte, qui nous regardent, souriants. En arrière-plan, on peut deviner un décor de mariage et de la végétation.

Épisode #27.252mn
La soif de communiquer

Comment Olivier en est-il venu à s’intéresser à la Communication NonViolente, et quelles autres approches de connaissance de soi et des autres a-t-il explorées avant ça ? Vous allez le voir, son parcours personnel a suivi des pistes multiples ; certaines enrichissantes, d’autres moins.

Bon. Et au détour d’une de ses questions sournoises, dans un moment d’égarement, je vous parlerai aussi de ma mère…

Timecodes Épisode #27.2

00:02:54Découverte de la communication : père violent, Jacques Salomé, développement personnel, psychologie humaniste, croyances New Age, synchronicité, capacités extrasensorielles, les registres de communication : réaliste, imaginaire, symbolique.
00:17:56La maladie selon Jacques Salomé : le mal a dit, le silence des mots, la violence des maux, retard de diagnostic, une maladie ou un accident a un sens, syndrome d’anniversaire.
00:22:18Formation auprès de Jacques Salomé : psychodrame, constellations familiales, Rebirth, manque de sources scientifiques, PNL, nommer ses sentiments, devenu formateur, projection d’un idéal, refus de devenir gourou, dérives de Jacques Salomé, légitimité par la proximité à Marshall Rosenberg.
00:30:47Entrée dans la franc-maçonnerie : cooptation, mythe de pureté, proximité du New Age avec l’extrême droite, enseignement ésotérique, élitisme.
00:36:11Formation à la psychologie humaniste : Françoise Blot, écoute centrée sur la personne, Carl Rogers, écoute active, écoute empathique.
00:39:50Intérêt pour la CNV : accompagnement des personnes handicapées, conférences de Marshall Rosenberg, Issâ Padovani, affirmer ses désirs, prendre en compte les besoins des autres, stages de base, stages d’approfondissement, Connect before correct, besoin d’empathie, empathie au tiers.
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Photo de Marshall Rosenberg seul, assis sur une chaise avec les bras croisés sur le dos de la chaise. Il nous regarde, souriant et décontracté.

Épisode #27.353mn
Des ambitions aux résultats

Voici venu le temps de regarder de près les fondements théoriques de la Communication NonViolente et les résultats de la recherche sur son efficacité dans la résolution de conflits.

Dans ce troisième chapitre, nous abordons de nombreux sujets. Il peut donc être utile de vous armer de papier et stylo pour ne pas en rater une miette.

Timecodes Épisode #27.3

00:01:53Les fondements de la CNV : enfance de Marshall Rosenberg, influence du procès Eichmann, opposition à la psychanalyse, empathie du thérapeute avec le patient, rendre la psychologie accessible à tous, la bienveillance est un état naturel, Centre international pour la Communication NonViolente, coût des formations, méthode Gordon, gagnant-gagnant, le business de la CNV.
00:11:42Les ambitions et les résultats : résoudre des conflits internationaux, pas d'évaluation de la méthode, racines spirituelles de la CNV, manque de rigueur intellectuelle, témoignages, arguments d’autorité, études scientifiques sur la CNV, pas d’efficacité prouvée, minoration de l’importance de la démarche thérapeutique, validation par les neurosciences ? Catherine Gueguen.
00:26:20Les biais dans les présupposés de Marshall Rosenberg : bienveillance originelle, instauration d’un langage de domination au Néolithique, raisonnement complotiste, théodicée, servir la vie, intelligent design.
00:35:43Les biais de la CNV : l'observation objective n’existe pas, occultation des biais cognitifs, pas de prise en compte du contexte, nos besoins sont-ils universels ? besoin de communion spirituelle, appel à la nature, peut-on dissocier nature et culture ? Frédéric II et la langue naturelle de l’humain, on ne devient pas humain hors culture.
00:45:17Raisonnement circulaire et contradictions de la CNV : le langage permet de retrouver la bienveillance, on peut toujours satisfaire les besoins de tous, connexion à “l’énergie divine bien-aimée“.
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Illustration du chapitre n°4 de la série SHOCKING n°27, qui s’intitule : CNV : une communication non violente ? Le titre du chapitre est : Dérapages contrôlés. Le fond est de couleur grise, unie. Au 1er plan la photo de la face d’un chien noir de race carlin. Il est habillé d'une veste en jean pour chien, et a l'air triste.

Épisode #27.453mn
Dérapages contrôlés

Nous explorons plus profondément encore les tenants et surtout les aboutissants de la Communication NonViolente. La tension monte et au détour de la conversation, vous allez voir qu’Olivier m’a “stimulée“, comme disent les adeptes de la CNV, au point que je suis sortie de mes gonds. On s’est embrouillé•es sévère. La CNV nous a-t-elle permis de trouver un terrain d’entente mutuelle ? Je vous laisse le découvrir.

Timecodes Épisode #27.4

00:01:15Les effets problématiques de la CNV : utilisation mécanique de la CNV, difficulté à critiquer la CNV, pas de remise en cause des fondements, manque d’intégration, pas d’interrogation des mésusages, manque de rigueur intellectuelle, parole policée, communication artificielle, langage dévitalisé, responsabilisation individuelle sans interroger les structures, psychologue du travail, sociologue du travail, connaissances figées.
00:09:52La CNV est-elle élitiste ? renforcement des inégalités, bulle cognitive, automatisme de communication, devenir formateur, politiquement correct, gommage des singularités, reformulation inadaptée, exemple de reformulation dans la gestion de conflit.
00:19:19Connect before correct : se connecter à l'autre, focalisation sur le ressenti, hyper-relativisme, reconnaître le vrai et le faux, une pensée qui stagne, pas de réel commun possible, parenté avec le New Age.
00:24:41La vision de Marshall Rosenberg sur la santé mentale : la maladie psychique n’existe pas, l’importance du diagnostic, la violence est à l’origine des maladies mentales, effets pervers du diagnostic, schizophrénie, dépression, bipolarité, antipsychiatrie, culpabilisation du malade.
00:30:46Le manque de prise en compte du contexte social : différence responsabilité/culpabilité, porosité de la CNV au New Age et aux pseudosciences, morphopsychologie, phrénologie, minorité sociale, ne pas blâmer l’autre, outil favorable aux dominants, outil de domination, usage protecteur de la force, on ne peut pas blesser l’autre, on a toujours le choix.
00:41:01Les risques de manipulation : affinage de la rhétorique, détournement des outils de la CNV, perte d’esprit critique, polyamour, situations de domination, confusion cognitive, dogmatisme, ne pas se fier au mental, communication de cœur à cœur, la colère est un sentiment-écran, être en colère c’est être coupé de la vie, je suis stimulé, difficulté à gérer le conflit, impossibilité du désaccord, charge mentale de la CNV.
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Illustration de l'émission : CNV : une communication non violente ? Le titre du chapitre est : Une communication à la dérive. Il s’agit d’une photo de femme debout, souriante. Elle est plantée là, tranquille, et elle nous regarde. Derrière elle, les flammes d’un incendie, et un coin de ciel bleu.

Épisode #27.554mn
Une communication à la dérive

Voici venus l’apogée et le dénouement de cette série en cinq volets. Vous le savez déjà, il y sera notamment question des dérives de la Communication NonViolente. Et attention : on va balancer des noms !
Et une nouvelle fois, je vous parlerai de ma mère… Décidément, je ne sais pas ce qui me prend !

Timecodes Épisode #27.5

00:01:34Les dérives d'Issâ Padovani : guérir du Covid par l’argile, complotisme, conspiritualité, influence des médias d’extrême droite, autisme créé par les vaccins, réaction de l'AFFCNV, Access Consciousness, dérives sectaires de l'Access Bars, relativisme, compatibilité entre CNV et New Age, hydroxychloroquine, antivax.
00:19:30Les dérives des formateurs en CNV : Anne Van Stappen, physique quantique, Joe Dispenza, Gregg Braden, Louis Fouché, Muriel Gorius, Emmanuelle Straub, Thierry Casasnovas, Diane Baran, hygiénisme, Sophie Grosjean, Fanny Rondelet, Valérie Lanctôt-Bédard, Vincent Houba, mémoire de l’eau, Nicole Azincourt, Idriss Aberkane, Didier Raoult, Deepak Chopra, mysticisme quantique.
00:28:07Recevoir la violence comme un cadeau : empathie au tiers, la porte ouverte aux abus, refuser la conversation, impossibilité de critiquer la CNV, universalité de la CNV, défense de la CNV, totalitarisme.
00:36:04Que garder de la CNV ? la CNV contre la pensée dominante, pseudosciences, suivre son intuition, méthode Gordon, élite éclairée, corrélations hiérarchiques, situation de domination, consentement, intimité émotionnelle, écoute empathique.
00:46:04Quelle technique de communication utiliser ? à la recherche de la communication parfaite, totalitarisme relationnel, recherche scientifique sur la communication.
00:50:20La Minute stupide.
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L'émission en bref
Les meilleurs passages

Thème du mème :  | Citation : « Un pilier de la Communication NonViolente, c’est l’observation factuelle… en la différenciant bien des jugements et évaluations qui nous viennent très rapidement en tête dès qu’on est en situation de conflit. Et c’est moins simple que ce qu’on imagine ! » Olivier L’anonyme. | Auteur.rice : Olivier L'anonyme | Émission : CNV : une communication sans violence ? | Image d'illustration :
Thème du mème :  | Citation : « En Communication NonViolente, on accorde beaucoup d’importance au sentiment, vu comme un signal indicateur de nos besoins. La CNV nous permet un élargissement de notre vocabulaire et une élaboration fine de ce qui se passe en nous. » Olivier L’anonyme. | Auteur.rice : Olivier L'anonyme | Émission : CNV : une communication sans violence ? | Image d'illustration :
Thème du mème :  | Citation : « Il est important de comprendre qu’on peut être entendu sans forcément être comblé. La Communication NonViolente fait une “différenciation clé” entre demande et exigence. Si on fait payer son refus à quelqu’un, c’est qu’on avait une exigence et non une demande. » Olivier L’anonyme. | Auteur.rice : Olivier L'anonyme | Émission : CNV : une communication sans violence ? | Image d'illustration :
Thème du mème :  | Citation : « J’ai pu mesurer à quel point il est facile de devenir gourou. Le danger ne vient pas seulement d’une éventuelle envie de prendre le pouvoir sur l’autre, mais de la forte tendance de certains à donner ce pouvoir à une figure d’autorité, en y projetant une espèce d’idéal. » Olivier L’anonyme. | Auteur.rice : Olivier L'anonyme | Émission : CNV : une communication sans violence ? | Image d'illustration :
Thème du mème :  | Citation : « On se rend rarement compte à quel point les mythes de pureté originelle sont présents dans le développement personnel. Je pense que c’est ce qui fait que des ponts peuvent facilement se faire avec l’extrême droite et des dérives totalitaires. » Olivier L’anonyme. | Auteur.rice : Olivier L'anonyme | Émission : CNV : une communication sans violence ? | Image d'illustration :
Thème du mème :  | Citation : « En franc-maçonnerie, il y a un aspect flatteur à faire partie d’une espèce d’élite. Non seulement je trouve problématique de s’autodésigner comme telle, mais c’est complètement antidémocratique de réserver une connaissance à une élite ! Je n’y suis pas resté longtemps. » Olivier L’anonyme. | Auteur.rice : Olivier L'anonyme | Émission : CNV : une communication sans violence ? | Image d'illustration :
Thème du mème :  | Citation : « Pour Marshall Rosenberg, le fondateur de la CNV, la bienveillance est notre état naturel, empêché par la culture dont il faudrait nous déconditionner. Mais vouloir dissocier nature et culture n’a aucun sens ! On ne peut pas détricoter l’un pour retrouver l’autre. » Olivier L’anonyme. | Auteur.rice : Olivier L'anonyme | Émission : CNV : une communication sans violence ? | Image d'illustration :
Thème du mème :  | Citation : « Marshall Rosenberg invite à sortir de la vision d’ennemi, mais il fonde la CNV sur l’idée que la violence serait apparue par la volonté de classes dominantes d’instaurer un langage permettant d’asseoir leur pouvoir. Ça a vraiment un goût de complotisme. » Olivier L’anonyme. | Auteur.rice : Olivier L'anonyme | Émission : CNV : une communication sans violence ? | Image d'illustration :
Thème du mème :  | Citation : « La CNV revendique des racines spirituelles et se fonde sur une théodicée : un mythe qui donne une explication au mal. Elle permettrait de retrouver un paradis perdu il y a 8 000 ans, avec l’apparition de la violence. Sauf qu’on trouve des traces de meurtre il y a 430 000 ans. » Olivier L’anonyme. | Auteur.rice : Olivier L'anonyme | Émission : CNV : une communication sans violence ? | Image d'illustration :
Thème du mème :  | Citation : « Dès qu’on essaie d’interroger la CNV, ce qu’a dit Marshall Rosenberg se transforme en Tables de la Loi. Il n’y a pas de prise en compte des mésusages, toujours vus comme un manque d’intégration de la part de gens à qui on conseillera de suivre des stages de perfectionnement. » Olivier L’anonyme. | Auteur.rice : Olivier L'anonyme | Émission : CNV : une communication sans violence ? | Image d'illustration :
Thème du mème :  | Citation : « Marshall Rosenberg dit qu'il veut lutter contre les structures oppressives, mais les formations de CNV en entreprise mettent sous le tapis cette question et rabattent la responsabilité sur les individus : s’ils communiquaient un peu mieux, ça irait vachement mieux ! » Olivier L’anonyme. | Auteur.rice : Olivier L'anonyme | Émission : CNV : une communication sans violence ? | Image d'illustration :
Thème du mème :  | Citation : « Pour Marshall Rosenberg, la maladie psychique n’existe pas ; elle n’est que le résultat de notre mode “chacal” créé par une communication violente. Un schizophrène n’est donc pas malade et ira mieux grâce à une écoute “girafe”. Affirmer une telle chose me paraît dramatique. » Olivier L’anonyme. | Auteur.rice : Olivier L'anonyme | Émission : CNV : une communication sans violence ? | Image d'illustration :
Thème du mème :  | Citation : « Les critiques possibles de la CNV ont déjà été faites en interne. Ça rend cette technique de communication complètement inattaquable… Un peu comme avec les proverbes : on peut toujours en trouver un qui va nourrir et étayer ce qu’on prétend montrer ou dire. » Olivier L’anonyme | Auteur.rice : Olivier L'anonyme | Émission : CNV : une communication sans violence ? | Image d'illustration :
Thème du mème :  | Citation : « Issâ Padovani a dit qu’on empêchait les gens de soigner le Covid avec l’hydroxychloroquine pour promouvoir un vaccin délétère. Quand je lui ai demandé sur quoi il s’appuyait pour dire que c’était un traitement efficace, il m’a dit qu’il partageait depuis LA Conscience… » Olivier L’anonyme | Auteur.rice : Olivier L'anonyme | Émission : CNV : une communication sans violence ? | Image d'illustration :
Thème du mème :  | Citation : « Il y a en nous quelque chose qui a follement envie de trouver un code, une règle absolue. Mais le discernement, c’est probablement plutôt de sortir du normatif. La métacognition, en interrogeant notre fonctionnement, permet aussi de mieux relationner avec soi et les autres. » Olivier L’anonyme | Auteur.rice : Olivier L'anonyme | Émission : CNV : une communication sans violence ? | Image d'illustration :

