#5

Une vie en anthroposophie

Avec Grégoire Perra, professeur de philosophie

Grégoire Perra est professeur de philosophie en lycée, il a 48 ans et il a passé 30 ans dans l’anthroposophie.

Si j’ai voulu le rencontrer, c’est qu’il a un parcours personnel exceptionnel, mais surtout, je suis impressionnée et intriguée par sa manière de penser.

Derrière ce nom mystérieux d’anthroposophie, peu connu du grand public, il y a beaucoup d’idées, de concepts qui proposent des réponses à tous les domaines de la vie. Cela va des écoles Steiner à l’agriculture biodynamique, en passant par la banque Nef ou les produits Weleda.

C’est à l’âge de neuf ans que Grégoire Perra entre dans une école Steiner. Trois décennies plus tard, il quitte le mouvement et en dénonce publiquement les dérives sectaires. Ce que je vous propose ici, avec cette série en six épisodes, c’est de découvrir un univers méconnu et de plonger dans les méandres du déconditionnement.

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Une vie en anthroposophie

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Livres de Rudolf Steiner

  • La Science de l’Occulte, de Rudolf Steiner (Éditions Anthroposophiques Romandes, 1913).

  • La Chronique de l’Akasha, de Rudolf Steiner (Éditions Anthroposophiques Romandes, 1904-1908).

  • Le Cinquième Évangile, de Rudolf Steiner (Éditions Anthroposophiques Romandes, 1913-1914).

  • Les Conseils de Rudolf Steiner aux professeurs de la première école Steiner-Waldorf de Stuttgart, de Rudolf Steiner (Ed. Fédération des écoles Steiner-Waldorf en France, 1919-1921).

  • Documents anthroposophiques à consulter en lignehttps://jf.bizzart.biz

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Une vie en anthroposophie

La face cachée des écoles Steiner-Waldorf
De Grégoire Perra et Élisabeth Feytit
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Commentaires

Commentaires (78)