Ressources
Pour aller plus loin

Ressources Épisode #27.1
Les bases de la Communication NonViolente

Communication NonViolente :

Cognition :

Mythes sur les Aborigènes :

Autre :

Ressources Épisode #27.2
La soif de communiquer

Jacques Salomé et ses inspirations :

Autre :

Franc-maçonnerie :

Communication NonViolente :

Émission citées :

Ressources Épisode #27.3
Des ambitions aux résultats

Communication NonViolente :

La méthode Gordon :

Linguistique :

Les émotions humaines :

Les émotions animales :

La violence dans l'histoire :

Scepticisme :

Émissions citées :

Ressources Épisode #27.4
Dérapages contrôlés

Milieu du travail :

Psychisme :

Rapports sociaux :

Critiques de la CNV :

Ressources Épisode #27.5
Une communication à la dérive

Issâ Padovani :

Complotisme :

Dérives :

Émissions citées :

Suggestions
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Commentaires

Commentaires (88)

  1. Anne cécile
    Il y a 2 ans
    Bonjour ! Je partais d’un à priori plutôt mauvais sur la CNV, aillant été formée à cela dans le le cadre de mon travail. J’avais trouvé la formation et les propos très simplistes, manquant de nuances et de profondeur. Ce monsieur me fait entrevoir les choses différemment mais certains points m’ont gênée dans l’épisode. Tout d’abord une première chose : l’exemple de cette petite fille toute penaude d’avoir fait une bêtise. Non je ne suis pas d’accord, il me semble que la majorité des parents, contrairement à ce qui est dit, voyant leur enfant très contrit (d’autant que d’après ce qu’on en dit, cette enfant veut être comblante avec son entourage, donc doit dans son quotidien certainement faire preuve de beaucoup de gentillesse, de soin, etc) ne serait pas tenté d’entrer dans la réprimande. La plupart des parents, vêtus de bon sens donc, prendrait du recul et surtout aiderait l’enfant à prendre du recul sur cet acte qui somme toute n’est pas bien grave. Qui punirait cette enfant d’une maladresse aussitôt regrettée ? En déduire derrière que le système de punition-récompense est un système vicié me semble être un raccourci, que dis-je, un trou de vers absolument abyssal. D’autant que la littérature scientifique a démontré (voir le programme triple P) son utilisé dans certain cas. Cela a également fait le lit des dérives de l’éducation positive, dont vous avez parlé dans un épisode absolument formidable. Qu’en pensez-vous ? Serais-je moi-même en train de faire un raccourci sur les propos tenus ? La deuxième chose qui m’a gênée est le recours à cette fameuse phrase : « nous sommes responsables de la manière dont nous vivons les situations ». Je trouve cette phrase dangereuse. « Si je vis mal cette chose que l’on m’a dite ou que l’on m’a faite, c’est que c’est moi qui doit guérir telle ou telle chose en moi ». Ainsi, le problème n’est pas le propos ou l’acte de la personne mais bien nous-mêmes et ce que l’on aurait à « guérir » en nous. Il faut aller chercher en nous pour comprendre pourquoi cela nous pose problème. Une excellente base pour des dérives de type coaching personnel ! J’ai cependant hâte d’entendre les prochains épisodes !
    1. Anne-Marie Macherat
      Il y a 2 ans
      J'ai eu longtemps la même interrogation. Et cette phrase sans explication est dangereuse et ne peut pas s 'appliquer aux victimes de violence. Néanmoins face à un comportement ou des paroles qui nous blessent , la première chose est d' accueillir notre ressenti et de chercher le besoin piétiné par ce comportement. ...respect douceur justice clarté. Quand je fais cela je me sens beaucoup mieux que si je reste dans la rumination contre l'autre. Et cela ne m'amène pas à justifier son comportement . Cela me donne un espace de liberté , de la force pour m exprimer quand c'est possible, de l'assurance.
  2. Bertrand
    Il y a 2 ans
    C'est quoi le lien entre l'épisode 27.2 et la CNV si ce n'est faire partie des errements de vie d'Olivier L'anonyme..?
    1. Laure B
      Il y a 5 mois
      Bonjour, Je ne trouve nulle part le nom de la personne avec qui vous échangez pendant 5 émissions. Olivier l'Anonyme ??! Moi qui considérait la CNV comme un simple outil anodin mais très aidant pour décrypter nos modes de communications, y mettre de la clarté et mieux nous comprendre (ni plus ni moins), je suis suffisamment effrayée d'entendre tous les risques de dérives, les fondements bancales et les manipulations en germe dans cette technique, et j'aurais vraiment aimé me sentir en sécurité en sachant qui est ce monsieur très intéressant ! Est-ce honnête de ne pas donner son nom ? Parle-t-il en mode camouflage par peur de représailles ou pour ne pas avoir à répondre aux éventuelles questions que son discours sucite ? J'avoue être très mal à l'aide avec cet anonymat imposé et non expliqué... Pouvez-vous nous éclairer svp ? Merci par avance. Laure, une auditrice qui découvre votre média par hasard par la CNV et qui hésite à l'explorer plus avant...
      1. Élisabeth Feytit
        Il y a 5 mois
        Autrice
        Bonjour Laure, merci de votre intérêt. Olivier a souhaité que son nom de famille ne soit pas rendu public pour préserver sa vie personnelle et professionnelle. Ayant été très actif dans le monde de la CNV, les personnes qu'il critique savent très bien qui il est et ne manquent pas de répondre à ses critiques dans les commentaires, ici et ailleurs. Olivier leur répond. Par ailleurs, si vous souhaitez vérifier ce qui est dit dans cette émission et vous faire votre propre opinion, de nombreuses ressources sont à votre disposition sur cette page.
  3. Bertrand
    Il y a 2 ans
    Quand les commentaires ne sont plus visibles facilement..c'est qu'il y a un malaise..
    1. Rebechat
      Il y a 2 ans
      Mais vous les avez trouvés, manifestement !
  4. Anne-Marie Macherat
    Il y a 2 ans
    Bonjour Je suis interpellée par certains propos d'olivier. Son exemple concernant les besoins entre autre. Besoin d un partisan de la vaccination besoin de soin (plutôt besoin de préserver sa santé) Une personne anti vaccin a le même besoin. L'impression qu on veut me tuer n'est pas un besoin mais une pensée lié à une émotion. Olivier a t-il pratiqué la cnv ? En cnv on ne dit pas à une personne "je t apprécie" ... c'est la base qu'on apprend assez vite. Je vais plutôt dire à la personne ce que j'aime vivre avec elle. On apprend aussi à faire une critique sur un fait précis en évoquant nos besoins insatisfaits . Personnellement je me suis formée à la cnv après avoir constaté dans un groupe que les personnes formées à cette pratique exprimaient des choses que les autres n arrivaient pas à dire.
  5. Teresa Saviano
    Il y a 2 ans
    Fort heureusement le sujet est la communication non violente ... Cher Elisabeth, c'est depuis longtemps que je suis avec intérêt vos émissions dont je suis une fan absolue J'adore la façon que vous avez d'aborder les différents sujets en partent du général pour arriver au particulier et pousser qui écoute à se poser des questions. On écoute, on apprend, on se pose des questions, on arrive à ses propres considérations Si j'avais une reproche à vous faire c'est l'habitude que vous avez de répéter souvent "mmm mmm " ! Certe, c'est pour assentir puisque on peut pas vous voir hocher la tête mais j'avoue que parfois ça m'énerve ! Sourire ! Vous êtes tellement remarquable que il faut avoir aux yeux des autres quand même un petit défaut ! Autrement vous seriez ennuyeusement parfaite comme Mary Poppins ( sourire encore slvp!) Au de la de cette enfilade de compliments, j'ai senti le besoin de vous écrire parce que j'ai trouvé étonnant que vous avez eu la nécessité de faire, pour bien deux fois, des remarques à des commentaires : soit parce que quelqu'un avez perdu quelque part votre esprit critique, soit parce que la vitesse d'élocution de l'invité c'était gênante. Mais on peut bien l'augmenter et passer à la vitesse 1,25 ... 1,5 ...etcétéra si on est pressé ! Jamais essayé ? Pour votre esprit critique prétendument en vacance, je ne peux que "le " remercier parce que je me demande même pourquoi le gens pensent se qui pensent ... et disent ! Mais il y'a même là un exercice instructif pour apprendre. Dommage qu'il y'a pas une version en italien ce que serait très intéressant pour mes compatriotes. Parfois j'ai même pensé de vous traduire dans ma langue maternelle mais, au delà du fait que je devrais d'abord ( je crois ) demander votre permission, écouter va plus vite et lire devient de plus en plus difficile dans une société sur l'emprise de la vitesse ! Ce qui me fait conclure que ce n'est pas envisageable. Mais j'aimerai tellement vulgariser votre émission en Italie !! Cela dit je vous remercie d'agrandir le déjà grand nombre de mes "pourquoi" et parfois d'un trouver des réponses et je vous souhaite toute la chance d'agrandir le nombre des ceux qui vous suivent Cordialement Teresa Saviano
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Merci pour ce retour, Teresa. Heureuse que mon travail (presque parfait ;-) vous soit utile. Concernant le sous-titrage en italien, je suis tout à fait preneuse, si vous êtes prête à y consacré le temps nécessaire (car c'est une tâche assez fastidieuse), cela pourrait se faire à partir des transcriptions déjà faites pour le sous-titrage en français ! N'hésitez pas à m'envoyer un mail, si la chose vous tente.
  6. Gilles Parcoret
    Il y a 2 ans
    Bonjour Elisabeth et "Olivier"...; Je suis avec beaucoup d'intéret ces entretiens sur la CNV.... Il y a quelque chose qui m'interroge beaucoup, c'est la notion de besoin....car souvent j'entends au minimum "désir", "souhait" et fréquemment "reaction face à une blessure"....(je n'ai pas suivi la formation cnv (je n'en ai pas du tout envie) ) . Très souvent les contacts avec les personnes "praticiens" se terminent en flop; ou alors (me disent ces personnes) pour faire vivre la cnv il faut se former....cela devient un entre soi avec ses codes (langages)... Merci pour vos retours ... j'attends avec impatience le prochain épisode Cordialement Gilles
    1. Anne-Marie Macherat
      Il y a 2 ans
      Si on m'insulte parce que j'exprime un désaccord, je peux être en colère ou triste parce que j'ai besoin de partage, ou d'écoute , de respect, de douceur ....la réaction c'est le ressenti [sentiment emotion) issue du besoin satisfait ou pas Et j éprouve de la joie quand mon besoin d'amour est satisfait. Ce podcast répond à mon besoin de clarté, de discernement, de savoir de confiance. (au dépend de mon besoin de sommeil parfois) . Conf
      1. Élisabeth Feytit
        Il y a 2 ans
        Autrice
        Ahaha !!!
  7. Guillaume F
    Il y a 2 ans
    J'ai la même anecdote au sujet des sourcils au salon de coiffure. Dans mon cas il s'agissait d'une apprentie coiffeuse : elle m'a coupé le surplus de longueur à l'aide d'un peigne. Ce que je n'avais jamais fait ni pensé à faire (à 30 ans passés), et qui est je l'avoue plus esthétique. (depuis j'ai pris l'habitude de le faire moi-même quand besoin est) Elle a eu raison de me proposer cela. Elle ne m'a pas fait payer plus cher. C'était de la pure bienveillance de sa part.
  8. Clementine
    Il y a 2 ans
    Ce n'est pas un cliffhanger, c'est de la torture!! Personnellement, la prosodie de votre invité me va très bien. Merci encore pour votre travail.
  9. Bertrand
    Il y a 2 ans
    Je suis impressionné par votre capacité à attribuer un manque de "démarche scientifique" à Rosenberg (qui d'ailleurs ne s'en défend pas, vous êtes bien la seule à essayer de nous faire croire qu'il a là un manque de cohérence par un habile contournement) quand vous même parvenez à faire un "démonstration", dont vous êtes probablement la seule à la considérer comme rationnelle, hors des règles de la logique et même de l'honnêteté intellectuelle minimale!
  10. Yann
    Il y a 2 ans