  1. Sourice Benjamin
    Il y a 5 ans
    Merci à vous et à Grégoire Perra pour ce long entretien. J'ai trouvé cela passionnant... et effrayant. J'avais vu il y a quelques mois la vidéo de la tronche en biais sur le sujet, et je suis tombé sur votre site (que je suis visiblement loin d'avoir fini de parcourir) après vous avoir vu dans un de leur live. J'avais eu  du mal à décrocher du sujet et votre émission m'a remis sur les rails. Je cherche à me documenter avec des sources externes aux témoignages de Grégoire. J'ai vu votre liste très longue et c'est vraiment très complet, merci pour ce partage.
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 5 ans
      Autrice
      Ravie que mon travail vous soit utile.
  2. Hadrien
    Il y a 4 ans
    Effrayant. Et dire qu'on avait failli mettre notre fille là dedans. Mais si moi je m'en rends compte, sa mère est toujours persuadée que c'était un bon choix qu'on n'a pas fait
    1. Elisabeth Feytit
      Il y a 4 ans
      Les idées qu'affichent les écoles Steiner peuvent être tout à fait séduisantes pour les parents. Difficile quelquefois de prendre du recul lorsqu'elles vont dans le sens de l'idéal éducatif que l'on souhaite pour ses enfants. Merci pour votre témoignage, Hadrien.
  3. Philippe Leleu
    Il y a 4 ans
    Je suis sidéré par ce que révèle ces entretiens et l'abondante documentation réunie. Je découvre avec stupeur  les personnalités proches de l'anthroposophie et des soutiens dont ont bénéficié les écoles Steiner. Il y a des penseurs comme Edgar Morin que j'écoute avec bienveillance. J'ai moi même été engagé dans un mouvement sectaire magico religieux qui se cache derrière la pratique du yoga. Je retrouve dans les descriptions de Grégoire Perra les manipulations mentales qui ont profondément altérées ma lucidité. Le déconditionnement est long et difficile et le parcours de Grégoire m'interroge sur l'opportunité de revenir sur cette période de ma vie avec laquelle je suis en conflit. La réponse est sans doute dans la question. Merci encore pour la qualité de votre travail.
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 4 ans
      Autrice
      Bonjour Philippe, merci de votre témoignage. En réalité, les mécanismes d'emprise se retrouvent quel que soit le milieu ou le système de croyance. Je suis heureuse de savoir que cette émission vous est utile sur le chemin de votre déconditionnement. Si vous souhaitez échanger avec moi à ce sujet, n'hésitez pas à me contacter.
  4. Helen
    Il y a 3 ans
    J'aime vos podcast mais là !  Grégoire Perra a sans doute fumé un peu la moquette !! Délirant. Reprenez chaque chose et vérifiez le, je pense que vous allez bien rigoler de votre naïveté.  C'est assez ridicule, on dirait un discours complotiste.
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 3 ans
      Autrice
      Bonjour Helen, toutes mes émissions sont minutieusement préparées et je mets à votre disposition de nombreuses ressources vous permettant de vérifier ce qui y est avancé. Outre certaines références à des écrits de Steiner, vous trouverez ici des blogs de témoignages, des articles de presse, ainsi que des rapports de la Miviludes (instance gouvernementale de lutte contre les dérives sectaires). Bonne lecture à vous.
      1. Fabrice
        Il y a 3 semaines
        Bonjour, Je vous invite à enquêter sur la Miviludes elle-même sur la méthode de rédaction des rapports. Cette instance n'ayant pas de moyens, comme le déplore ses présidents successifs dans les préambule et communiqué successif elle ne peut investiguer dur les signalements qui lui sont faits si la justice n'est pas saisie. Une avalanche de signalements peut tout aussi bien être le signe d'une vraie dérivé sectaire comme celui d'un mouvement de foule face à ses représentations. De plus les groupe signalés ne font pas l'objet d'un contact par la Miviludes ce qui ne l'empêche pas d'écrire un rapport sur la simple base de témoignages direct mais aussi indirect. Par exemple celui de parents inquiets pour des enfants dont le mode de vie est différents du leur ou encore d'habitants proche d'un lieu qui a mauvaise réputation. Bref imaginez un tribunal où les personnes mise en cause n'ont pas le droit de se défendre et dont les faits reprochés ne font pas l'objet d'un travail de vérification méthodique. C'est malheureusement ce à quoi ressemble la Miviludes alors que le sujet des sectes mériterait un travail de discernement tel que vous le proposez dans votre podcast.
      2. Élisabeth Feytit
        Il y a 3 semaines
        Autrice
        Bonjour Fabrice, je vous rejoins tout à fait sur le manque de moyens et sur les limites des signalements reçus par la Miviludes. Cependant, ses rapports ne se limitent pas à ces signalements puisqu'ils font aussi le point sur l'état des connaissances des chercheur•ses spécialistes de ces questions et font référence aux enquêtes journalistiques et aux condamnations judiciaires. En l'occurrence, le dossier sur les dérives de l'anthroposophie est très fourni, comme le montre les ressources que vous trouverez ici-même sur la page de l'émission.
  5. Hubert
    Il y a 3 ans
    Bonjour, Reconnaissez-vous chez Philippe Madec et son concept de "frugalité heureuse" une pensée anthroposophique ? Ou est-ce une pensée totalement détachée ?
    1. Grégoire Perra
      Il y a 3 ans
      Invité•e
      Bonjour, Je ne connais pas la pensée de Philippe Madec, donc je ne peux me prononcer. En revanche je peux dire que la "sobriété heureuse" de Pierre Rabhi est liée à la loi sociale fondamentale de la tripartition sociale de Rudolf Steiner.  Grégoire Perra 
      1. Hubert
        Il y a 3 ans
        Bonjour Grégoire! Merci pour votre réponse! Après quelques vérifications (en tous cas sur wikipedia), je n'ai pas trouvé de relation directe. Cependant, certaines idées m'ont largement fait pensé à quelques enseignements que j'ai reçu en école d'architecture. Cela dit, j'ai l'impression que l'ami Steiner entretien un grand confusionnisme dans son discours, si bien qu'il est difficile de savoir qu'elle idée découle de qui. Qui de l’œuf ou de la poule? C'est tellement flou qu'on a parfois l'impression que certaines idées nées après la mort de Steiner et sans aucun lien possible, viennent de lui. C'est, j'imagine, un piège paranoïaque dans lequel il ne faut pas tomber. Merci encore Grégoire pour votre message!
  6. Fabien
    Il y a 3 ans
    Bonjour, Mhh, je trouve cela incorrect (au vu des différents éléments rapportés) de dire qu'Albert Jacquard était un défenseur de l'anthroposophie. Il était certes défenseur des écoles Steiner-Waldorf, mais il n'en défendait que ce qu'il en savait, et avec ses compétences propres. Dire qu'il défendait l'anthroposophie ou qu'il en était un porte-parole, nécessite la preuve qu'il était au courant du lien (et de sa force) entre l'école et la secte, ce qui est tout sauf évident. Pour avoir discuté avec lui, et avoir lu un bon nombre de ses œuvres, je pense que l'accusation est infondée, et qu'il ne s'agit que d'une opération de S-W pour s'accoler le nom d'une personnalité respectée.
    1. Grégoire Perra
      Il y a 3 ans
      Invité•e
      Je suis désolé, mais Albert Jacquard s'est déplacé physiquement dans les écoles Steiner-Waldorf dans le cadre du "Comité d'évaluation" auquel il a participé. Il a été accueilli dans les salles des professeurs,  dont les murs sont tapissés d'étagères contenant des milliers de livres de Rudolf Steiner, aux titres très évocateurs. Il est impossible qu'il ait pu ignorer que Rudolf Steiner et l'anthroposophie sont derrière ces écoles et cette pédagogie.  Son niveau intellectuel rendait impossible une telle naïveté.  Par ailleurs, dans le cadre de ce comité,  il fréquentait Jean-Marie Pelt, qui abordait volontiers et ouvertement le sujet de la spiritualité anthroposophique aussitôt qu'il le pouvait. Donc non, je ne crois pas une seule seconde qu'aller Jacquard ait pu ignorer l'anthroposophie ni ne pas voir l'anthroposophie derrière les écoles Steiner-Waldorf, et ait pu s'arrêter au paravent d'une philosophie humaniste que les écoles Steiner-Waldorf présentent au tout-venant. Pour quelles raisons a-t-il ainsi décider de promouvoir l'anthroposophie et lui servir de relais en défendant les écoles Steiner-Waldorf, cela est une autre question. Mais qu'il l'ait fait sciemment et en toute connaissance de cause,  c'est pour moi une certitude.
  7. Fabien
    Il y a 3 ans