    Bonjour, Pendant l'épisode 4, votre invité fait allusion à l'antipsychiatrie et vient la définir rapidement, peut-être trop, puisqu'il la réduit au détour d'une phrase à "ouvrir tout les asiles". Des connaissances que j'en ai, l'antipsychiatrie était avant tout une méthode qui se mettait en place au sein de l'institution, et venait discuter la relation patient soignant. Bien sur, il s'agissait aussi de s'ouvrir sur l'extérieur mais pour rappeler aussi que le cadre institutionnel n'était pas condamné à être enfermé entre 4 murs, que "le processus thérapeutique" accompagné par des professionnels pouvait se poursuivre en extérieur. En tout cas c'est ce que j'en ai compris, peut-être que je me trompe. A ce sujet, l'antipsychiatrie est assez lié au mouvement de la psychothérapie institutionnelle. Ce mouvement a l'air très lié au développement de la psychanalyse, pour m'être rendu une fois aux rencontres de Saint-Alban, j'ai pu m'en rendre compte. La psychothérapie institutionnelle est souvent présenté comme "L'alternative" à la psychiatrie classique, et comme elle s'oppose a "la méchante psychiatrie" elle bénéficie d'un fort a priori positif. Par bien des aspects, la psychothérapie institutionnelle a d'ailleurs mis en place bon nombre de chose intéressante, mais le cadre théorique dans lequel elle s'inscrit est plutôt la psychanalyse clinique. Ce sujet n'est pas vraiment abordé dans la série sur la psychanalyse, et pourtant il me semblerait très important a explorer a part entière. Pour travailler auprès de ce public, il est fréquent que les critiques adressés à la psychanalyse puissent être réduit à celles et ceux qui travaille en libéral, par opposition aux psychanalystes cliniciens qui ont, eux une rélle expertise, "qui connaissent le terrain". Si des critiques légitime peuvent être adressé au système de santé psychiatrique, j'ai l'impression qu'il faut être vigilant a la valeur des propositions alternatives. La psychothérapie institutionnelle a mis en place des choses très intéressantes en partant d'un cadre théorique discutable mais avec des professionnels confronté aux "réalités du terrain"... si un invité maîtrisait ce sujet, il serait le bienvenu pour un éclairage! Desole j'ai digressé Merci beaucoup a votre invité pour son témoignage. J'espère qu'il gère mieux ses fins de repas avec son post-it et ses assiettes. Y
    1. olivier
      Il y a 2 ans
      Invité•e
      Bonjour et oui, cette allusion à l'anti-psychiatrie ne rend pas honneur à ce qu'elle a été et ne se réduit pas à "ouvrir les asiles", elle a été féconde de remises en questions salutaires. Cette partie aurait effectivement méritée plus de précisions, dans une conversation, peuvent apparaitre des manquements ou imprécisions qu'un écrit permet de reprendre et affiner. Merci donc de votre intervention qui permet de corriger cela.
      1. Yann
        Il y a 2 ans
        Et merci surtout pour votre témoignage riche. Il n'est pas simple de venir porté un discours critique sur des pratiques et théories aussi "bien intentionnés" que la CNV, mais il est pourtant crucial de le faire et l'entretien est très riche
  11. Eléonore
    Il y a 2 ans
    Bonjour Elisabeth, C'est avec un grand plaisir que je vous écoute depuis plusieurs mois. Je travaille comme assistante-doctorante d'histoire à l'Université et malgré une sensibilisation à l'esprit critique et à la méthode scientifique, j'ai eu une période CNV qui a failli me faire glisser vers des croyances que je tente pourtant de fuir depuis ma plus tendre enfance (mes parents soixante-huitards sont pétris de New Age ; homéopathie, mouvement anti-vaccin, retraite auprès de gourou bouddhiste et j'en passe). En 2020, J'ai commencé à suivre pendant un certain temps les vidéos d'Issâ Padovani, avec réticence au départ, puis avec beaucoup d'intérêt. Mon enthousiasme n'a heureusement pas duré plus d'une année (j'ai ainsi pu éviter de dépenser mon argent dans des stages CNV et "comunificationnel" avec I. Padovani). En 2021, j'ai notamment commencé à prendre de la distance quand ma mère a fait une crise maniaque avec tendance psychotique et qu'elle pensait avoir atteint l'illumination, comme de nombreuses personnes en état de psychose (je me demande d'ailleurs depuis : combien de gourous le sont devenus en état psychotique ??) J'ai pu voir avec effarement combien toutes les croyances New Age et religieuses s'entremêlaient dans son délire avec, en tête de liste, Issâ Padovani ! Lorsque celui-ci a commencé à propager des idées complotistes anti-vaccins pendant la période COVID, j'ai ainsi pu "prendre la mesure" - comme on dit en CNV - de son impact potentiel auprès des personnes fragiles et vulnérables... Merci beaucoup à vous et à Olivier pour son partage (l'épisode 4 m'a beaucoup parlé, notamment pour le manque de scientificité sur lequel repose cette pratique, la porosité du mouvement avec d'autres courants new age et la difficulté d'appliquer cet "art de vivre" au quotidien et sur le sentiment de culpabilité que ça peut générer) Je voulais toutefois mentionner un aspect qui m'a un peu titillé lors des entretiens. A deux reprises, Olivier a parlé de la "banalité du mal". Cette théorie philosophique est certainement intéressante, mais elle a été aujourd'hui totalement décriée par de nombreu.x.ses historien.ne.s et philosophes pour le cas d'Eichmmann. Celui-ci n'était de loin pas un bureaucrate aveuglé par son obéissance à sa hiérarchie, mais bien un idéologue antisémite profondément convaincu par la nécessité de l'extermination juive. La thèse de la philosophe Bettina Stangneth en 2011 est venue balayer les derniers doutes que l'on pouvait avoir sur la nature du personnage. Je pense qu'il est très important de faire attention quand on manipule ce concept d'Arendt pour éviter de véhiculer à nouveau cette croyance dangereuse... :) Merci encore pour votre beau travail! Ps: A l'occasion, j'aimerais bien vous écrire pour vous parler d'un futur projet de table ronde sur le problème de la santé mentale au sein des universités et sur les réponses institutionnelles parfois problématiques pour palier au problème (notamment des cours de méditation pleine conscience ou plus récemment, pour le cas de la Suisse, un programme doctoral de "connexion au corps" dans la forêt. Oui, oui...)
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Merci pour ce partage d'expérience, Éléonore. Nous aurons l'occasion de parler d'Issâ Padovani dans le chapitre 5. Merci également pour vos précisions sur le cas Eichmann. Concernant l'organisation d'une table-ronde sur la question de la santé mentale à l'université, n'hésitez pas à m'envoyer un mail à contact@metadechoc.fr.
    2. olivier
      Il y a 2 ans
      Invité•e
      Oui, complétement en accord avec ce que vous évoquez sur Eichmann, dans le podcast lorsque c'est évoqué c'est en lien avec les connaissances que pouvait en avoir Marshall Rosenberg et ce en quoi cela a été pour lui un élément de réflexion au moment qui était le sien. Merci d'avoir précisé l'état des connaissances actuelles.
    3. Hervé Lazerges
      Il y a 3 mois
      Bonjour Eléonore, je ne comprends pas ce que vous considérez comme dangereux dans le concept de banalité du mal. La philosophe Bettina Stangneth, que vous citez, précise d'ailleurs ceci à sont sujet : "Hannah Arendt a raison également lorsqu’elle affirme que le mal peut résulter de l’indifférence et de l’absence de pensée, et qu’il est dénué de profondeur. Nous avons tous éprouvé la banalité du mal. En effet, chacun d’entre nous s’est déjà surpris à agir de manière irréfléchie. Appliquer les directives, suivre les règles sans se demander quelles en seront les conséquences pour autrui : Eichmann n’aurait pu être aussi convaincant dans son rôle de technocrate qui ne réfléchit pas, si ce registre ne nous avait pas été si familier. L’efficacité du projet meurtrier nazi, justement, repose aussi sur la participation de l’administration et de la bureaucratie aux crimes. Le fait qu’Eichmann ne soit pas un bon exemple ne nous dispense pas de mener une réflexion sur le concept d’Hannah Arendt. Ce dernier constitue un apport irréversible. Mais Hannah Arendt nous apprend aussi que pour comprendre les choses, il faut aller plus loin." Je serais heureux de lire votre analyse sur les danger que vous percevez dans le concept de banalité du mal, d'autant plus que celui-ci me sert de base philosophique (à mon petit niveau) pour expliquer et comprendre l'inaction collective face aux conséquence du modèle de civilisation industriel et capitaliste. J'ajoute que l'émission sur Alexandre Grothendieck diffuser en ce moment sur France culture à tendance à me conforter dans l'idée que cette approche philosophique est pertinente car, en quelque sorte le refus de Grothendieck à continuer la recherche scientifique n'est t'il pas le fruit de l’honnêteté intellectuel, antidote au crime réel supposé par Annah Arent : "arrêter de penser" ?
  12. Alain Nouvel
    Il y a 2 ans
    Mille mercis pour ces réflexions passionnantes sur la CNV, sa force, ses limites et ses dérives. Amitiés à Olivier que je connaissais sans le connaître vraiment, que j'ai appris à mieux connaître à travers ces entretiens. Et j'ai hâte d'aller écouter vos émissions sur la psychanalyse. J'en ai suivi une pendant sept années, et en garde un bon souvenir, mais suis prêt à entendre, là aussi, les contradictions, les apories et les dérives de ces pratiques thérapeutiques. Merci de nous rendre plus intelligents.
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Merci à vous de votre intérêt, Alain, et heureuse que cette émission nourrisse votre réflexion !
    2. olivier
      Il y a 2 ans
      Invité•e
      Content que cette série te plaise Alain, amitiés !
  13. Guillaume
    Il y a 2 ans
    Je regrette que vous n'ayez pas interrogé un ou une experte de la CNV pour mettre en perspective vos critiques qui sont pourtant très intéressantes (et pas nouvelles), Olivier la connait mais n'en est pas un expert (lui même le dit). Et si vous faisiez un entretien avec quelqu'un qui connait la CNV en profondeur, dans un épisode supplémentaire ? Thomas d'Ansembourg, Issa Padovani, Véronique Gaspard, sont des noms qui pourraient vous intéresser.
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Merci de votre intérêt, Guillaume. Je ne ferai pas de deuxième émission sur le sujet. J'espère cependant que celle-ci vous est utile. Nous parlerons d'Issâ Padovani dans le prochain chapitre.
      1. Guillaume
        Il y a 2 ans
        Vous ne dites pas pourquoi vous ne le ferez pas, mais en écoutant le 5ème chapitre, je peux deviner qu'à partir d'une telle série de dures critiques, vous ne vouliez pas entrer dans un dialogue ouvert avec lui ou un autre expert. C'est bien dommage, et mon impression est que vous finissez par faire ce que vous dénoncez : une enquête à charge plutôt qu'une démarche scientifique.
      2. Élisabeth Feytit
        Il y a 2 ans
        Autrice
        La raison en est que je ne traite pas deux fois d'un même sujet. Par ailleurs, vous remarquerez en écoutant d'autres émissions que ma démarche est parfaitement subjective et que Méta de Choc n'est pas un lieu de débat mais de réflexion sur ses propres pensées, en l'occurrence ici via un témoignage.
  14. Marie
    Il y a 2 ans
    Bonjour Elisabeth, Un grand merci d'avoir évoqué le lien entre CNV et polyamour dans le dernier épisode. Vous avez mis des mots très justes sur une dynamique que j'ai connue personnellement il y a quelques années. Je ne connaissais pas le terme de CNV mais ses codes sont très repris dans le milieu polyamoureux, et me semblaient gage de bienveillance et de maturité de la part de ses adeptes quand en réalité ils étaient utilisés pour m'endormir, et donner tous les droits mêmes les plus abusifs à ceux qui les métrisaient, sous couvert d'être des personnes plus éclairées et plus légitimes. C’était l’outil parfait pour manipuler, donc posséder ses partenaires, tout en maintenant l’illusion de liberté individuelle si chère au polyamour. Découvrir votre podcast m'avait d’ailleurs énormément aidé, à ce moment, à ouvrir les yeux sur les schémas d'emprise dans lesquels j'étais empêtrée, et sur de nombreux dogmes issus du développement personnel qui m'enfermaient très inconsciemment dans cette situation. Je pense notamment à l’injonction à toujours travailler davantage sur soi plutôt que de remettre en cause ses modèles de vie. En tout cas, merci encore pour ce podcast ! J'aurai aimé en entendre d'avantage au sujet de ce lien que vous avez évoqué, entre polyamour, CNV, manipulation (voir même développement personnel, spiritualité etc.), avez-vous des sources à recommander ? 🙂
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Merci pour ce retour, Marie et heureuse que cette série nourrisse votre réflexion. Je n'ai pas de sources précises à vous recommander sur le lien entre polyamour et CNV ou spiritualité, mais il est clair que dans les milieux queer et alternatifs, leur prégnance est forte. La question du lien entre CNV et spiritualité est un peu plus creusé dans le chapitre 5 qui sort aujourd'hui à 18 h!
      1. Emmanuel
        Il y a 2 ans
        D'une autrice Queer, Sarah Shulman, un livre qui vient questionner une certaine tendance militante à éviter le conflit et qui, me semble-t-il, rejoint certains enjeux soulevés ici : Le conflit n'est pas une agression. Merci pour ce podcast, devenu incontournable !
      2. Élisabeth Feytit
        Il y a 2 ans
        Autrice
        Merci de votre intérêt, Emmanuel.
    2. Rebechat
      Il y a 2 ans
      Bonjour Marie, Le podcast féministe "Le cœur sur la table" de Victoire Tuaillon ne parle pas de CNV, mais aborde les questions de manipulation et de conditionnement dans le polyamour. Je l'ai trouvé bouleversant, surtout qu'on perçoit que le regard de Victoire change au fil de ses recherches, et donc des épisodes.
      1. Marie
        Il y a 2 ans
        Oui tout à fait, je connais bien le podcast de Victoire Tuaillon, qui a lui aussi beaucoup accompagné mes reflexions sur le sujet :) Je partage votre avis !