    Bonjour, Sans chercher à remettre en question la proximité de Pierre Rabhi avec la pensée de Steiner, est-il prouvé que le concept de "sobriété heureuse" ne lui est venu qu'après s'être rapproché de l'anthroposophie ? De nombreux milieux militants écologiques ou économistes prônent également une certaine sobriété (moins produire, moins consommer, moins travailler). Certes, Steiner a intégré à sa pensée un peu toutes les pensées sexy qu'il y avait à l'époque, mais il ne faudrait pas discréditer toutes ces pensées en agitant le fantôme de l'anthroposophie et de sa secte. Plus généralement, un scientifique (ou autre) cherchant à développer la spiritualité n'est pas systématiquement à ranger dans le panier de l'anthroposophie, quand bien même cette personne aurait des atomes crochus avec certains aspects de celle-ci. La spiritualité n'implique pas nécessairement religion ni occultisme, c'est simplement notre rapport métaphysique au monde.
  8. Un anonyme
    Il y a 3 ans
    Bonjour, Merci pour votre travail et celui de Grégoire Perra ! Témoignage vraiment incroyable, proprement hallucinant, qui me permet de remettre en perspective beaucoup de chose. Si je reste honnête avec moi même certains propos des anthroposophes auraient pu me plaire, l'éducation alternative et les "liens" avec l'écologie (coucou gentil papy Pierre Rabhi). Je me rends compte qu'il faut que je redouble de vigilance quand quelqu'un à des idées qui me plaisent, parce que c'est clairement là que l'on peut m'atteindre le plus facilement. Encore un grand MERCI !
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 3 ans
      Autrice
      Oui, il est important d'être vigilent vis-à-vis de ce qui nous fait plaisir ou va dans le sens de ce qui nous semble évident. Avoir un esprit critique, c'est aller contre son propre cerveau !
  9. Nadine
    Il y a 3 ans
    Bonjour, J'ai appris beaucoup de choses, merci ! Il faudrait écouter vos émissions un stylo à la main pour prendre des notes au fur et à mesure, pour noter les bonnes idées mais aussi les critiques, les questions... Voilà une critique qui me revient : il me semble que Grégoire Perra est parfois aveuglé dans l'analyse de son parcours par un biais social. Il me manque pour bien comprendre son histoire de savoir quel est son milieu social d'origine. Un exemple : il dit qu'à la fin du lycée il n'avait aucune idée de son orientation car les écoles Steiner ne se préoccupent pas de cela, puis, on apprend qu'il a fait khâgnes et hypokhâgne et s'est présenté au concours de l'ENS... C'est un parcours qui est loin d'être ouvert à tout le monde, socialement parlant, même quand on sait ce qu'on veut faire plus tard dès le lycée (ce qui est loin d'être toujours le cas, d'ailleurs). Un autre exemple : il dit que son parcours d'endoctrinement l'a empêché de faire une carrière. Mais il y a vraiment beaucoup de gens qui ne font pas de carrière : les ouvrièr·es, les employé·es, les secrétaires... sans passer par un endoctrinement, juste du fait de leur milieu social d'origine. Une autre chose qui me revient de cette écoute et qui m'a bien parlé, c'est le fait de tout voir  et tout analyser via le prisme d'une grille de lecture pre-existante. Cela m'est souvent arrivé, et ça marche étonnement  bien ! C'est d'autant plus repérable que la grille de lecture a été acquise de façon consciente et une fois adulte, bien sûr. Les grilles de lecture acquises dès l'enfance, comme c'est le cas pour Grégoire Perra, sont beaucoup plus difficiles à voir et à défaire. Quant aux grilles de lectures qui sont culturellement dominantes, cela devient le travail d'une vie de les voir et d'y porter un regard critique.
    1. Grégoire Perra
      Il y a 3 ans
      Invité•e
      Bonjour Nadine, Concernant mon milieu social, ma mère était assistante sociale a l'Education Nationale et mon père cameraman a la SFP, donc issu d' une classe sociale moyenne, plutôt basse au départ. Mes parents  et mes grands parents avaient connu la pauvreté et même parfois la misère. Notre milieu social n'était pas très cultivé. Concernant le fait que j'ai fait des classes préparatoires, cette idée n'est venu ni de mes parents ni de l'école,  mais d'une forme de hasard : mon père avait rencontré une jeune femme qui sortait de classes préparatoires et c'est elle qui m'a parlé de l'existence des classes préparatoires,  m'a indiqué comment faire un dossier et l'envoyer, etc. L'ecole Perceval où j'ai passé mon Baccalauréat était d'ailleurs très étonné de ma démarche et ne connaissait pas la procédure,  c'est moi qui ait du la leur apprendre. Cordialement, Grégoire Perra 
      1. Grégoire Perra
        Il y a 3 ans
        Invité•e
        Concernant le fait que je n'ai pas fait de carrière,  je voulais dire que j'ai fait ma carrière au sein des écoles Steiner-Waldorf entre 30 et 40 ans, c'est-à-dire dans un milieu à part qui ne compte pas aux yeux de la société.  Mais ceci étant, en tant que professeur a l'Education Nationale, j'ai bénéficié de l'avancement automatique d'échelons et j'en suis maintenant au dixième, donc une carrière d'enseignant classique. Aucun regret et aucune perte financière pour moi. Par "ne pas avoir fait de carrière", je voulais parler du fait que entre 30 et 40 ans, à l'âge où d'ordinaire on s'inscrit dans une entreprise, on se lie socialement au milieu professionnel qui nous entoure et on y dépose son empreinte, je l'ai fait pour ma part au sein des écoles Steiner-Waldorf et de l'anthroposophie, c'est-à-dire dans un circuit professionnel hors de la société, du monde du travail conventionel, que j'ai quitté par mon départ de l'anthroposophie, perdant ainsi les "avantages" que j'aurais pu en tirer...
  10. Decostet
    Il y a 3 ans
    Merci Grégoire, votre témoignage est particulièrement touchant parce qu'on voit les trouées dans le déni faire des aller-retours avec tous les déséquilibres que ça engendrent (relationnel, professionnel, intime,). Et je crois que malgré votre parcours de deconstruction-reconstruction tellement conscient à mesure que vous avez avancé, il reste important d'avoir des voix extérieures qui vous soutiennent, vous encouragent et surtout vous croient. Et je peux dire qu'en vous écoutant, j'ai senti que c'était important dans votre quête de réalité (ou de vérité) et d'authenticité de vous l'entendre dire. Alors avec toute ma sincérité, je vous soutiens. Et ce n'est pas une parole d'évangile, car moi aussi, vous me soutenez dans ma déconstruction qui est sans commune mesure avec la vôtre mais qui tire les mêmes ressorts. Bien cordialement, Emmanuelle 
    1. Grégoire Perra
      Il y a 3 ans
      Invité•e
      Merci Emmanuelle ! Oui vous avez raison, j'ai besoin de soutien :-)
  11. Rosalie Macerot
    Il y a 3 ans
    Bonjour Elisabeth Merci pour votre travail minutieux. Avez vous plus de ressources sur les liens actuels entre la NEF et le mouvement anthroposophique ? Beaucoup de sources reviennent sur le site de la nef elle même. Merci d'avance !
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 3 ans
      Autrice
      Bonjour Rosalie, j'ai partagé en ressources tout ce que j'ai à ce sujet. Merci de votre intérêt.
  12. Laudrin
    Il y a 2 ans
    Bonjour , Je suis stupéfaite .Je voudrais des renseignements sur l'école la Roseraie de Dieulefit ,sur le Dr Joachim Berron ,savoir si cette école avait aussi été touché par de tels scandales ,et celle de Chatou ; Merci pour tout cela . Ceci dit il devait y avoir des points positifs ,à part quelques cas extrêmes ,j'espère du moins .
    1. Perra
      Il y a 2 ans
      Invité•e
      Bonjour, Oui, j'ai entendu parler de cette école et de nombreux scandales internes lorsque j'étais anthroposophe. Je ne me souviens plus bien des détails mais c'était assez grave et la médecine anthroposophique était impliquée. De manière générale, je crois qu'il n'y a aucune école Steiner-Waldorf où ce genre de choses ne se produit pas. C'est profondément structurel. Et le Docteur Berron étant une des plus haute sommité de l'anthroposophie en France, autant dire qu'il était intouchable et très bien protégé. Cordialement. Grégoire Perra
    2. Antoine
      Il y a 2 ans
      Bonjour, J'ai bien connu l'école de la Roseraie, durant les étés 58,59,60 en tant que pensionnaire. J'ai fréquenté personnellement ses dirigeants, les familles Arcens et Small ainsi que le Dr Berron. Je n'ai que des éloges à faire sur cet établissement et sur le Dr Berron qui pratiquait une médecine non agressive, et qui encourageait la pratique modéré du sport, ce qui m'a permit de passer des vacances sans crises d'asthme à Dieulefit. A cette époque personne ne parlait d'anthroposophie dans cette école, et je n'ai eu connaissance d'aucun scandale lorsque j'y séjournais, ni plus tard. J'ajoute que l'immense majorité des élèves en garde un très bon souvenir, il y a eu plusieurs journées d'anciens auxquelles j'ai participé, tous évoquaient avec émotion et regret leur séjour dans cet établissement hors norme et profondément humain où l'on faisait confiance aux élèves tout en développant les activités individuelles et collectives notamment le théâtre sous la direction de Micky Small.
  13. Patrice
    Il y a 2 ans
    Bonsoir, je tombe sur votre blog suite à des critiques de Pierre Rabhi et son attachement à Rudolf Steiner... et je continue de penser que nous créons ce que nous avons envie de voir... et oui la psychomagie ça marche ;) comme le dirait Jodorowsky! Pour ma part j’ai deux neveux qui ont suivi un cursus scolaire dans une école Steiner et résultat ils sont tous les deux sûr d’eux savent très bien ce dont ils ont envie et ce qu’ils ne veulent pas et veulent travailler comme indépendant sans patron... avec l’idée qu’une société sans chef peut exister. Toutes les expériences sont bonnes à prendre et ne mettre en lumière que celles qui ne sont pas positives c’est un choix. Quand j’entend parler de discrimination (racisme) dans notre société cela me fait bien marrer car sur quoi est basé notre vie? J’aime, je n’aime pas! Voyez les réseaux sociaux ce n’est que ça... on ne peut pas vraiment dire que la majorité de nos semblables soit sortie de ce conditionnement. Mais ils continuent de faire comme si c’était mal chez les autres mais justifié chez eux... Avant de juger les autres regardons ce que nous sommes et essayons de devenir meilleur, alors peut-être arrêterons-Nous de croire que nous possédons toutes les données des situations pour avoir une opinion objective. Bonne continuation. Patrice.
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Bonjour Patrice, la psychomagie marche sans doute... autant que l'astrologie. À ce sujet, je vous conseille l'écoute de la série “L'astrologie, ça marche... Trop !“ Prendre pour exemple vos neveux n'enlève rien aux dérives observées dans les écoles Steiner et dénoncées par de nombreuses personnes et institutions à travers le monde. Et non : toutes les expériences ne sont pas bonnes à prendre. À moins de considérer qu'elles nous font progresser dans notre karma. Enfin, je ne vois pas où dans cette émission ou ailleurs sur le site de Méta de Choc vous avez trouvé qu'il soit question de “juger les autres“. Analyser et critiquer des idées n'a rien à voir avec le fait de dénigrer les personnes qui y croient. Et il se trouve que cette démarche est indispensable si l'on veut faire évoluer les idées justement. En quoi le fait que nous soyons aveugles à nos propres préjugés nous empêcherait-il de dénoncer des discriminations comme le racisme ou l'homophobie ?
      1. JOUAN
        Il y a 2 ans
        Je tiens à vous dire que j'admire avec quel sang froid, bienveillance et patience vous prenez le temps de répondre à ce type de commentaire désobligeant. Vous avez raison. Et je vous tire mon chapeau pour cela.
  14. Lou
    Il y a 2 ans
    Je me pose deux questions après l'écoute de cette série de podcasts : 1) Pourriez-vous proposer une liste de maisons d'édition qui promeuvent quasi exclusivement des idées new age sous couvert de psychologie ou de développement personnel ? 2) Pourriez vous nous éclairer sur les liens qui persistent entre les pratiques de Gestalt-thérapie et les idées new-age au delà de s'être largement diffusées à partir d'Esalen ?
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Bonjour Lou et merci de votre intérêt. Les éditions Trédaniel sont très connues pour leur promotion des idées New Age, sous couvert ou non de scientificité. Ensuite, quasiment toutes les grandes maisons d'édition ont fait à un moment ou un autre la promotion du développement personnel et de croyances New Age, de manière plus ou moins consciente. La grande championne dans ce domaine est Actes Sud, dirigée par Françoise Nyssen, anthroposophe notoire. Concernant la Gestalt, elle est née de présupposés psychanalytiques (pseudoscience) et New Age. Sa pratique actuelle est clairement commandée par ces idées. Une prochaine série SHOCKING en explorera les contours !
  15. Lou
    Il y a 2 ans
    Merci beaucoup pour votre travail. Je m'aperçois que certaines idées ont sans doute plus ou moins vaguement diffusé dans ma famille bien qu'il n'aient jamais été proche de cette secte. Je me demande maintenant si liens qui pourraient exister entre l'Antroposophie et les Communautés de l'Arche dont certains points me semblent se rapprocher de la Communauté des Chrétiens ou de l'antroposophie (révision de la tradition Chrétienne en incluant toutes les spiritualités, importance du travail manuel et du lien à la nature, 'communauté", méditation, etc.). Je m'interroge aussi sur le contexte familial de Steiner : J'ai remarqué que Rhabbi et Lanza del Vasto avaient un héritage familial pour le moins compliqué. Du coup je m'interroge sur celui de Steiner et tous ces gurus new age tels Eric Barret, Odier, Bayron Katie, etc. Des pistes ?
  16. Grégoire Perra
    Il y a 2 ans
    Invité•e
    Bonjour Lou, Je ne connais pas la Communauté de l'arche, du coup je ne peux pas vous répondre à ce sujet. Concernant la famille et l'éducation de Rudolf Steiner, outre le fait qu'il était probablement paraphrène, ce qu'il écrit dans son autobiographie donne à penser qu'il y avait très peu de liens affectifs dans sa famille, à moins que ce fut lui qui eût été incapable d'en avoir ou même de les percevoir. L'un n'exclue pas l'autre d'ailleurs. La plupart des biographies de Steiner étant des hagiographies, difficile de le savoir. Cordialement, Grégoire Perra
  17. eric
    Il y a 2 ans
    Nous avons tous le droit d'avoir un avis sur notre passé, mais si le seul avis d'une personne fait lois et justifie une frustration personnel, je me donne le droit de contester certains propos de G. Perra. Monsieur Grégoire Perra, J'ai été un élève d'une l'école Steiner, j'ai 50 ans aujourd'hui. je conteste certains de vos propos : -pas de devoirs ? bullshit !!!! j'ai eu comme tous mes camarades des devoirs tous les jours. Mais que me dites-vous M. Perra des jeux inculqué dans les écoles dites "officelle" ou on nous oblige à jouer à : "qui a peur de l'homme noire" ou on nous inculque des jeux fondement raciste ?? Je suis bien heureux de ne pas avoir a revivre ce jeu humiliant Moi qui ai voyagé et ai connu des paroles guerrière chaque matin à la levée du drapeau national, criant à la guerre et les tonnerres des cannons je ne hais pas pour autant ceux qui les ont prononcer. N'est-ce pas plus saint de parlé des animaux sensible avec l'âme humaine. Ou alors : Entendez-vous dans les campagnes Mugir ces féroces soldats ? Ils viennent jusque dans vos bras Égorger vos fils, vos compagnes. et j'ai d'autre hymne nationaux tout aussi belliqueux Du fond du coeur, les paroles donné chaque matin prônant les étoiles et donner asile au animaux sensibles me semble plus formateur que des cris de guerre, proposé chaque matin dans d'autres écoles. Le monde en a bien besoin en ce moment. Vous êtes libre Monsieur Grégoire Perra de vos propos et de votre frustration mais je conteste la majorité de vos propos et que si cette école ne vous a pas correspondu, ce n'est peut-être pas le cas de vos camarades et probablement miens. Avec tout le respect que je porte a votre avis, je vous prie d'accepter le faite que je considère vos propos comme un sens unique sur ce site et je propose vivement à Meta de Choc de proposer un avis contradictoire afin d'ouvrir un débat.
    1. Perra Gregoire
      Il y a 2 ans
      Invité•e
      Bonjour, Il ne saurait être question pour moi "d'ouvrir un débat" au sujet d'une soit-disant pédagogie derrière laquelle se dissimule une dérive sectaire qui endoctrine les enfants et en maltraite certains, comme les nombreux témoignages qui ont surgis à travers le monde et dernièrement en France l'attestent (Lire par exemple l'article de Margaux Duquesnes, celui de Laure Dasinnieres et le livre de Timothée de Rauglaudre et Jean-Loup Adenor : Le Nouveau Péril Sectaire). Mettre sur le même plan l'hymne nationale et "les paroles" de Rudolf Steiner montre simplement que vous confondez des valeurs affichées d'une nation, parfois contestables et/ou historiquement datées, et un endoctrinement caché d'une secte, puisqu'il n'y a encore aucune nation ni religion anthroposophiques déclarées et que les "paroles" en question ne font jamais l'objet d'une exposition ni d'une explication de leurs fondements relatifs à la doctrine anthroposophique. Et visiblement, à vous lire, vous les interprétez mal, sans connaître à quoi elles se réfèrent. Dans toutes les sectes, il y a toujours une majorité d'adeptes satisfaits et une minorité qui les dénonce. Ce n'en sont pas moins des sectes pour autant. Il est donc impossible de juger du caractère sectaire des écoles Steiner-Waldorf en mettant en balance les avis positifs et les avis négatifs. On peut le faire en revanche quand on met à jour une volonté manifeste de dissimulation, des techniques d'embrigadement et des rapports systématiquement en contradiction avec les lois. Ce qui est le cas dans les écoles Steiner-Waldorf, quels que soient les pays, conformément aux directives données par Rudolf Steiner, notamment dans le