  15. Nathalie nguyen
    Il y a 2 ans
    Merci beaucoup pour cette émission, la CNV m'a permis de mieux me comprendre et me mettre en relation et cependant je partage les interrogations critiques sur les glissements et présupposé Aussi la difficulté à émettre un avis différent Je me sens maintenant moins seule notamment sur la Novlangue à base de.connexion, d'etre touchée, de stimulation, et de toutes ces choses inspirantes .... Merci Olivier
  16. Rebechat
    Il y a 2 ans
    Bonjour, Merci pour ce podcast très intéressant et plutôt nuancé. En lisant "Les mots sont des fenêtres", je me suis fait la réflexion que le monde (et les films et les séries) serait très ennuyeux si tout le monde s'exprimait en utilisant la CNV...
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Ahaha !! Sans doute oui !
  17. Valérie
    Il y a 2 ans
    Bravo Elisabeth et Olivier pour ces échanges très enrichissants. Longue vie à ce podcast!
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Merci de votre intérêt, Valérie.
  18. Friederik
    Il y a 2 ans
    Bonjour! Merci pour cet épisode 27.5 avec l'esprit critique face à la CNV et la dérive de certains de ses formateurs. En même temps, il y a certains argument fait dans cet échange qui de ma perception, font des raccourcis et qui utilise des sophismes pour faire dire à la CNV des choses qu'elle ne dit pas. Exemple concret : Vers 29:41 « Un message difficile, devient une occasion de contribuer au bien être de quelqu'un » suivi d'une critique qui interprète cette phrase comme une exigence, que l'on « devrais » percevoir tout les messages difficiles comme une occasion de contribuer au bien être de l'autre. Un des premier concept de la CNV c'est de s'écarter de la notion d'exigence. Alors par définition ce n'est pas une exigence, mais plutôt une opportunité qu'on peut choisir de prendre ou non. Dans le sens ou, si lorsque quelqu'un me fait un message difficile, si j'ai l'espace en moi, si j'ai l'élan et le désire de le faire, je peux en effet entendre l'autre dans ses blessures et ses besoins, mais je ne « dois » pas le faire. Si je n'ai pas l'espace, je peux simplement mettre mes limites, décider de m'en aller, faire ce que je juge bien pour me respecter. Et c'est en cohérence avec la CNV. Deuxième exemple concret : « Dans la spiritualité, il n'y a pas de violence, donc tout message en lien à la spiritualité ne peux pas contribuer à la violence ». C'est un sophisme de dire que c'est ce que Marshall Rosenberg avançait. C'est l'équivalent de dire. '' Les hommes on des yeux, donc tout ce qui a des yeux sont des hommes ''. La spiritualité est un concept abstrait, on ne peut pas dire que par ses mots, Marshall Rosenberg appuyait n'importe qui qui disait ce qu'il voulait en rajoutant que c'est lié à la spiritualité. Je comprends toutefois comment en effet, ça PEUT être utilisé pour justifier certaine approche, mais de dire que par définition ça appuis et justifie ces approches, c'est un raccourci et pas honnête intellectuellement de mon point de vue. Ceci étant dis, bien heureux d'entendre une discussion avec un esprit critique sur la chose. Merci pour ce travail!
  19. Caroline
    Il y a 2 ans
    Je viens de finir le premier épisode. C'est donc cet "expert" anonyme, photographe de métier, totalement imbu de lui même, lénifiant, auto-centré, qui va mettre 5 heures à nous dérouler son avis personnel venu de nulle part, avec votre approbation (mmmh mmh oui et...) à chaque détour de phrase ? Elle est où la remise en question ? A part essayer de nous convaincre que monsieur l'anonyme a tout compris à la CNV alors qu'untel ou unetelle ce qu'il dit c'est pas bien, vu de l'estrade égotique sur laquelle il s'est installé avec votre soutien... Franchement, sur ce coup là l'émission ne tient aucune de ses promesses, par pitié invitez des gens légitimes qui disent leur nom, des scientifiques, des auteurs ... Les "repentis" ne parlent que d'eux : c'est intéressant à la limite si c'est présenté comme un simple témoignage, mais ce type qui se masturbe sur ses souvenirs perso et sa capacité à gérer ses émotions pendant que vous essayez péniblement à coups de reformulations orientées de l'emmener vers votre thèse sur la CNV c'est pathétique, long, pénible, et on s'en fout d'une force... Observez un peu la manière dont vous fonctionnez ... Et resaissisez vous !
  20. Pascal
    Il y a 2 ans
    Bonjour, la vidéo est très intéressante, je suis moi-même formateur en communication relationnelle (méthode gordon et CNV) auprès de travailleurs sociaux en Belgique, je suis également médiateur de proximité, je gère les conflits de voisins, locatifs, scolaires, urbains et familiaux. J'ai donc la chance d'exercer tous les jours (ou presque) la CNV. En effet, comme beaucoup de recettes miraculeuses, la CNV est séduisante et donne l'impression qu'elle peut tout résoudre, mais dans la pratique, même si elle est un outil très intéressant, elle a aussi ses limites. Si j'ai à faire à des personnes qui sont peu enclin à l'expression des émotions et/ou avec des valeurs moralisatrices fortement ancrées, la CNV est aussi efficace qu'un verre d'eau sur un incendie, par contre, dans les excès de colère, les souffrances psychiques elle est très efficace. Après je forme les enfants dans les écoles à la CNV et parfois la question se pose, la gestion des conflits ne devient-elle pas plus compliqué quand les enfants connaissent la CNV ? Je veux dire qu' un enfant est plus enclin (malgré ce que dit Rosenberg) a être auto-centré qu'empathique. Je dirai, mais cela est mon point de vue, fondé sur mon expérience subjective, que moins l'on est concerné par le conflit, le problème et plus la CNV est efficace, j'arrive à dénouer des conflits grâce à elle, par contre, une fois que l'on sort de la neutralité du médiateur ou du travailleurs social, c'est plus compliqué, j'estime même qu'en couple par exemple, il est impossible d'utiliser cet outil, car cela renforce les conflits. J'adore la CNV et en même temps j'accepte les limites de celle-ci, disons que la CNV est un outil indispensable mais n'est pas la boite à outil. Il m'arrive de rencontrer des formateurs CNV qui ne sont ni médiateurs, ni psy., ni travailleurs sociaux et leurs approches idéalistes de la CNV me gène beaucoup. J'ai bien aimé l'intervention de votre invité, beaucoup d'humilité et d'ouverture d'esprit et merci à vous d'oser mettre à l'épreuve un outils qui a si bonne réputation.
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Merci pour ce partage d'analyse, Pascal. Heureuse que la série vous ait plu.
    2. olivier
      Il y a 2 ans
      Invité•e
      Merci beaucoup Pascal de partager ainsi votre expérience, merci également de la réflexivité que vous semblez appliquer à votre pratique.
  21. Em
    Il y a 2 ans
    Merci pour la qualité de vos échanges et le recul qu'ils permettent de nous faire prendre ! Bravo :)
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Heureuse qu'ils vous soient utiles.
  22. Myriam
    Il y a 2 ans
    Bonjour, Je suis ravie d'avoir entendu tout ça. La CNV via M Rosenberg est un formidable outil pour partager de façon constructive entre adultes consentants ayant à cœur de servir un objectif commun par exemple. Le message clair est aussi un outil top pour favoriser la circulation des informations et le changement de regard avec des enfants... Je me suis beaucoup intéressée à la CNV pour construire des formations et suffisamment pour accéder à des groupes d'entrainements chapeautés sous le regard d'I Padovani et quelle surprise d'avoir été retoquée à plusieurs reprises de façon si... (Houlala gros jugement ;-) ). Bref, j'ai dialogué directement avec I Padovani à deux reprises, et RE-surprise... il n'y avait pas de dialogue... Il FALLAIT penser et formuler COMME LE MODE D'EMPLOI L'INDIQUAIT même dans des contextes particuliers où un peu d'ambivalence et de doute aurait été (humainement) souhaitables... RE-Surprise d'être "menacée" (comment l'entendre autrement ?) d'exclusion du groupe... (Je n'avais ni propos injurieux ou discriminants mais une autre idée à proposer pour offrir un autre regard sur la situation proposée dans un contexte d'entrainement peu engageant émotionnellement pour pratiquer la langue en mode CNV)... Donc, oui... trop prosélytique pour moi, déconnecté du sens et de l'authenticité, si éloigné d'une certaine spontanéité... Alors c'est moi qui je suis sortie du groupe. Mon départ sans tambour ni trompette a restimuler I Padovani ! Re-messages audio et écrit de sa part et bien honnêtement, je n'ai pas compris que ma petite personne puisse bousculer un système qui me semblait si considérable... Est-ce que j'avais levé certains lièvres de la garenne ? Je ne sais pas... Mais ça me pose question les systèmes où il convient de brider à ce point là sa pensée et ses raisonnements... Malgré tout, j'apprécie les doutes qui mènent à l'enrichissement de sa pensée et travailler sur ce qui me dérange ne m'inquiète pas. C'est ainsi que je suis allée à une grande conférence d'I Padovani sur Lyon... Comment décrire ?... C'est exactement comme le podcast sur le coaching made in U.S.A... Face à I Padovani-gourou et un tel culte de sa personnalité, utilisant tous les outils de manipulation collective... Je n'ai pas osé détruire la joie exacerbée de mes voisins et voisines (tellement de personnes vulnérables et prêtes à acheter où à s'embarquer sur des formations dans ces rassemblements dont le coût n'est pas moindre !)... Au serrage des mains et à l'embrassade finale (comme dans les grandes rencontres new age... ) J'ai halluciné mais j'avoue que j'ai suivi le troupeau car comment bêler ce que l'on voit de différent et d'écarts dans un tel mouvement de pensée unilatérale ? C'est flippant ! Le non doute d'I Padovani me semble glisser vers une pente bien pathologique très éloignée de ce qu'a proposé M Rosenberg.
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Merci pour ce partage, Myriam. Il est important.
  23. laurence
    Il y a 2 ans
    Bonjour A nouveau des épisodes passionnants avec cet Olivier qui me plait bien! Formatrice auprès de futurs médecins généralistes, j'ai contribué a faire entrer la communication centrée sur le patient dans la formation initiale, ce qui est une appropriation de l'approche de Rogers. De mon coté j'ai commencé à me former à la CNV car elle correspond à beaucoup de mes questions. Au fil de mes recherches j'ai identifié des points de dérives newage qui m'interpellent mais la démarche continue de m’intéresser car dans mon expérience ( évidement non modélisant en soi) c'est un moyen que je trouve assez puissant pour travailler avec mes patients ou dans ma vie perso. Le fait de retrouver une responsabilité sur ce que je ressens et de trouver une stratégie pour répondre aux besoins que je retrouve fait sans doute écho a un certain besoin d'avoir la main sur mon jeu :-) Quoi qu'il en soit merci de me faire penser à comment je pense ce que je pense , depuis que je vous ai trouvé en faisant de la recherche sur les antroposophes: bravo pour tout ce travail! Tres bonne journée L
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Merci pour ce partage de réflexion, Laurence.
  24. Félix Launay
    Il y a 2 ans