Stockmeyer (le livre secret des directives générales de Rudolf Steiner sur la gestion pédagogique et administrative des écolesSteiner-Waldorf) : "Vous devez parler aux gens et intérieurement les duper !" Vous parlez de ma soit-disant frustration, alors que vous ne me connaissez pas, relayant les attaques ad hominem des anthroposophes à mon encontre depuis des années. Je vous rappelle que j'ai gagné TOUS mes procès (en tout six procédures en dix ans) et qu'à chaque fois les juges ont reconnu ma bonne foi et l'absence d'animosité de mes propos. De plus, c'est une des associations anthroposophiques plaignantes, la CNP MEP SMA, qui a été condamnée, elle, à une lourde peine pour procédure abusive à mon encontre et volonté malhonnête de me faire taire par des moyens immoraux (sic). A travers elle, les juges condamnent clairement et explicitement les méthodes employées contre moi par l'ensemble du mouvement anthroposophique depuis dix ans. Ce sont ces gens-là, avec leurs méthodes honteuses, que vous tentez de cautionner par votre commentaire. Je vous invite donc à lire les comptes-rendus des procès, notamment celui du 7 octobre 2021, plutôt que de parler en l'air et sans connaître le sujet, comme vous le faites. S'il en était encore besoin, votre témoignage est juste une illustration du besoin éperdu de nombreux élèves Steiner-Waldorf de défendre coûte que coûte les écoles où ils ont été scolarisés, en usant pour cela d'un relativisme qui montre autant leur aveuglement affectif que leur incapacité à raisonner sainement et objectivement sur ce sujet. Bien à vous Grégoire Perra
    2. JOUAN
      Il y a 2 ans
      Monsieur, Je n'ai fréquenté dans mon enfance que des école/college/lycée de l'education nationale. Et jamais on m'a fait jouer comme vous le décrivez à un jeu raciste. Je n'ai jamais du reste entendu parler du nom du jeu que vous citez. Les établissements de l'éducation nationale s'opposent à toutes forme de racisme (en conformité avec les valeurs de la république) au sein des élèves et personnels. Et si, cela s'avérait, la direction prendrait aussitôt des mesures pour contrer le phénomène et recadrer. (ceci dit, comme dans toutes les écoles de tous types, certains élèves peuvent subir du harcèlement, c'est possible, et dans ce cas, il faut en parler et ne pas rester seul(e)), Par ailleurs, la marseillaise n'est pas récitée par les élèves en début de cours. Ce témoignage de Grégoire Perra vous fait vraiment beaucoup réagir, et donc nourrit déjà une reflexion chez vous. L'ampleur de votre reaction montre combien il est utile et urgent que la parole se libère sur les enseignements de tous types.
  18. eric
    Il y a 2 ans
    il est intéressant de ne pas pouvoir poster un avis sur ce site ???? censure ou les avis divergent ne sont pas admis £??
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      La modération, ça prend du temps. Vous offusquer que votre commentaire publié à 22h ne le soit pas validé à 22h20 ma paraît que peu excessif.
  19. Cynthia Edelman-Rota
    Il y a 2 ans
    J'ai mis mes enfants à l'école Steiner, en Suisse : dans ma quête d'une école plus humaine. Premier choc, mes enfants sont tous vaccinés, c'est très mal et une de mes filles (qui se porte comme un charme) aura de terribles maux de tête à l'âge adulte à cause des vaccins, dixit leur toubib (elle a 33 ans et se porte toujours comme un charme). Ensuite, j'ai eu droit à une autre des mes filles qui "était trop intelligente", étant HPI moi-même, ça a plutôt mal passé, j'étais entre la vexation et la moquerie à leur égard. A la fin de la première année scolaire, je me rends que des gosses de 14 ou 15 ans ne savent même pas lire (les miens savaient lire avant l'école), bref.... Je les ai tous sortis et remis dans une école traditionnelle, ils n'y auront donc passé qu'une année scolaire. Le fait qu'ils en soient tous sortis (5) et que j'ai envoyé une lettre blindée de reproches et pointant leur innombrables non sens, ça a fait grand bruit m'a-t-on dit plus tard. Je me dis que nous l'avons échappée belle...
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Merci de votre témoignage, Cynthia. Il est tout à fait cohérent avec les consignes de Rudolf Steiner...
  20. Nicole MORATI
    Il y a 2 ans
    Bonjour, Le live de la Tronche en biais m'avait un peu laissée sur ma faim; prendre le temps de laisser parler M. Perra nous permet d'appréhender tout son itinéraire et la subtile perversité de l'anthroposophie. Merci également pour la biblio. Excellent podcast !
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Heureuse que cette série vous ait plu, Nicole !
  21. alice
    Il y a 2 ans
    Merci de nous avoir partagé cet entretien en six épisodes, Grégoire Perra met des mots sur des processus profonds, complexes qui me parlent, il n'est pas simple de faire comprendre à des personnes qui ne l'ont pas vécu à quel point on peut être détruit par des pensées auxquelles on souhaite être fidèle, croire, comprendre... et qui finissent par forger nos seuls repères. C'est d'autant plus difficile, quand on a voulu comprendre en profondeur des croyances (finalement un peu "rationnellement") pour expliquer que ça ne devrait peut-être pas fonctionner comme ça... Pour ma part, je ne parle d'anthroposophie, mais le processus semble être du même ordre. Autant l'endoctrinement et la destruction de soi peut-être rapide et "efficace", autant la reconstruction est longue et n'est jamais vraiment terminée, et il n'est clairement pas facile d'accepter qu'on a participé activement son propre formatage ! Il est difficile aussi ensuite de faire confiance, à soi-même et aux autres... or on a besoin d'avoir confiance pour vivre bien, il me semble... Et puis, c'est aussi souvent irritant de voir l'engouement pour toutes sortes de pensées carrément limite (new âge entre autre!). Car finalement, dans le cas de Grégoire Perra, comme du mien, il me semble que le désire de couper radicalement vient du fait qu'on a voulu aller jusqu'au bout, mais tellement de gens ne font que flirter avec de telles idées (et tant mieux pour eux car au moins cela ne les déglingent pas complétement), et continuent d'essemer des idées séduisantes... donc ça ne parait pas si grâve, mais malheureusement, une petite part de gens se brisent. Merci pour votre travail, j'avoue que je ne peux pas tout écouter, ça fait un peu mal tout ça, mais vos questions, notamment dans cet entretien, sont très pertinentes, merci
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Merci de votre intérêt et de votre partage, Alice. Effectivement, l'endoctrinement est sournois et il est difficile de s'en défaire, surtout quand une croyance a pris une place majeure dans nos vies. Bravo à vous pour cette démarche de questionnement.
    2. Grégoire Perra
      Il y a 2 ans
      Invité•e
      Je me retrouve bien dans votre commentaire et votre analyse de la "vie d'après" chère Alice. Merci de l'avoir exprimé car, à moi aussi, cela fait du bien d'entendre le témoignage d'une personne qui a traversé un parcours semblable au mien. Grégoire
  22. Amandine
    Il y a 2 ans
    Je souhaite juste féliciter Grégoire pour son courage et lui témoigner ma reconnaissance d'avoir entrepris cette démarche de prise de parole publique. J'imagine qu'il aurait été beaucoup plus facile pour lui de se cacher dans un coin et de ne pas avoir à faire face aux tentatives nauséeuses de discréditation du mouvement anthroposophique. J'habite en Australie où la "pédagogie" Steiner est présentée au même titre que la pédagogie Montessori et où certaines écoles publiques proposent même une section Steiner ! En tant que parent et enseignante ce témoignage est donc édifiant.
    1. Grégoire Perra
      Il y a 2 ans
      Invité•e
      Merci Amandine. Oui en effet, j'ai fait le choix de témoigner par devoir, alors que rien ne m'y obligeait, sachant très bien les méthodes que les anthroposophes emploieraient publiquement contre moi pour me discréditer, puisque c'est ainsi que j'avais constaté qu'ils procèdaient en interne.
  23. Gandalf
    Il y a 2 ans
    Merci, merci, merci... à vous Grégoire Perra ! à vous Élisabeth Feytit ! Et, que dire d'autres à vous 2 que des : "ENCORE" ! "BRAVO" ! "FORMIDABLE" ! Les sujets partagées sur MétaDeChoc sont plus que bouleversants et celui-ci est particulièrement stupéfiant... J'avais entendu un jour parlé d'un "gars" qui se faisait "discréditer" suite à des "actions contre un organisme sectaire"... Maintenant je sais de qui il s'agissait, et je peux dire que j'ai apprécié la douceur et la sincérité du ton, surtout faces à la violence des propos... Merci de ces espoirs que vous faites (re)naître face à la colère que je ressens à l'écoute de cette expérience !
    1. Grégoire Perra
      Il y a 2 ans
      Invité•e
      Merci Gandalf ! Oui il faut garder espoir : "Vous ne passerez pas !" ;-) Grégoire