    Bonjour et merci pour le travail fournit en documentation et réflexion sur le sujet. Je pratique la CNV et ça m’apporte beaucoup et en même temps je suis loin d’adhérer automatiquement et systématiquement à tout ce qui est proposé par les formatrices ou formateurs. Cela dit j’ai envie de partager que certaines choses m’ont troublées dans vos déroulés et positionnements, et comme vous semblez ouvert à la critique je vous les partage. Un premier point est le fait de critiquer une méthode par le biais de critique envers des personnes la revendiquant. Le fait qu’Issa Padovani ou d’autres aient des avis sur la vaccination est-il vraiment la marque d’une faille de la CNV ? A ce moment le fait que certains médecins émettent également des doutes sur ladite vaccination discrédite-t-il la médecine ? Ou le fait qu’un scientifique revendique une croyance en Dieu serait une atteinte à la valeur et à la quête d’objectivité de la science dans son ensemble ? Est-ce qu’il ne serait pas plus précis et rigoureux de distinguer la critique sur la CNV de la critique sur certaines institutions ou personnalités qui s’en font les portes paroles. Est-ce qu’un dictateur qui utilise le langage démocratique et un simulacre d’élection pour se donner de la légitimité décrédibilise la démocratie en elle-même ? Est-ce que le fait que certains terroristes revendiquent Dieu pour commettre des attentats engage l’ensemble de la religion et des pratiquants ? J’ai aussi constaté un certain manque de précision dans certaines de vos citations … Et comme vous évoquez un souhait de précision et de rigueur intellectuelle (que je partage !) je me permets de vous l’indiquer. Quand vous citez la conférence de Marshall Rosenberg par exemple, Olivier, sur la maladie psychique. Dans cette conférence M. Rosenberg dit plutôt « je crois que la cause de cette souffrance n’est pas à proprement parler une maladie » (la viendrait peut-être la place d’une réflexion sur la définition du mot maladie… ?). Quoi qu’il en soit je ne vois pas en quoi le fait d’énoncer cela nie la souffrance ni la nécessité d’une certaine forme de prise en charge… Et il n’est en tout cas pas dit que « la maladie mentale n’existe pas » si ce n’est en fin de conférence par l’intervention d’une spectatrice et non de M. Rosenberg (là je trouve je trouve décevante la réponse de ce dernier qui me parait évasive) J’ai aussi noté à plusieurs reprises des formulations du genre « quand on lit/entend que … ça veut dire qu’il faut … » par exemple dans le dernier épisode vous mentionnez la proposition de « prendre les messages non plus comme des critiques ou des reproches mais comme des cadeaux, ça veut dire qu’il faut que quand quelqu’un nous agresse il faut qu’on prenne ça comme un cadeau… ». Pour ce sujet et pour le peu que j’ai pu intégrer de la CNV il me semble qu’une des invitations de base est d’essayer de sortir de nos conditionnements aux « il faut » « je dois » et de se réapproprier la responsabilité de nos choix. C’est un des points qui me séduit particulièrement d’ailleurs même si je constate qu’il y a une forte confusion culturelle entre les notions de responsabilité et de culpabilité… A ce sujet toujours il me semble que la limite que vous regrettez est justement posée par Marshall Rosenberg quand il invite à commencer par clarifier notre intention, si je donne de l’empathie ou de la compassion parce que je me dis que c’est ce qu’il faut faire, mieux, plus gentil, pour qu’on m’aime ou par peur d’être moins aimable, je suis à côté de ce qui est proposé. Vous partagez également dans l’un des premiers épisodes que vous ne « partagez pas le positionnement de Rosenberg sur les jugements et considérez qu’il faudrait les prendre comme ils sont et pour ce qu’ils sont » (désolé si je déforme vos propos mais il me semble que c’était à peu près formulé comme ça et je n’ai pas pris le temps de rechercher, n’hésitez pas à me corriger). Je suis aussi un peu surpris parce que c’est une chose qui est très présente dans ce que j’ai pu pratiquer de la CNV et tous les formateurs ou formatrice que j’ai rencontré invitaient à être à l’écoute des jugements… Il y a plutôt selon moi une invitation à ne pas les confondre avec une observation. Olivier, j’ai aussi été plutôt surpris que malgré la véhémence avec laquelle vous critiquez la comparaison de Louis Fouché entre le passe sanitaire et l’étoile jaune (je tiens à partager que la comparaison ne m’est pas agréable non plus) vous proposez quelques minutes plus tard l’idée que « fondée nourrie sur la réflexion sur la shoah […] et ça finit par recréer la même chose ». La comparaison me semble similaire et tout aussi peu appropriée… Tout cela étant dit je vous remercie tout de même pour votre travail qui m’a stimulé intellectuellement et amené sur des réflexions que je n’avais pas eues jusqu’à maintenant. Et je m’en vais de ce pas chercher une autre de vos émissions à écouter !
    1. meunier
      Il y a 10 mois
      Merci pour ces nuances sur le décollement à avoir, les amalgames vite faits. Je suis moi même adepte de méthodologie alternatives, de façon assez éclectique, mais je n'ai jamais supporté le totalitarisme qu'elles pouvaient/pourraient parfois diffuser. sortant d'une position de pouvoir (j'ai vraiment apprécié ces parties: faire attention non pas à ce qui est dit, mais qui le dit, dans quel contexte, rapport homme-femmes par exemple en tant que formateur, unique et sur un piédestal, et femmes participantes-apprenantes, dans un rapport de séduction), tout cela ce sont des bonnes observations pour ne pas se faire happer. Qui est légitime pour déterminer ce qui l'est ou pas? Toutes ces choses donnent à penser et permette une belle prise de recul dans beaucoup de situations.
  25. Arnaud Maséda
    Il y a 2 ans
    Merci pour ces podcasts que je découvre. j'ai moi même fait beaucoup de CNV, et j'ai vraiment aimé la remise en question de plusieurs choses, que je n'avais pas vraiment vues et qui remettent en question, pour mon bien, la vision que j'avais de la CNV. Et surtout qui m'aident à me décoller, et à prendre de la distance, c'est important. Je trouve par contre dommage de ne pas faire la différence entre une méthode et ses dérives. je trouve pour ma part la méthode assez juste, et les dérives assez graves, et j'en ai moi même fait les frais en m'infligeant une ultra violence (en m'interdisant de juger, et même de me juger de juger !). Et j'ai aussi vu comment si on en fait juste des éléments de langage, ça coupe toute vie, toute spontanéité et tout échange. La colère est bienvenue en CNV, en tout cas c'est ce que j'en ai compris. Je trouve aussi très juste les remises en question de la spiritualité new age, et les messages du style ce qui t'arrive est ce que tu as voulu, ça peut vraiment être très violent et ça l'a été pour moi. Effectivement, je pense que beaucoup de formateurs CNV pourraient passer le message que c'est avant tout un outil de connaissance de soi, et de pacification avec soi même, avec ce qui nous traverse, avant même de penser à communiquer différemment avec les autres. Par contre, je suis vraiment choqué quand vous parlez du covid. Je trouve que ça crée de la division. Des formateurs CNV qui ont une certaine visibilité ne devraient donc pas avoir d'avis. D'autant que si vous écoutez de temps en temps Issâ Padovani, vous savez qu'il insiste beaucoup sur le fait que tout est point de vue, et que chacun peut avoir son point de vue, même s'il est teinté de sa culture et de son histoire. Ce qui serait grave c'est d'annoncer son point de vue comme le seul qui vaille, et ça ne me paraît pas être le cas. Et je sens beaucoup de violence dans votre discours, et une exclusion des gens qui cherchent justement à remettre en question le discours ambiant, notamment au niveau du covid. Il me paraît quand même plus sain de questionner et de ne pas tout prendre pour acquis. je vois que vous mettez dans la case "complotiste" les gens qui en pensent pas comme vous au sujet du covid, c'est pratique, et bien triste et surtout très réducteur. Si Louis Fouché avait cité dans son livre Bouddha plutôt que Marshall Rosenberg, on aurait dit qu'il cherchait à promouvoir le bouddhisme et qu'il faisait partie d'un complot Bouddhiste ? L'hydroxy chloroquine et son efficacité s'appuie sur des faits, regardez ce qui s'est passé en Inde à ce sujet. D'autre part, quand vous dites que la CNV n'est pas "prouvée scientifiquement", j'ai failli m'étouffer de rire… Nous sommes conditionnés depuis environ 8000 ans à la guerre, à combattre, à se comparer et à écraser l'autre pour survivre… L'une des formatrices CNV que j'ai eu disait ceci : après ces 8000 ans, quelques semaines de stage, ça va faire léger. De la même façon, quand vous dites que certains n'ont "pas le temps" de questionner ce qui est vivant en eux, c'est bien sûr leur choix, et je ne le critique pas, mais ce que je veux dire, c'est que si on veut atteindre une certaine paix intérieure, indissociable selon moi de la paix avec les autres, il va falloir du temps et quelques efforts… Et avant qu'on puisse analyser ça, mesurer ça, quantifier avec des graphiques, il va se passer encore plus de temps… Mais je préfère contribuer à quelque chose qui servira sûrement aux générations futures, même si j'en vois peu d'effets dans ma vie. Et puis d'autre part, j'aime l'idée qu'on ne peut pas obliger quelqu'un à changer, mais qu'il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir d'une graine semée. 8000 (ou 10000) ans de conditionnements vont être longs à changer. Et puis je ne vois pas comment scientifiquement on peut mesurer le pouvoir de l'amour, et il est pourtant réel. Je trouve vraiment triste de tout rapporter à ce qui est mesurable, scientifiquement. Quoiqu'il en soit, merci car vous écouter m'a permis de faire bouger beaucoup de choses, et de remettre en question, c'est important.
  26. Arnaud Maséda
    Il y a 2 ans
    En fait, et pardon pour ce commentaire supplémentaire, mais ma pensée s'affine, je crois qu'il est important de mettre du ET à la place du ou. J'aime beaucoup quand vous questionnez l'idée d'une certaine spiritualité qui interdirait "d'être dans le mental", j'en ai tellement souffert. Et en même temps, j'aime l'idée de questionner le fait d'être mené par son mental, et donc par ses conditionnements et ses automatismes. Je crois qu'il y a les deux, nous arrivons à un stage de l'évolution qui nous permet de nous défaire de nos automatismes, progressivement, et en même temps nous ne pouvons pas faire l'économie d'être humain, en colère, révoltés, et menés parfois par nos blessures d'enfant. Je crois qu'il y a un truc très juste dans la CNV, c'est de sortir du qui a raison qui a tort, car nous voyons bien que ça ne mène à rien et que nous avons plus intérêt à prendre en compte le plus possible les besoins de chacun et trouver un médiant ET en acceptant que parfois la solution est de se séparer, qu'on ne va pas vivre les choses ensemble. Je pense aussi que chaque formateur CNV a sa propre couleur, et que bien sûr il transmet ce qu'il est, mais c'est vrai dans n'importe quelle pratique. De la même façon que bien sûr on va prendre une pratique, une méthode en fonction de nos propres filtres. Je me dis qu'à partir du moment ou une méthode / technique ne prone pas la violence envers l'autre, c'est aussi l'interprétation qu'on en fait via notre propre histoire qui est important, et c'est là ou c'est un important d'avoir un peu de conscience sur d'ou on part, de travailler sur soi, quand on en a la possibilité, et de régulièrement questionner sa propre intention. Vous critiquez vertement le bouquin de Marshall Rosenberg, mais on pourrait en faire autant du Coran… Certains s'en servent pour asservir la femme et tuer les infidèles, d'autres sont souffis, et ont écrit des textes magnifiques… Je termine avec un des enseignements du Bouddha lui même, qui disait qu'il fallait constamment remettre en question ce qu'on nous proposait, y compris ses propres enseignements. Mais ça me paraît important de mettre du ET à la place du ou. Ce n'est pas ou la CNV ou le reste.
  27. Abdelkader
    Il y a 1 an
    Je découvre Metadechoc grâce à ce podcast, simplement MERCI !!! Ce podcast désintéressé, éclairé, critique et qui vise une forme d'honnêteté intellectuelle me donne envie d'approfondir. J'ai hâte de terminer cette série et de découvrir ce monde de la métacognition. J’y retourne…
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 1 an
      Autrice
      Merci de votre intérêt et bienvenue à vous, Abdelkader !
  28. Bland
    Il y a 1 an
    Je trouve ça dommage que l'intervenant ne connaisse pas la cnv. Je trouve qu'à l'heure actuelle informé sur les dérives est d'une importance capitale vu le nombre de formation qui fleurissent partout sans un véritable suivie et ce Mr nous fait une belle démonstration de comment tout ça par en cacahuètes ! Et vous qui tenter de dénoncer le problème ne faite que aggravé le bordel ambiant c'est a la fois triste et risible. Ce Mr raconte n'importe quoi en ce qui concerne la cnv sont histoire ça je m'en fou mais voilà typiquement des gens dangereux qui accompagne des être ou les formes sans aucune formation ou aller 20 jours au max et vous vous cautionner c'est une honte. C'a aurai pu être magistral avec quelqu'un qui savait de quoi il parle ! Mais bon j'imagine que le but véritable derrière tout ça n'est pas une véritable enquête, mais plutôt un espace de décharge de ce qui vous fout les nerf ! Afin de pouvoir vous réunir pour montrer les gros méchant et vous les héro qui on bien compris tout c'est fou de Jésus!!! Aller bisous chacal!
  29. Eliot
    Il y a 1 an
    Bonjour, Merci pour votre travail. Cet épisode m'a intéressé car je vis dans un collectif et je participe à des associations. Quelle alternative scientifique à la CNV pourrait exister pour améliorer des relations dans des groupes ? Merci d'avance, Cdt, Eliot
  30. HOUBA Vincent
    Il y a 1 an