    2. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Heureuse que cette série vous soit utile. Merci de votre intérêt.
  24. Christel
    Il y a 2 ans
    Bonjour, Je viens d'écouter avec une grande attention la série sur les écoles Steiner. J'avais un peu entraperçu l'envers du décor grâce à un article dans Charlie Hebdo. Il y a quelques années je m'étais renseignée pour y travailler. Je suis auxiliaire de puériculture et leur projet au contact de la nature m'avait emballé. J'avais contacté le siège et il m'avait été répondue qu'il fallait que je fasse une formation mais assez coûteuse. J'avais donc abandonné l'idée. Le magazine Biocontact qui se trouve en magasin bio avait fait un dossier que je trouvais passionnant sur Rudolph Steiner et de là mon envie de l'école. Magazine tendancieux qui promeut l'anti vaccin mais qui bizarrement pendant la pandémie s'est fait tout petit. Bref! Je découvre votre podcast grâce à des blogueuses. Je le trouve vraiment passionnant et à le faire découvrir à mon tour .
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Merci pour ce retour d'expérience, Christel, et heureuse que cette série vous ait parlé.
  25. Michel Giguère
    Il y a 2 ans
    Salutation à vous. Je viens de découvrir cette plateforme qui présente des témoignages éclairants sous le thème général de la métacognition. J'ai eu moi-même un parcours parsemé d'engagements et de revirements qui m'ont amenés à comprendre des phénomènes que je ne soupçonnais pas. Ainsi en écoutant les témoignages palpitants présentés ici j'ai eu tendance à établir des liens et à faire des recoupements avec ma propre expérience, dans l'optique de réflexion sur son propre mode de pensée. Je reconnais assez vite ce désir et cette volonté de comprendre la nature des choses au travers l'expérience qu'on en fait, comme un leitmotiv à s'engager dans des paris risqués au regard des méandres et des pièges de l'aventure new age. Je me dis que l'on ne comprend jamais totalement une expérience significative que lorsqu'on l'a vécue tant dans l'engagement que dans le désengagement. Comme quoi voir les choses de l'intérieur ne suffit pas et qu'il faille aller jusqu'au bout de l'expérience en les voyant de l'extérieur. Ce qui évoque pour moi que connaître un phénomène ne se résume pas seulement à décrire ce qu'il est par le récit factuel, mais également à découvrir ce qu'il n'est pas. L'intégration selon moi n'est possible qu'au-delà de ce double regard, pas facile à mettre en pratique je sais, mai combien ultra nécessaire. Par ailleurs, dans le récit de Grégoire Perra, il y a cette recherche du fond qui m'apparaît un peu comme une question : Par quelles failles se laisse-t-on prendre au jeu des illusions ? Ce qui me renvoie à une autre question plus essentielle selon moi : Que n'arrive-t-on pas, ou si difficilement, à questionner à propos de notre façon d'aborder les faits de l'existence ? On parle de tromperie, consciente ou pas, de subterfuges de l'esprit, de bondieuseries, d'idées et de concepts irréfutables etc. pour en arriver éventuellement à comprendre au final la stupidité de l'omission de s'être posé la bonne question au moment opportun et d'y avoir répondu honnêtement. Je dirais que c'est le point commun de toutes mes bêtises. On cherche toujours à plus ou moins s'auto-justifier pour ne pas tout perdre; son honneur, sa dignité, sa raison d'être, son sens à la vie. Je réalisais du coup qu'on a des choses à se prouver, qu'on ne peut pas se contenter de vivre sa vie comme elle vient et de s'en satisfaire, que ce soit agréable ou désagréable peu importe. De ces preuves que l'on doive produire se dessine un jeu d'influence qui va nous pourrir l'existence jusqu'à ce qu'on l'abandonne, mais ça ne se limite pas qu'à soi-même, car s'imposer un défi et le relever avec brio ne suffit pas à convaincre, ça ne résout pas le dilemme qu'on s'est soi-même créé, car il est insoluble et c'est ce qui pousse à prendre les autres à témoin de notre exploit pour forcer la reconnaissance qui revêt ici l'illusion de la preuve ultime. Ce n'est que du vent, mais ça donne un sens à notre existence, même au prix des métastases sociales que va engendrer le foyer principal du malaise d'origine qu'on n'a pas su gérer autrement. Quand quelqu'un me donne raison, cela me rassure, oblitérant du coup que je suis l'unique artisan de mon inquiétude. On s'accorde beaucoup plus d'importance qu'on en a réellement sans trop se rendre compte des effets déformants et amplificateurs de cette tare singulière, mais normalisée du fait qu'elle soit plutôt commune. Je prenais conscience qu'énormément de questions peuvent légitimement se poser, mais que très peu en valent vraiment la peine et essentiellement celles qui ne sont pas dirigées vers soi-même. Aborder sérieusement l'existence n'implique pourtant pas l'injonction que l'on doive se prendre au sérieux, que l'expérience soit un drame ou un simple jeu ne m'empêche pas d'en apprendre les règles et d'en comprendre les buts, que je gagne ou que je perdre m'enrichit d'une façon ou d'une autre et ne m'a jamais privé du droit de choisir de batailler ou de simplement m'amuser. Ce qui est étonnant au bout du voyage, c'est de réaliser qu'une simple interprétation de départ à propos d'un fait va engendrer des réactions en cascade qui peuvent mener à des résultats dévastateurs dont l'ampleur nous dépasse largement; en quelque sorte l'effet papillon, cela s'applique aussi au monde des pensées. J'ai vécu trois divorces avant de prendre conscience que ma vision de la relation de couple n'avait pas changée d'un iota. Voilà, c'était peut-être bon pour les autres, mais pour moi ça ne fonctionnait visiblement pas. J'en ai exploré d'autres et j'ai étendu cela à d'autres sphères de mon existence, heureusement une façon de voir ça se change à volonté pour peu qu'on use de son imagination et qu'on ait un peu d'audace pour expérimenter en réel. Quand je sens que quelque chose ne va pas, j'ai appris de plus en plus à ne pas l'ignorer et à prendre du recul pour ainsi soit y renoncer ou soit l'aborder autrement. Il y a tellement plus à apprendre par soi-même qu'au travers le regard des autres qui ont tout de même l'heur de m'inspirer parfois, mais l'apprentissage c'est moi qui doive le faire et la compréhension qui en résulte est le bonus de l'expérience que j'ai moi-même mené à son terme. Par exemple, j'ai encore mieux compris la signification de l'honnêteté lorsque j'ai réalisé que quoi que je fasse ou que je sache, je pouvais toujours faire mieux et que la probabilité de le vérifier ne dépendait que si j'en avais le goût et que j'en ressentais l'élan. Voilà, pour terminer je tiens à souligner la pertinence de cette plateforme Méta de choc dans le fouillis des idées qui s'entrechoquent dans ce monde en effervescence. J'apprécie d'autant plus que les récits de parcours d'expériences des personnes invitées à se raconter pose les bases essentielles des leçons et des philosophies que l'on puisse en tirer. Car les philosophies à elles seules ne sont pas exemptes des idéologies qui en forment souvent le socle et qu'il vaille mieux savoir ce qui se pense au moment où les choses se vivent plutôt que ce qu'il faille idéalement en penser. Je trouve tellement plus palpitant et enrichissant d'écouter entre les mots ce qu'une personne est en train d'apprendre à travers les embûches et les errances de son parcours personnel, tout est là au moment où dans notre tête des liens se créent et que des redirections s'opèrent dans nos pensées.
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Bonjour Michel, heureuse que ma démarche nourrisse votre réflexion. Merci de la partager avec nous !
  26. Elisabeth Cultien
    Il y a 2 ans
    Merci infiniment pour ces entretiens exceptionnels. J'ai apprécié votre posture bienveillante et très professionnelle. Un sujet tellement large qui ouvre sur des réflexions multiples. Je ne partage pas tous les points de vue de votre intervenant mais c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai suivi ces 6h d'entretiens. Je vais poursuivre l'exploration de vos podcasts. Bonne continuation
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Merci de votre intérêt et bienvenue à vous, Élisabeth !
  27. JOUAN
    Il y a 2 ans
    Récit tout simplement excellent, de par la richesse du vécu de Grégoire Perra, tous les détails qui sont énoncés minutieusement et en simplicité. La façon dont vous l'interrogez, et l'écoutez, est très appréciable. Les échanges sont clairs, posés. J'ai pris un plaisir très grand à écouter ces 6 heures de temoignages (difficile de decrocher une fois qu'on commence...), et j'ai appris beaucoup de choses. Je me sens chanceuse de savoir maintenant tout ce que j'ai appris à propos de l'anthroposophie (mot que j'ai découvert que très récemment, grâce à la personne qui m'a indiqué votre podcast). Je vous en suis très reconnaissante. Merci pour cet interview de grande qualité et aussi pour les ressources documentaires indiquées à la fin de l'article . (le site est aussi très bien présenté, très facile d'approche)