    Chère Madame Feytit, Je suis désolé nous ne nous connaissons pas, ni d’ailleurs votre invité votre courageux invité Mr Olivier L’Anonyme, de son vrai nom Olivier Sybilin ai-je appris plus tard. Pourquoi ni voyez-vous pas directement en interview les personnes que vous calomniez publiquement. Car il n’y a pas d’autre mot me concernant. J’ai envoyé un message à Mr Sybilin, qui faisait partie de mes amis FB jusque là, pour lui demander si nous nous connaissions en dehors de ce réseau et si nous nous étions déjà rencontrés. Il n’a pas daigné me répondre….. Nous ne nous sommes jamais rencontrés et il n’a jamais participé à aucune de mes formations. Comment se dit-il alors expert et ose t’il prétendre que je m’appuie sur les théories de l’eau de ce japonais dont je ne retiens jamais le nom pour établir des ponts et des croyances sur la CNV ? Cela n’a jamais fait partie de mes enseignements. Je me souviens avoir découvert ces recherches il y a plusieurs années et aurais-je évoqué cela lors d’une conférence et aurais-je partagé que cela m’interpellais de fait qu’étant composé d’un grand pou enragé d’eau les mots pourraient donc avoir un impact sur nous….? Possible. Mais vraiment anecdotique ! Mais Mr Sybilin prétend que cela fait partie de mes enseignements 😳😳 Les personnes qui ont assisté à mes conférences et formations en sont témoins. Comment se fait-il qu’il dit sans cesse « il n’y a aucune preuve scientifique » alors que lui même ne vérifie même pas des preuves factuelles pour asseoir ses dires ? Comment se fait-il que vous vous improvisiez journaliste et que vous ne preniez pas le temps de vérifier vos sources avant diffusion publique ? Vous prétendez dénoncer les soi-disants complotistes alors que vous utilisez exactement les mêmes procédés que les vrais complotistes ! Je suis le premier à pointer du doigts les incohérences éparses de la transmission et de l’usage de la CNV, bien que je sois formateur certifié. Je dis toujours en démarrant mes interventions « surtout ne croyez rien de ce que je vais vous raconter, mais occupez vous seulement de ce qui résonne chez vous car il n’y a que cela qui est vrai; ne donnez à qui que ce soit ni à quoi que ce soit le pouvoir de savoir pour vous; la vérité c’est vous qui la détenez dans votre ressenti. Alors entendre dire Mr Sybilin, qui je le rappelle ne m’a jamais rencontré ni parlé, dire que je suis une figure d’autorité et que j’exerce un pouvoir….sidérant ! Et voir les commentaires à vos publications avec une horde de personnes crédules qui boivent vos dires sans rien vérifier c’est hallucinant et consternant. C’est une vraie caricature ! Vous incarnez ce que vous dénoncez ! Vous avez fait les frais du New Âge, de cette course au bien être et à l’éveil….vous vous êtes perdue dans l’ego spirituel et êtes passée à côté d’une vraie plongée intérieure entière et honnête…..c’est compréhensible mais dois-je faire les frais de vos égarements et de votre propre dérive ? Votre chemin est respectable et loin de moi de le juger car chacun fait du mieux qu’on peut avec son histoire, sa conscience du moment et ses moyens jusque là, mais ce que vous en faites en contre dépendance est loin d’être acceptable. Retournez vous contre les vrais protagonistes de votre colère si vous le voulez mais laissez tranquille ceux et celles qui viennent réveiller cette colère enfouie et qui n’y sont strictement pour rien. De grâce arrêtez de faire votre business avec vos blessures et vos colères, cela ne fait que plomber notre monde déjà bien assez malade. De grâce 🙏 Je peux comprendre et accueillir la légitimité de ce que vous cherchez à résoudre personnellement au travers de vos podcasts mais sans pour autant accepter la forme que vous leur donner en réglant vos comptes au détriments d’autrui. Je suis un coeur ouvert mais pas une poubelle ni un punching ball ! Nous sommes humains et par la même incohérents, c’est pour cela qu’il y a à rester vigilant et autocritique pour évoluer chaque jour vers un peu plus de cohérence et d’intégrité. Quant à se faire pointer du doigt publiquement sur des faits qui sont faux !!!!! Ce que vous faites est grave Mme Feyt et Mr Sybilin, et je réfléchis à vous inviter en justice pour calomnie et atteinte à ma personne car vous portez atteinte à ma vie professionnelle. Pour le moment j’ai bien mieux à faire de mon énergie que je mets au service du bien, du bon, du beau, mais parfois il est bon aussi de la mettre au service d’empêcher autrui de nuire au collectif….. Comme disait mon amie Christiane Singer « si je reviens dans vos mémoires, je vous en supplie, ne me blâmez pas, ne me glorifiez pas, mais bénissez moi comme je vous bénis. » (Bénir = dire du bien). Alors je vais essayer de vous bénir, en tout cas les êtres que vous êtes derrière les personnages qui vous servent d’identité et avec lesquels vous vous débattez ! Lumineuse fin d’été à vous 🌟🌟🌟 Vincent HOUBA Prêt à m’entretenir avec vous de vive voix quand vous le voulez, mais je ne poursuivrai pas par écrit…..ce dernier étant interprétable à souhait !
    1. olivier
      Il y a 1 an
      Invité•e
      Bonjour, Votre commentaire me laisse assez dubitatif, je constate avec une certaine déception que vous semblez davantage préoccupé de vous même que de discuter ou d’argumenter sur le fond du propos : Les fondements de la CNV sont-ils assis sur des savoirs robustes ? Confronté aux connaissances en anthropologie, psychologie, sociologie, ethnologie, ce que prône ou promeut la CNV est-il validé (ou au moins défendable) ou invalidé ? Y a-t-il une porosité avec les thèses New Age, si oui, à quel degré ? La transmission de la CNV amène-t-elle des personnes dans une spirale d’engagement vers des thèses dangereuses ou des dérives sectaires ? À toutes ces questions nous avons tenté d’apporter des éclairages au cours des cinq heures d’entretien, des ressources sont fournies sous chaque épisode à l’appui de ce que je ou nous avançons. Je suis surpris, vraiment, que cela n’interpelle pas votre pratique. Ne vous est-il donc pas important de vérifier si ce que vous transmettez est juste ? Bénéfique ou délétère ? Il me semble qu’à votre place je serais intéressé par quelqu’un qui me permettrait d’interroger ma pensée, que j’aurais à l’esprit qu’il est toujours fécond de tenter de penser « contre » son cerveau, d’oser mettre en question des certitudes acquises. Curieusement, au lieu de nous remercier de ce travail, ou d’y apporter une contradiction éclairée et argumentée, d’entamer un débat fécond, vous choisissez une autre voie. Manifestement, vous êtes davantage préoccupé des 10 secondes où l’on parle de vous, du fait que cela puisse nuire à votre activité, que par le reste des cinq heures ou cela parle de choses plus fondamentales. Alors soit, parlons de ce qui vous intéresse : vous. Vous dites être calomnié et diffamé lorsque j’évoque votre propos sur Emoto. Voilà pourtant ce que vous disiez sur un groupe en ligne de CNV : « tout est énergie. Les mots sont marqués par leur étymologie et chargé de cette énergie. D’ailleurs en CNV quand on prend le temps de trouver le mot juste, celui qui s’approche au plus près de ce qui est vivant, le corps réagit par une détente. Voir aussi les travaux sur l’impact des mots sur l’eau de Masuro Emoto… et nous sommes composé de plus de 80 % d’eau… Je constate que lorsque je prend le temps d’expliquer et de faire ressentir à mes stagiaires la différenciation clé entre deux mots … » Vous trouverez plus bas un lien vers la saisie d’écran de votre propos, chacun pouvant s’y référer pour vérifier ce que j’avance. Le propos étant de montrer la porosité entre cnv et pseudosciences, crédulité et manque de discernement chez certains formateurs, cela en constitue un bel exemple. Les travaux d’Emoto ont été très largement et depuis longtemps invalidés. Des profs de collège en font régulièrement la démonstration avec leurs élèves pour les mettre en garde contre les pseudosciences et cela leur sert à montrer comment mettre à l’épreuve des affirmations fantaisistes. Il me semble regrettable que vous sembliez l’ignorer et affirmiez et transmettiez ainsi des choses sans en vérifier la véracité, sans interroger vos croyances, des jeunes en cinquième le font. Je n’ai plus accès à votre page Facebook, j’imagine que vous m’avez bloqué. Vous avez toutefois omis de me bloquer sur votre page professionnelle : « Les architectures invisibles » https://www.facebook.com/profile.php?id=100057526117124&locale=fr_FR On trouve également sur Youtube de nombreux entretiens, présentation de votre travail, de ce que vous nommez « Architectures invisibles » par exemple : https://www.youtube.com/watch?v=21UQzTFlTUI&ab_channel=LaFabriqueduChangement%3AL%27%C3%A9v%C3%A9nement https://www.youtube.com/watch?v=Gm7litQUw6g&ab_channel=Grainedel%27%C3%8Atre Sont également facilement accessibles des présentations de vos stages et formations : https://constellations2023.mystrikingly.com/?fbclid=IwAR3jnVuUYwJuosyeOCJ2Q2lvkXAbj4562BPOxWVFt71RF1QNOea-n9tksvo Tout cela permet de mieux cerner les valeurs, croyances et techniques thérapeutiques que vous promouvez. Là encore, c’est une parfaite illustration de mon propos : la porosité entre CNV et théories New Age. Vos interventions sont truffées d’un champ lexical appartenant clairement à cette mouvance : Energie, rayonner son être, lumière etc... votre croyance que vous étiez destiné à venir sur terre pour une raison bien précise, que vous aviez « négocié » votre incarnation etc, etc. Vous citez Neale Donald Walsch, auteur de « Conversations avec Dieu » (Conversations avec Dieu est un ouvrage en plusieurs tomes, sous forme de dialogue. L'auteur est supposé recevoir des réponses directement de Dieu (le sens du mot est développé et rénové dans l'ouvrage) selon un principe qui s'apparente à l'écriture automatique ou au channeling. Le contenu est parfois perçu comme proche du Nouveau Testament et de la pensée du New Age. Wikipedia) Je n’ai pas de problème avec vos croyances, j’ai un problème par contre avec le fait que vous ne sembliez pas les reconnaître comme étant issues du New Age et que vous sembliez même vous en défendre. J’ai également des inquiétudes sur le fait que vous transmettiez ces croyances comme des savoirs, contribuant ainsi à donner de fausses cartes du monde aux gens qui vous font confiance. En présentation de vos stages, outre votre position de formateur en cnv, on y apprend que vous vous revendiquez psycho-analyste (formé auprès de Guy Corneau, analyste Jungien) et que ces stages sont également l’occasion d’un « travail » en Constellations Familiales (Bert Hellinger) Voici le texte que vous avez choisi de faire apparaître en présentation : « La Constellation Familiale et Systémique est une approche qui a vu le jour fin des années 90 sous l'égide du thérapeute allemand Bert Hellinger. Au bout de 30 années de recherches et d'exploration il a conceptualisé au travers de cette "méthode" une des Lois Universelles du Vivant qui est que toute entrave à un ordre "sacré" de la vie à un moment donné entraine des troubles et des blocages par la suite pour toute la descendance. Le travail proposé par Bert Helliger va être de remettre en scène, de manière énergétique et intuitive, le système familial ou social, et d'aider le système à mettre en scène les blocages et de faire évoluer cette mise en scène vers sa disposition initiale afin de refaire circuler l'énergie bloquée dans la mémoire générationnelle. » Les prétentions des constellations familiales donnent lieu à des mises en garde de la Miviludes : « La constellation familiale est recensée par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES)2: elle est considérée comme faisant partie "des méthodes psychothérapeutiques couramment utilisées et éprouvées, ou bien des pratiques non évaluées ou rattachées à des théories repérées comme présentant un danger pour les 'patients » https://fr.wikipedia.org/wiki/Constellation_familiale#:~:text=La%20constellation%20familiale%20est%20recens%C3%A9e,ou%20rattach%C3%A9es%20%C3%A0%20des%20th%C3%A9ories Les travaux de Nicolas Gaillard pourraient également vous éclairer sur les fausses prétentions et dangers de ces techniques. https://www.editionsmardaga.com/products/les-illusions-de-la-psychognalogie Vous dites : «  Il y a à rester vigilant et autocritique pour évoluer chaque jour vers un peu plus de cohérence et d’intégrité. » Puissiez-vous vous appliquer à vous même cette sentence. Voilà, je ne suis pas certain que ma réponse vous ravisse et contribue à vous apaiser. Vous faites régulièrement le parallèle métaphorique entre votre ancien travail d’architecte et votre travail actuel. Pour revenir au début de mon propos, je suis vraiment désagréablement surpris que votre préoccupation ne semble pas davantage tournée vers ce que nous soulevons dans ce podcast : Le danger que représentent les fakes meds et dérives sectaires auxquels peut mener la cnv. Pour filer votre métaphore de l’architecture, si j’étais architecte et que quelqu’un me dise que mes calculs de résistance de matériaux sont faux, ou que le béton est de mauvaise qualité, que le pont que j’ai construit risque de s’effondrer, il me semble que ma préoccupation première serait vers les personnes qui risqueraient d’être blessées plutôt que de me préoccuper en priorité du devenir de mon cabinet. L’enjeu me semblerait suffisamment important pour que je prenne la peine de vérifier mes données, et remercier la personne qui m’aura alerté. Je n’aurais pas la suffisance de me croire infaillible. Saisie d’écran : https://www.hebergeur-image.com/upload/109.106.82.193-64f08ecadaae2.png