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 2 ans
      Autrice
      Merci de votre intérêt et heureuse que la série vous ait plu !
  28. Alain Girard
    Il y a 1 an
    Lors des entretiens, GP parle du respect impératif des 112 pages de la revue anthroposophique sans qu'on sache pourquoi ils y tenaient tant. Je pense que c'est simple : 112 est un multiple de 7. Et comme il l'a dit, tout est un multiple de 7 dans la doctrine de Steiner. PS : j'ai découvert récemment l'existence de la "coiffure énergétique", consistant à couper les cheveux avec une lame de 7 cm. Je me demande quelle est la consigne à respecter dans les pays où on mesure en pouces.
    1. Grégoire Perra
      Il y a 1 an
      Invité•e
      C'est possible, mais ce n'est pas certain. On ne peut jamais trop être sûr des raisons des lubies qui passent par la tête de certains anthroposophes.
  29. Youri Perrut
    Il y a 1 an
    Merci Grégoire Perra et merci à vous pour ce témoignage ! J'ai vécu du harcèlement physique et psychique comme élève à l'école Steiner et cette explication me permet de comprendre beaucoup mieux ce qui s'est passé. Merci !
    1. Grégoire Perra
      Il y a 1 an
      Invité•e
      Bonsoir Youri, Je suis désolé de ce qui vous est arrivé. J'espère que le fait de pouvoir comprendre que Le harcèlement est systémique dans ces écoles vous aidera. Je vous invite, même si cela faut longtemps, à saisir la Miviludes via leur formulaire de contact pour leur raconter ce qui vous est arrivé. Cordialement, Grégoire Perra
  30. Léo
    Il y a 1 an
    Bonjour Mme Feytit, bonjour M. Perra. J'ai passé un super moment en votre compagnie, merci pour ce petit tour d'horizon. Mais... Je suis toujours surpris voire sidéré de voir comme parfois les zététicien·nes autoproclamé·es se permettent des largesses et s'affranchissent de leurs fondements, et se transforment en zélotes du matérialisme et de l'antisectarisme. Phénomène relativement contradictoire et surprenant, vous en conviendrez. Je reste donc sur ma faim pour le temps d'écoute investi, du fait que vous ayez mené une interview de six heures avec pour seule source un discours unilatéral. Où sont passées les références scientifiques, les avis d'experts et les études de sociologie et de sciences de l'éducation, voire même l'ombre d'une confrontation d'idée par un·e anthroposophe « non-repenti » ? Même dans vos sources, vous ne référencez aucune publication scientifique, et vous vous en remettez encore à des faits divers qu'on pourrait accuser de cherry picking. Au final, vous opérez simplement une liaison entre les fondements frauduleux de l'anthroposophie (j'en conviens très volontiers), avec quelques témoignages bien ficelés de déboires (qui pourraient être imputés à bien d'autres effets sociaux que l'influence steinerienne) pour condamner ces je-ne-sais-combien d'écoles alternatives et éducateur·ices. Vous laissez donc vos auditeur·ices avec un sentiment fort de rejet de l'anthroposophie et de l'éducation S-W, mais dont le fondement épistémique est très fragile. « J'ai entendu quelqu'un parler du sujet, et dans son école, il a vécu [...], donc je condamne tout le mouvement. ». Guère reluisant... En grattant légèrement la surface, j'ai trouvé à l'inverse ces deux références universitaires qui vous contredisent : 1) « La grande majorité des anciens élèves parvient, suite à l’école Waldorf, à passer dans des formations exigeantes, pour ensuite exercer des professions exigeantes » ; « La majorité des diplômés est indifférente, voire sceptique ou même critique vis-à-vis de l’anthroposophie. (…) On ne peut attribuer aux écoles Waldorf un rôle actif en tant que vecteur de représentations anthroposophiques, mais on peut y attester d’une grande ouverture au niveau de la religion et de la conception du monde. » Heiner Barz, Dirk Randoll, Absolventen von Waldorfschulen, Eine Empirische Studie zu Bildung und Lebensgestaltung, VS Verlag für Sozialwissenschaften, 2007 2) La seconde conclut que l'éducation S-W « soutient avec succès le bon développement des élèves ». Friedlaender, D., Beckham, K., Zheng, X., & Darling-Hammond, L. (2015). Growing a Waldorf-Inspired Approach in a Public School District. Stanford, CA: Stanford Center for Opportunity Policy in Education Sauriez-vous m'indiquer de la littérature scientifique valable qui démontrerait d'un effet d’embrigadement des écoles S-W, d'une influence au dogmatisme, ou du taux de dérives sexuelles plus importantes dans ces dernières que dans l'éducation nationale ? Je ne demande qu'à vous croire. Mais pas à n'importe quel prix.
    1. Grégoire Perra
      Il y a 1 an
      Invité•e
      Bonjour, Le problème des études universitaires sur les écoles Steiner-Waldorf est qu'elles ont été bien souvent menées par des proches des écoles Steiner-Waldorf et de l'anthroposophie, ou des sympathisants. C'est le cas par exemple de cette étude de Heiner Barz que vous citez. Cela tient à la stratégie d'infiltration des milieux universitaires mis en place depuis 100 ans par les anthroposophes. L'un des principes de base défendus par les associations de victimes des écoles Steiner-Waldorf à travers le monde est qu'aucun universitaire ayant eu, de près ou de loin, des relations personnelles avec les milieux des écoles Steiner-Waldorf et l'anthroposophie ne doit pouvoir être tenu pour crédible lorsqu'il s'exprime sur le sujet. Il ne saurait non plus être question de faire s'exprimer conjointement un anthroposophe "repenti" et un autre "non repenti" lorsqu'on veut informer sur l'anthroposophie : on ne fait pas dialoguer les victimes et les bourreaux, pas plus qu'on n'accorde la même valeur à leurs paroles. Par ailleurs, concernant les crimes sexuels dans les écoles Steiner-Waldorf, il faut rappeler qu'il s'agit de crimes et que, par définition, ils ne peuvent faire l'objet d'études statistiques ou universitaires tant qu'ils n'ont pas fait l'objet de condamnations judiciaires. Tout l'intérêt de ce témoignage consistait justement à décrire les mécanismes de dissimulation de ces crimes, afin de pourvoir mieux les percevoir à l'avenir. Donc il est normal que ceux-ci n'apparaissent pas dans les études universitaires, surtout si celles-ci sont menées par des anthroposophes qui ne se déclarent pas ouvertement. En revanche, à défaut d'un organisme universitaire, il existe en France une institution qui étudie les sectes et les dénonce en fonction de critère précis et validés : la Miviludes. Or celle-ci dénonce clairement les écoles Steiner-Waldorf, notamment dans son dernier rapport. Votre propos témoigne simplement que vous ne semblez pas avoir compris clairement ce qu'est une secte, laquelle n'est pas un objet d'étude de même nature qu'un phénomène atmosphérique ou zoologique. Cordialement, Grégoire Perra
  31. LOMAT
    Il y a 1 an
    Merci pour cette contribution instructive qui inspire réflexion et questionnements, qui lève le voile sur un des modes de vie et de pensée communautaires pratiqué actuellement et discrètement, si près de nous. Ce type d'architecture séparatiste fondé sur une doctrine prétendument spirituelle ne paraît ni isolé ni voué à l'échec. Il semble que des exemples polymorphes trouvent à s'épanouir et fragmentent un socle de valeurs communes admises jadis dans nos sociétés bousculées où le rapport à la temporalité semble se raccourcir, et par voie de conséquence, impacte notre rapport à autrui et au monde en général. Le temps reste le vecteur incontournable accélérant de probables et multiples mutations en cours. Nos esprits suivront-ils ?
  32. Anne-Claire
    Il y a 11 mois
    Bonjour et merci pour cet échange très intéressant. L'interview date un peu mais au cas où, j'aurais voulu poser 2 questions à M. Perra, s'il repasse par là : Je crois comprendre que l'apprentissage des savoirs est très insuffisant dans les écoles SW. Comment alors les anciens élèves parviennent-ils à intégrer un lycée d'enseignement général ? Et plus particulièrement, comment êtes-vous parvenu à intégrer khâgne/hypokhâgne ? Je n'ai pas entendu ou retenu le nombre d'années pendant lesquelles vous avez enseigné dans ces écoles, mais en écoutant tout ce qui vous a paru, assez rapidement semble-t-il, problématique, pourquoi êtes-vous resté prof là-bas ? Qu'est-ce qui vous intéressait et a su vous garder dans la communauté ? Merci à vous !
  33. Grégoire Perra
    Il y a 11 mois
    Invité•e