    2. Élisabeth Feytit
      Il y a 1 an
      Autrice
      Bonjour, Les propos vous concernant sont sourcés et ne constituent en aucun cas une calomnie. La réponse d’Oliver devrait vous rafraîchir la mémoire, si besoin en était. Concernant la mémoire de l’eau, pour comprendre en quoi cette pseudo-théorie s’inscrit dans les croyances New Age, je vous conseille l’écoute de ma chronique sur les énergies vibratoires : https://metadechoc.fr/podcast/chroniques-de-la-spiritualite-contemporaine/les-energies-vibratoires/. Vous trouverez également des liens dans les ressources pour aller plus loin sur le sujet. Dire à vos stagiaires “occupez vous seulement de ce qui résonne chez vous car il n’y a que cela qui est vrai“ est une formule tout à fait typique du relativisme New Age, qui consiste à dire et répéter que la vérité est propre à chacun, sans jamais indiquer qu’une chose peut bel et bien être prouvée vraie ou fausse, dans le domaine de la santé mentale et physique comme dans celui de la communication. Connaître et transmettre l’état des connaissances est un élément primordial pour le vivre ensemble : cela permet d’échanger sur des bases communes. Les ressentis, malgré ce que vous prétendez, peuvent tout à fait et très profondément nous tromper, avec des conséquences parfois dramatiques qu’il est inconséquent d’ignorer en tant que formateur. Enfin, menacer de me poursuivre en justice tout en vous efforçant de me “bénir“ !… Vous n’êtes pas à une contradiction près visiblement. Ce type de discours confus, soufflant le chaud et le froid, est malheureusement typique des rhétoriques manipulatoires. Votre commentaire écrit et publique ne permet que de mieux éclairer vos croyances et incohérences.
    3. Anonyme
      Il y a 10 mois
      Hum… divulger le nom d'une personne ayant choisis l'anonymat (pour des raisons qui lui appartiennent, dans le cadre de cette intervention) est déjà, en soi, problématique. Ça en dit long en matière de "déontologie", de respect du consentement ou d'une sincère volonté de dialogue.
  31. Totorard
    Il y a 1 an
    Très bonne série, c'est intéressant de pouvoir contraster la méthode et les ressources de la CNV. Petit bémol sur la fin de l'épisode 3 : la CNV ne dit pas qu'in fine il n'y a pas de conflit, avec seulement des ratés au niveau de la communication et de la créativité. Rosenberg dit explicitement qu'il est possible qu'au terme de la discussion, on prenne conscience que nos deux besoins sont irréconciliables. À ce moment-là on accepte de mettre un terme à l'échange (quel qu'il soit), mais on sait pourquoi, on a identifié les besoins contradictoires à l'origine et on peut clôre la discussion en sachant pourquoi le problème n'a pas de solution. On a même des désirs illusoires qu'on entretient nous-mêmes sans le conscientiser. C'est ce que je voulais préciser avec ce commentaire. Merci de votre travail !
  32. Florence
    Il y a 1 an
    Merci à Elisabeth et Olivier pour ce podcast qui m'a permis de mettre des mots sur ce qui créait confusément chez moi de l'inconfort au sein de ce réseau. Merci d'avoir pris le temps auparavant de reconnaître tous les apports bénéfiques de ce processus. Je n'ai pour ma part jamais douté de la force de cette approche, ce qui me conduisait à interroger/douter de ma propre intégration/compréhension du processus chaque fois que j'étais confrontée à une forme d'appropriation dérangeante de la CNV. Pour ma part, ma distance avec le réseau s'est opérée au moment du Covid, où des voix "réputées" du réseau se sont exprimées sur les réseaux sociaux, non pas en leur nom personnel, mais sous la casquette de formateur/rice CNV, laissant entendre que ces positions allaient de soi quand on avait intégré l'intention originelle de changement social de Marshall Rosenberg. Une posture qui me coupait défintivement d'un sentiment d'appartenance.longuement construit.
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 1 an
      Autrice
      Merci pour ce partage, Florence. Heureuse que cette série nourrisse votre réflexion.
  33. Juliette
    Il y a 1 an
    On m'a souvent dit "tu sais, tu devrais faire une formation en communication non-violente"... Suggestion que j'ai toujours trouvé d'une grande violence (par ce qu'elle sous-entend) et souvent énoncée par des personnes peu à l'écoute et peu soucieuses des autres. La CNV ne m'avait donc jamais inspiré confiance, maintenant je sais pourquoi ! Encore une fois MERCI beaucoup pour votre travail, pour la méthodologie, la rigueur et la clarté de votre démarche. Je me sens toutefois démunie face à l'étendue des gens sous emprise (que ce soit des pseudo-sciences, de la CNV, des croyances ésotériques ou de l'évidente "loi" de l'attraction...) avec lesquels il est impossible d'échanger de manière rationnelle... Le plus grave étant pour moi le fait que ces croyances cautionnement et soutiennent les discriminations tout en délégitimant la lutte contre les inégalités. Démunie, mais moins seule ! MERCi et bon COURAGE pour la suite. Juliette
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 1 an
      Autrice
      Merci de votre retour, Juliette. Lorsque notre vision du monde ne rencontre pas celle des autres, le dialogue est souvent difficile, en effet. Merci pour vos encouragements !
  34. meunier
    Il y a 10 mois
    Quel plaisir d'entendre le déroulé de ces 5 parties d'interview! Nuance, recherche authentique dans les questionnements, autodérision qui fait tellement de bien ;-). Je suis actuellement arrivée dans une impasse avec mon compagnon, après avoir regardé un reportage dénommé "Un pays qui se tient sage". Nous avons traversé nombreuses des contradictions nommées dans ces échanges. Et nous arrivons à une impasse. Qui existent, si souvent (situation perverses, rapport de pouvoir, de communication dévoyée, manque d'informations d'une des parties sur le réel, pas les mêmes outils pour s'exprimer, ... ). Si je devais situer la CNV, pour moi c'est un petit process, à remettre dans un contexte beaucoup plus large, de valeurs notamment (Marshall Rosenberg met en avant une valeur humaniste, le souhait de contribution, la bonté profonde des personnes, ...) tout ceci doit pouvoir aussi s'interroger, se nommer, être rendu visible, sans quoi on tombe vite dans des ornières. J'ai personnellement beaucoup apprécié l'interlocuteur, quel bonheur aussi d'entendre votre complicité. Merci merci Dans tout le process de CNV, il me semble essentiel également de remettre en contexte les valeurs. Un travail de connaissance de soi est parfois manquant, déficitaire, qui fait prendre telle ou telle posture
    1. olivier
      Il y a 10 mois
      Invité•e
      Merci beaucoup de vos retours et de votre écoute attentive. Merci également d’avoir perçu ce souci de nuance et d’authenticité qui a été le nôtre. J’aime beaucoup ce terme de « posture » que vous utilisez, il dit bien ce moment, ce risque de rigidification où l’on cesserait d’interroger nos croyances, postulats, valeurs avec ce risque d'une perte de contact et donc d’inadéquation à la réalité. Je vous souhaite qu’un chemin se dessine, plus loin que l’impasse actuelle, si vous le désirez. Bien amicalement, olivier
    2. Élisabeth Feytit
      Il y a 9 mois
      Autrice
      Merci pour ce partage de réflexion et heureuse que la série vous ait plu !
  35. COPIENNE
    Il y a 8 mois
    Formidable podcast que je découvre. Invité incroyable d’humilité et d’authenticité. Interview parfaitement menée. Merci !
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 8 mois
      Autrice
      Heureuse que l'émission vous ait plu. Bienvenue à vous !
    2. olivier
      Il y a 8 mois
      Invité•e
      Merci beaucoup de votre intérêt !
  36. Fanny
    Il y a 8 mois
    Bonjour Elisabeth, Je vous remercie pour votre travail et pour votre investissement au service du discernement. Je suis contrariée d'avoir été citée comme formatrice CNV dans l'épisode 5. Il me semble que votre démarche est de vous fier à la réalité objective et de vérifier vos sources. Vous semblez condamner les amalgames et les opinions hâtives. Je ne saurais que trop vous encourager à rester cohérente avec cette démarche, et à vérifier vos sources. J'ai partagé sur mon blog ma vision des choses, présentée en tant que telle, et il est vrai que cette vision peut paraître alternative. Que ce partage vienne alimenter un réquisitoire contre les formateurs CNV est injustifié: je ne suis pas formatrice CNV. Je respecte trop le travail des formatrices et des formateurs pour accepter que le partage de ma vision des choses sur mon blog (qui n'a aucun impact au vu du nombre de mes followers) soit récupéré et utilisé pour salir injustement la crédibilité du réseau CNV. Je vous invite donc à vérifier point par point l'exactitude des dires partagés par Olivier et à faire les rectifications nécessaires. Si vous ne souhaitez pas faire cette démarche (qui devrait être évidente, au vu de la ligne de conduite que vous affichez), pourriez-vous au moins vous engager à être plus vigilante à l'avenir? Je reste à votre disposition pour toute question. Bien à vous, Fanny
    1. olivier
      Il y a 7 mois
      Invité•e
      Madame Fanny Rondelet, L’ensemble de notre propos durant ces cinq heures d’entretien est sourcé. Si vous trouvez, comme vous le laisser entendre, des erreurs, c’est avec plaisir que nous publierons une rectification. Votre propos reste pourtant vague et disqualifiant sans jamais apporter un élément concret et factuel. Vous contestez semble-t-il le fait que vous soyez nommé comme « formatrice » en cnv, vous semblez faire l’amalgame avec le terme « formatrice certifiée » ce que vous n’êtes pas, et ce qui n’est pas d’ailleurs pas ce que je dis dans les entretiens. Il s’agit même d’un passage où sont évoqués «  pratiquants et formateurs » Il me semble que vous pouvez pourtant être qualifiée de formatrice (non certifiée), tant votre engagement en cnv est patent et qu’a de multiples reprises sont évoqués vos activités de transmission : Sur votre Linkedin, vous vous présentez ainsi :  «A travers mes activités professionnelles de comédienne, conteuse et auteure, je transmets les outils de la CommunicationNonviolente. J'ai écrit un cahier d'activités chez Larousse: "50 activités bienveillantes pour découvrir la CNV"   » https://www.linkedin.com/in/fanny-rondelet-1325b191/ Sur la couverture de ce cahier, il est spécifié : Fanny Rondelet : comédienne, spécialisée en communication bienveillante : https://www.cnvsuisse.ch/produit/50-activites-bienveillantes-pour-decouvrir-la-cnv/ Ce cahier apparaît également sur le site CNV formations, là aussi ils mentionnent votre activité de transmission : «Fanny Rondelet est auteure et comédienne; elle est formée à la Communication NonViolente depuis de nombreuses années, et transmet sa pratique via ses livres et ses spectacles. »  https://cnvformations.fr/50activites/ Ce cahier est également promu sur le site https://www.declic-cnveducation.org/nos-actus/50-activites-bienveillantes-pour-decouvrir-la-communication-nonviolente/ Le site de votre spectacle « Quelle famille » est également riche d’enseignement sur votre engagement en cnv : « Des illustrations vivantes de la Communication Non Violente (CNV) dans le contexte familial... » « Fanny Rondelet est conteuse, comédienne et auteure. Elle s'est formée à la CNV pendant plus de dix ans, et cherche maintenant à transmettre son expérience autour de la parentalité et de la communication bienveillante à travers ses spectacles et ses écrits. Elle est aussi mère de quatre enfants. Christian Scelles est comédien. Il joue dans des registres très variés pour le théâtre et la télévision. Il est également professeur de théâtre diplômé d'état. Depuis plusieurs années, il se forme à la CNV et anime tous les mois un groupe de pratique de cnv. » https://www.quelle-famille.fr/ ( sur le site est précisé : en partenariat avec Déclic cnv &éducation) Un autre de vos sites met également en avant votre travail de transmission de la cnv : https://lafannette.idavia.com/default.asp?page=30954&lg= Un onglet est dédié aux « spectacles sur la cnv », on y lit ceci : « Spectacle-atelier sur la communication en famille (ou sur la communication dans un autre contexte, sur demande). Humoristique, pédagogique et participatif, ce spectacle offre l’occasion aux parents de prendre du recul sur la communication en famille, et de mettre en lumière avec bienveillance les écueils quotidiens liés à la parentalité. L’image de la fleur, utilisée comme support scénographique, permet de saisir la notion de besoins, base de la Communication bienveillante, et d’apporter une vraie dynamique à la participation du public. Les clés de base de la Communication NonViolente, comme l’écoute des sentiments et des besoins, et l’ouverture à des solutions créatives, sont délivrées en filigrane tout au long du spectacle. «  Issa Padovani faisait votre éloge en 2017 déjà : « J'ai