    Bonjour Anne-Claire, Concernant le passage en lycée général, il se fait au prix de grandes souffrances et d'un rattrapage dans presque toutes les matières, pour ceux qui y arrivent. Les lycées avoisinants les écoles Steiner-Waldorf sont d'ailleurs au courant de ces graves lacunes quand ils accueillent de tels élèves et certains font passer des tests pour mesurer les manques en amont. Pour ce qui était problématique et intéressant à la fois dans ce écoles, il me semble que j'en parle dans le podcast, et également dans mon article L'endoctrinement des élèves à l'Anthroposophie dans les écoles Steiner-Waldorf. Enfin, ce qui fait rester dans la communauté, c'est l'endoctrinement et l'emprise, mais cela aussi j'en parle dans le podcast. Cordialement, Grégoire Perra
  34. Gonzalez Diaz
    Il y a 11 mois
    Mes frères et moi avons passé plusieurs années à l'école Steiner de Chatou - Ecole Perceval. Les propos de votre invité ne correspondent pas à ce que j'y ai vécu. Je suis néanmoins consciente que la pédagogie a évoluée, ainsi que le programme académique qui a été adapté aux exigences de l'éducation nationale. Certaines des choses mentionnées étaient sans doute valides de SON époque, mais elles ne l'étaient déjà plus pour les élèves de ma génération.... En effet, nous utilisions des crayons de couleur particuliers et du papier "Japon".. And so what??? Wooowww! C'est gravissimee!!!! Je suis éffarée d'entendre ces critiques, l'apprentissage des sciences, et de la chimie, commencent par l'OBSERVATION! et ou, en effet, on commence par "juste" regarder et noter les observations. Une fois l'observation faite, on nous donne des informations et du vocabulaire scientifique. Pour information, j'ai fait un BAC S, donc si vraiment leur enseignement en sciences était si "anesthésiant", je n'aurais pas été en mesure d'avoir mon BAC.. Les "paroles" sont en effet une poésie que nous avons tous vécu comme un moment de rencontre et d'union des toutes les personnes qui sont dans la salle de cours. Est-ce pire que de chanter un hymne? La notion de Dieux n'est PAS propre aux catholiques, c'est une notion universelle qui ne se cantonne PAS à une religion ou une autre... Concernant l'aspect "religieux" de l'enseignement, n'est de religieux et de "magique" que les choses auxquelles on souhaite y mettre une notion "religieuse". Dit en d'autres mots, je n'ai donné de valeur "religieuse" ou "magique" à AUCUN aspect de l'enseignement que j'ai reçu à l'école Perceval. Et honnêtement, l'opinion "religieuse" que certains pourraient avoir - à l'école Steiner ou autre, n'impactent pas ma capacité à réfléchir et faire mes propres choix.. Sincèrement, il faut prendre du recul et comprendre que certaines choses sont expliquées de manière IMAGEE à des enfants de 6 ans, car ils ne sont pas en mesure de comprendre les principes de la biologie ni de la physique. De la même manière, à 6 ans, on nous raconte que c'est le Père Noël qui nous apporte les cadeaux, à 6 ans, cela fonctionne. Plus tard on comprends que le Père Noël n'existe pas.. Et pour cela, personne ne crie au scandale.... De manière analogue, dans les grandes classes, le discours change... Concernant l'absence de devoirs... C'était sans doute le cas il y a 30-40 ans, mais plus à ma génération. Je passais 2-3heures tous les soirs pour faire mes devoirs et réviser mes cours, calligraphier les titres de mes cours et illustrer mes cours - en plus de l'apprentissage de mes cours... Concernant les cours de travaux manuels. Si l'intervenant s'est ennuyé, j'en suis triste pour lui. Pour ma part, je m'y suis beaucoup amusée. Par contre je m'ennuyais profondément en cours de sport. Devrait-on critiquer les cours de travaux manuels, sous prétexte qu'il s'y est ennuyé? Devrait-on critiquer les cours d'EPS sous prétexte que je m'y ennuyais? En cours de menuiserie, nous avons du faire un banc pour la cour de récré, on nous a bien expliqué ce que nous allions faire (un banc) et pourquoi nous le ferions... donc son expérience est à nuancer. Si les parents ont "délégués" son éducation aux professeur de l'école Steiner, et si cette délégation avait pour origine une demande des professeurs, c'est la faute de ses parents qui n'ont pas assuré le B.ABA de l'éducation de leur.s enfant.s. et ont choisis la solution de facilité et se "lavant les mains" du suivi de sa scolarité.... Pour ma part, mes parents n'ont pas délégué l'entièreté de mon éducation aux profs - que ce soit les profs de l'école Steiner ou de l'éducation nationale - et j'avais des cours particuliers tous les soirs, pour que je fasse correctement mes devoirs et réviser les cours dans lesquels j'avais des difficultés.. Concernant le rythme des cours et l'enchaînement des cours par "période". J'ai testé plusieurs type de pédagogie, l'éducation nationale, le système anglo-saxon, les cours en "classe verte" ou "classe de neige" et ma conclusion est que d'un point de vue efficacité d'apprentissage le système de "période" a été (pour moi) de très loin le meilleur. Se "plonger" pendant 3-4 semaines, pendant 3h tous les matins dans une matière me permettait de ne pas "perdre le fil" d'un cours à l'autre. Quand à l'existence des cours de "travaux manuels", je les ai perçus comme une ouverture au monde au delà des cours académiques. La vie c'est AUSSI d'autres choses que les cours exigés par l'éducation nationale.. Par ailleurs, ces cours non académiques constituaient pour moi une "respiration" nécessaire à l'optimisation de mon apprentissage - comme les randonnées l'étaient lorsque j'allais en "classe verte"/ "classe de neige". Sincèrement, il y a des gens cons et perchés partout, à l'école Steiner, comme ailleurs. Il faut savoir la part des choses... Ce qui serait coll c'est que vous interwieviez aussi des personnes avec un autre type de vécu dans ces écoles. A bon entendeur..
    1. Julien
      Il y a 7 mois
      Bonjour Mr Perra, Étant également un ancien élève de l'école de Verrières, dans les années 90, j'écoute vos propos avec beaucoup de curiosité. Il y a pas mal de choses qui diffèrent entre nos vécus et je me demande si cela peut s'expliquer par l'époque et le prof principal. Pourriez vous m'indiquer la période durant laquelle vous y avez été élève ? Si vous y avez été professeur ? Le professeur principal des petites classe occupe une place trop importante, j'ai d'ailleurs entendu dire que cycle des petites classes s'arrête maintenant à la 6e, à Verrières en tout cas. Pouvez vous nous communiquer qui état votre prof principal ? Merci
      1. Grégoire Perra
        Il y a 7 mois
        Invité•e
        Bonjour, Non, je ne communiquerais pas le nom de mon professeur principal, afin de ne pas verser dans une attaque personnelle, ce qui n'a jamais été mon but. Je dénonce un système. Je connais bien cette volonté de nombreux anciens élèves des écoles Steiner-Waldorf, qui veulent se rassurer en se disant que les problèmes décrits dans ce podcast seraient circonstanciés à telle école, ou même à tel professeur, ou à telle période historiquement datée. C'est une erreur. Ces problèmes sont systémiques et intrinsèques à la pédagogie Steiner-Waldorf. Bien à vous, Grégoire Perra
  35. Coralie
    Il y a 9 mois
    Grande fan de ce podcast c’est la première fois que je me vois déçu par la façon dont un sujet est abordé. Je n’ai pas senti l’esprit critique que l’on retrouve dans les autres épisodes et j’ai une impression de prise de position plus marquée. (Et pourtant d’autres sujets m’étaient plus sensibles)
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 9 mois
      Autrice
      Bonjour Coralie, merci de votre intérêt. Avez-vous consulté les ressources de l'émission ? Qu'elles soient des écrits de Steiner, des blogs d'anciens élèves ou des articles de presse, elles corroborent ce que dit mon invité. Si vous avez des questions sur des points précis, n'hésitez pas.
  36. Rémi FROGER
    Il y a 7 mois
    Merci infiniment pour ces post-casts. Je dois avouer que l'écoute n'est pas facile, on rentre vraiment dans l'intimité de ce témoignage et c'est très questionnant. C'est le but et c'est réussi comme toujours sur Meta de choc. La biodynamie plus jamais rien que par principe :)
    1. Élisabeth Feytit
      Il y a 7 mois
      Autrice
      Merci de votre intérêt, Rémi.
  37. Colette
    Il y a 2 semaines
    Un grand merci pour ce brillant éclairage. Les dernières minutes du dernier entretien touchent du doigt la profondeur et la complexité de l'oppression, de l'emprise, de l'autodestruction inconsciente. Partager ce que vous nommez comme une "stupidité" me semble être davantage un témoignage de la manière dont la violence peut s'insérer dans chaque recoin qu'elle peut atteindre. Merci de ce cadeau précieux, et bon courage pour le chemin qu'il reste à parcourir. La force de l'intelligence et de l'honnêteté est de votre côté.
    1. Grégoire Perra
      Il y a 2 semaines
      Invité•e
      Merci pour ce commentaire !

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