cheminé pendant des années avec Fanny dans mon parcours d'apprentissage de formatrice en CNV et elle a toujours gardé une place particulière dans mon coeur, tant j'aime son humour, sa profondeur, sa sensibilité et sa créativité dans la transmission de ce qui lui est cher... Je me souviens d'un soir, lors d'un stage CNV il y a une dizaine d'années, où elle nous a conté l'un de ses premiers contes... J'étais restée comme une enfant, captivée du premier mot au dernier, avec une seule envie, à la fin : qu'elle en conte un autre ! J'envie celles et ceux d'entre vous qui vont aller voir son dernier spectacle (je suis malheureusement trop loin des lieux où elle le propose actuellement pour y aller) et sa vidéo de présentation m'a enchanté le coeur. Moi qui oeuvre depuis des années pour soutenir la rencontre avec nos blessures du passé, je suis fan de son approche de ce sujet sensible par les contes. Pour en savoir plus sur ce spectacle riche en émotions : http://www.lafannette.odavia.com Vous pourrez également commander sur ce site les deux ouvrages de contes pour enfants écrits par Fanny : "Nous sommes tous des princes et des princesses" et "Le Secret d'Hugo", un roman jeunesse pour apprivoiser la Communication Non Violente. » En faut-il davantage pour montrer que vous appartenez et participez bien à la sphère de la cnv ? Vous nous reprochez de faire un amalgame entre vous et la cnv, mais ce lien est partout dans votre communication publique. Il me paraît tout à fait emblématique que ce qui vous interpelle dans ces cinq heures d’entretien ne soit pas que nous montrons combien les prémisses de la cnv sont fausses, combien il y a des collusions avec le New-Age , les milieux conspirationnistes, des dérives sectaires, des fakes-meds etc, non, tout ça ne semble pas vous déranger. Vous avez supprimé sur votre FB les posts édifiants que vous faisiez au moment de la crise sanitaire. On trouve pourtant toujours certaines choses, et cela prête à sourire lorsque vous prétendez nous faire la leçon et nous inviter à plus de rigueur  épistémique , cela prête à sourire ou pas, car on en sort avec la nausée et les mains sales de cette page où vous partagiez en janvier 2021 votre conviction  : « des preuves que les apprentis sorciers nous empoisonnent » en diffusant une vidéo sur les Chemtrails ! Une autre fois : « si vous avez encore des doutes sur le projet de gouvernance mondiale » en partageant une vidéo complotiste sur le Nouvel ordre mondial. Une autre fois encore vous y postiez votre conviction d’un complot visant à lier Donald Trump à la Russie. Vous disiez redouter que votre vision « alternative » (tiens, la rhétorique Trumpiste de réalité alternative) n’alimente un discrédit des formateurs certifiés. Ne vous inquiétez pas ils y arrivent très bien seuls. Depuis la diffusion de ce Méta de Choc les choses n’ont pas évolué vers davantage de rationalité ou de souci éthique. Thomas D’Ansembourg, un des ou peut être même le formateur le plus connu en francophonie fait désormais des conférences-interventions avec Louis Fouché, au moins son positionnement devient clair. Issa Padovani continu à diffuser de délirantes, mais rentables prétentions thérapeutiques à travers l’Access Bars. Des formatrices continuent de s’enorgueillir de suivre « Un cours en miracles » dont elles disent que Marshall Rosenberg le suivait aussi. Comme vous, Anne Van Stappen dénonce les Chemtrails, pendant que d’autres soignent à distance énergétiquement le Covid. Bref, l’endoctrinement et l’emprise sont partout présents. https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_cours_en_miracles https://www.conspiracywatch.info/notice/louis-fouche?gclid=CjwKCAjw8diwBhAbEiwA7i_sJR3uNvlA08TWoyNKpWIe5gXpzNuGZV3Jkqd8DcCuR2O9SwmfMWUYjBoCiOsQAvD_BwE
  37. Matylda
    Il y a 6 mois
    Une micro remarque issue des réflexions sur l'inclusion menées dans le milieu culturel: personne en situation de handicap plutôt que personne porteuse de handicap. Cela permet de travailler sur l'environnement pour le rendre moins handicapant. Personne porteuse de handicap: c'est beaucoup plus figé.
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 6 mois
      Autrice
      Merci pour cette précision, Matylda.
  38. Hervé Lazerges
    Il y a 3 mois
    Bonjour Élisabeth et Olivier, j'ai beaucoup apprécié votre échange, j'en sort grandi. Cependant, après avoir lu l'ensemble des 78 commentaire, je constate que ma principal critique n'est pas représenté, la voici donc : Je trouve dommage que le terme de violence ne soit pas défini. Pour une critique de la communication non violente, ça me semble une base importante de définir les termes de la problématique. Olivier évoque le lien au sanscrit, mais cette explication n'en dit pas plus sur ce que cette ahimsa nous permet de ne pas vivre, sur la violence. Peeter Galderlow dans son essai "comment la non violence protège l'état", sur l'inefficacité de de la non violence comme forme de lutte dans les mouvements sociaux, y met en évidence la nécessaire supériorité moral que quiconque se revendique de la non violence se doit d'adopter, en se plaçant du point de vu de celui qui sait ce qui est violent ou ce qui ne l'est pas. La non violence est un dogme dépolitisant s'interpénétrant souvent avec des éléments de pensée magique. Cela mériterais bien un épisode de Métadechoc non ?
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 3 mois
      Autrice
      Bonjour Hervé, merci pour votre très intéressante contribution. Quiconque se situe dans la “non violence“ se trouve de facto du côté des personnes sensées et respectables. De même, émettre des réserves au sujet de la pensée positive ou de l'éducation positive place dans une position critiquable par principe. Et pourtant, ce pas de côté est indispensable pour retirer aux personnes qui usent de ces concepts une impunité intellectuelle et d'action qui peut s'avérer dangereuse. Et pour répondre à votre question, oui, je compte faire prochainement une série SHOCKING au sujet de la violence. J'ai hâte !
      1. Hervé Lazerges
        Il y a 3 mois
        Super ! Merci !! J'ai hâte aussi de l'entendre. Par ailleurs, je suis en train de rédiger un fanzine dans lequel je souhaite parler des problèmes inhérent à la pensée positive et à la nécessaire posture non violente qu'elle implique, afin de favoriser la levée de certains frein idéologiques conduisant au statu-co que nous constatons, face au franchissement de 6/9 des limites planétaires identifié par la communauté scientifique. Aussi, seriez vous d'accord Elisabeth que j'utilise vos pod cast sur le sujet de la pensée positive comme base pour le contenu de ce fanzine et que je mette en lien votre site dans les sources ? Si oui, auriez vous carrément votre billet de 17min sur le sujet déjà écrit et seriez vous d'accord de me le transmettre ? Je vais jusqu'à demander le grâle : une fois rédigé, seriez vous d'accord de relire ce fanzine avant qu'il ne soit publié (on parle d'un fanzine hein... 3 ou 4 feuilles A4 plié en 2 posées sur des stands d'infos militants et distribué à prix libre pour permettre leurs réimpressions si ça semble suffisamment pertinent aux militant.e.s en question) ? Voilà, j'ai osé.
      2. Élisabeth Feytit
        Il y a 3 mois
        Autrice
        Bonjour Hervé, sentez-vos libre d'utiliser mon contenu sur la pensée positive dans votre fanzine. Je n'aurai cependant pas le temps de m'y pencher. Merci de votre intérêt pour mon travail !
  39. Christian Vhenten
    Il y a 2 mois
    je ne suis pas un grand fan de la CNV même si je lui reconnais beaucoup de qualités. Et à ce titre je veux vous partager mon feed-back : pas très courageux de la part d’Olivier de ne pas se nommer. Et de plus il a une vision assez biaisée. notamment avec sa fixation sur le lien avec un dieu ou une énergie divine bien aimée. Ce n’est absolument pas ce qu’on rencontre dans le cercle des personnes bien formées à la CNV et les autres autres qui s’y intéressent. C’est dommage. Vous ratez une opportunité d’une vraie réflexion pour sombrer dans une critique qui perd sa crédibilité. donc, un témoin anonyme qui invoque la science sauf dans ses affirmations (il y a beaucoup de plaintes…) et qui manifestement a vécu une expérience désagréable avec la CNV. le plus grand problème c’est que ce témoignage maladroit nous prive d’une vraie évaluation critique de la CNV
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 1 mois
      Autrice
      Bonjour Christian, Olivier est connu dans le milieu de la CNV et tout à fait identifiable par les personnes citées dans l'émission. S'il n'a pas souhaité donné son nom de famille, c'est tout simplement pour ne pas que son témoignage interfère avec son activité professionnelle (qui n'a rien à voir avec la CNV). Dans tous les cas, cette émission a pour but de discuter d'idées et non de la personne d'Olivier. Son nom de famille n'a aucune importance. Pour en venir à votre deuxième point, la part spirituelle est très présente en CNV, et chez Rosenberg et chez les têtes d'affiche actuelles de la CNV. C'est un fait vérifiable, tout simplement en allant voir les publications de ces mêmes têtes d'affiche sur les réseaux sociaux ou sur leurs site web respectifs. Cet aspect me paraît important à aborder, justement, parce qu'au premier abord nombre de personnes n'en ont pas conscience. Comme vous, semble-t-il.
    2. olivier
      Il y a 1 mois
      Invité•e
      Votre commentaire est tout à fait emblématique me semble t-il, vous reconnaissez des qualités à la CNV mais vous semblez bien incapable d’en appliquer les préceptes, d’en incarner la posture. Il suffit que quelqu’un ne confirme pas votre point de vue pour vous ayez besoin de tenter de le disqualifier plutôt que de tenter d’entamer un dialogue. Jugements, évaluations, suppositions, incapacité à entrer en relation ou à « recevoir la parole de l’autre comme un cadeau ». Franchement, vous devriez réviser les bases, il me semble que votre supposée bienveillance naturelle reste passablement recouverte de votre amertume. Vous ne pouvez, semble-t-il n’imaginer qu’une motivation possible à l’anonymat : le manque de courage, vous rendez vous compte que cela ne parle que de vous et de votre représentation du monde ? (d’ailleurs bien éloignée des valeurs revendiquées de la CNV) Le souhait de ne pas se mettre en avant à titre individuel peut avoir mille autres motivations, celui par exemple d’une certaine éthique ou déontologie personnelle se refusant à tirer un bénéfice personnel de la notoriété que peut amener la large diffusion de Méta de Choc. Je regrette suffisamment les ficelles marketing de certains formateurs pour user des mêmes pratiques. D’autre part je ne vois pas en quoi savoir que je m’appelle Durand, Dupont ou Dupas a le moindre intérêt, il ne me semble pas que cela change quoi que ce soit aux arguments sourcés du podcast. Vous semblez ignorer les fondements de la CNV et ses prémisses. J’adore votre formulation « dans le cercle des personnes bien formées à la CNV » qui prête vraiment à sourire. Vous excluez ainsi de cette façon la majorité des formateurs CNV. C’est Marshall Rosenberg lui-même qui revendiquait les bases spirituelles de la CNV et il a écrit un livre portant ce titre, vous excluez donc ainsi son fondateur des bonnes pratiques . Vous êtes à deux doigts de nous inventer un hashtag «  notallformateurs » mais vous semblez simplement méconnaître les stages dits d’approfondissements dont les intitulés sont par exemple : « Trouver et rayonner la Paix - Bases spirituelles de la CNV »
  40. Julie
    Il y a 4 semaines
    Bonjour, Concernant l.episode 3. Je m'interrogeais sur votre retour sur les études faites sur la CNV. Cela me semble normal qu'on ait d'une part les groupes formés a la CNv et de l'autre des groupes qui ne modifient rien a leur vie? Si on avait ajouté un élément cela aurait changé qqch.... Pourriez vous étayer votre avis svp? En outre je me dis que ce n'est pas évident de prouver qu'un technique de communication fonctionne ou pas car c'est tellement en lien avec l'état d'esprit des personnes communiquant, du cadre, de l'environnement etc. .... Merci d'avance pour vos éclaircissements.
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 4 semaines
      Autrice
      Bonjour Julie, merci de votre intérêt. Lorsqu'une étude est réalisée pour déterminer si une technique produit des effets supérieurs à un effet contextuel (donc des effets spécifiques à la technique étudiée), il est important de la comparer avec un autre technique (efficace ou pas) pour être en mesure d'identifier une variation toutes choses égales par ailleurs. Par ailleurs, la communication est un domaine étudiable à partir du moment où des objectifs sont déterminés en amont et où les facteurs étudiés sont bien identifiés. Par exemple, l'impact de l'utilisation d'un argument rhétorique est évaluable scientifiquement.

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